mardi 28 mai 2013

Retour sur la rencontre du Comité Opéra du 23 mai dernier


Il faut passer à un autre chapitre de l’ANI et préparer les mutuelles à la nouvelle donne

Publié le: 23-05-2013

« A vouloir chausser tout le monde avec le même pied, il y aura beaucoup de boiteux », ironisait Gérard SABATIE, président de la Mutuelle d’Argenson lors des septièmes rencontres du Comité Opéra, réunies autour du thème : « De Solvabilité II à l’ANI : les mutuelles santé à la croisée des chemins ».

Une petite phrase qui illustre bien une partie des débats, à savoir le regret, voire la critique, de ne pas réussir à faire reconnaitre les spécificités d’une part importante de la mutualité que constituent les mutuelles de proximité.

Pour Michel Hermant, président du Comité Opéra, « la France a, depuis longtemps, une attitude ambigüe vis-à-vis de la mutualité. D’une part, elle célèbre les vertus de l’économie solidaire et de l’économie sociale en y voyant une sorte d’idéal capable de concilier le sens du service collectif et la liberté et la responsabilité des individus ; d’autre part, elle impose aux organismes mutualistes de protection sociale un cadre réglementaire ne tenant pas compte de leurs spécificités ». Ce responsable, qui se définit souvent comme un "mutualiste historique", pose le débat : « face à ces changements qui lui sont imposés, le monde mutualiste doit s’adapter pour conserver et développer, dans un contexte difficile, les qualités et les valeurs qui sont les siennes. Comment y parviendra-t-il ?  »

Gérard BAPT, député de la Haute Garonne et Jean-Pierre DOOR, député du Loiret ont pu retracer les débats intenses qui sont intervenus autour de la récente loi.


 

 

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