jeudi 20 septembre 2012

La PACES risque d'hypothéquer l'avenir de la profession


Une pédagogie et des objectifs à revoir
Cette réforme a permis de revoir l’ensemble des programmes, mais il ne faudrait pas qu'elle sape les bases fondamentales d'une formation qui doit aboutir à un métier qui, en devenant plus large et plus complexe, en aura davantage besoin.
La PACES a été créée pour aboutir à un fort sentiment d’appartenance à un même « système de santé » et de proposer aux étudiants la possibilité de choisir plusieurs filières. Or, il apparaît que bon nombre d’étudiants se retrouvent sélectionnés par l’échec ; un échec douloureux, pénalisant, pour tout dire injuste. Un système plus cohérent éviterait ce gaspillage humain en orientant dès le collège et le lycée les étudiants plutôt en fonction de critères de réussite et réduirait le gâchis des ressources des facultés
L'Académie fait des propositions concrètes
Penser un dispositif destiné à permettre d’améliorer la situation, sans compromettre le niveau des étudiants orientés vers les professions de santé :
- comment recruter des étudiants mieux motivés dès le début ?
- comment mieux former les enseignants et diversifier le vivier professoral ?
- des passerelles, oui, mais sur de solides fondamentaux

L'Académie recommande, en outre, que l'enseignement de l'éthique soit désormais inclus dans la formation des pharmaciens
Contact presse de l’Académie  de Pharmacie  nicole.priollaud@wanadoo.fr)

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