Nora ANSELL-SALLES

jeudi 19 janvier 2023

4ème conférence internationale sur les résections sous-lobaires pour cancer broncho-pulmonaire : Regard du Dr Dominique Gossot


Les 12 et 13 janvier s'est tenue à la Cité Universitaire la 4ème conférence internationale sur les résections sous-lobaires pour cancer broncho-pulmonaire. Cette conférence est organisée depuis 2018 par le département de chirurgie thoracique de l'Institut Mutualiste Montsouris (IMM). La première édition avait eu lieu en 2018 à l'IMM et les deux éditions suivantes à New-York (en 2019) en collaboration avec l'Université de Cornwell puis à Yamagata au Japon (en 2021). Le succès de l'édition 2023, avec près de 300 chirurgiens venus de 42 pays, a conduit à l'organiser à la Cité Universitaire pour disposer d'un vaste espace.

Le Dr Dominique Gossot de l'Institut  mutualiste  Montsouris, qui est intervenu lors de cette conférence, nous livre son regard sur ces deux journées.


Quel était le contexte de la conférence ?
Avec 40000 nouveaux cas par an, le cancer du poumon est la première cause de mortalité par cancer. Depuis quelques années, d'immenses progrès ont été accomplis par les traitements médicaux, avec des chimiothérapies de plus en plus performantes et le développement de l'immunothérapie. Cette dernière thérapeutique permet chez les patients répondeurs, c’est-à-dire ceux présentant les mutations de gêne adéquates, une survie très prolongée et même une guérison. Chez les patients non opérables en raison de leur âge ou de leur condition, la radiothérapie est un autre traitement efficace qui a également fait de grands progrès. Toutefois, en 2023, la chirurgie reste le traitement de référence des cancers du poumon de stade dits "précoce". Chez les patients opérables, c'est le traitement préconisé par les recommandations scientifiques. Jusqu'à une époque récente, la chirurgie de référence des cancers de stade précoce était l'ablation complète d'un lobe du poumon, appelée lobectomie, intervention souvent réalisée en ouvrant le thorax (thoracotomie). Deux progrès fondamentaux sont apparus au cours des dernières années: 1) la possibilité de faire des interventions majeures à thorax fermé et 2) la réalisation d'une chirurgie dite d'épargne parenchymateuse, c’est-à-dire préservant au mieux la capacité respiratoire tout en respectant les critères d'une chirurgie carcinologique, donc sans compromettre la survie du patient. Les poumons comprennent deux lobes (à gauche) et trois lobes (à droite). Chaque lobe est formé de segments.  La chirurgie d'épargne parenchymateuse consiste à limiter la résection à un ou deux segments et est appelée segmentectomie ou résection sous-lobaire. Bien que la résection réalisée soit plus petite qu'une lobectomie, la technique est infiniment plus complexe et impose le recours à de nombreuses technologies, comme la modélisation en 3 dimensions ou l'imagerie infra-rouge.
L'autre contexte dans lequel se déroulait cette 4ème conférence est celui d'un intérêt croissant dans le monde pour le dépistage du cancer du poumon. Il y a dix ans, une étude nord-américaine avait montré un bénéfice de survie avec le dépistage. Une confirmation était en attente. Elle est venue en 2020 avec l'étude NELSON, coordonnée par la Belgique et la Hollande. A l'inverse d'autres cancers pour lequel l'intérêt du dépistage est encore questionné, cette étude a montré un gain de survie de 20% chez les hommes et de 30% chez la femme. La conséquence est que certains pays comme, par exemple l'Angleterre, instaurent actuellement un dépistage institutionnel. Dans d'autres pays, comme la France, la réflexion est encore en cours mais un dépistage non officiel et institutionnel s'organise. Citons l'étude CASCADE à l'Hôpital Cochin (Paris). Actuellement, les stades précoces représentent environ 20% des cancers bronchiques, la plupart des stades avancés n'étant pas opérables. Il est envisagé que d'ici quelques années, le dépistage fasse monter la proportion de stades précoces à 80%. Dans l'état actuel de nos connaissances et des recommandations, la majorité de ces patients devront se voir proposer un traitement chirurgical. Or il est difficilement envisageable de réaliser une lobectomie chez tous les patients, le plus souvent jeunes et sans symptômes, intervention source de séquelles respiratoires et ayant donc un impact sur la qualité de vie. D'où l'intérêt croissant dans le monde pour les résections sous-lobaires.

Quel était son objectif ?
Le but de la 4ème conférence internationale était donc de faire le point sur les progrès en cours, progrès en grande partie influencés par les résultats d'un essai japonais de phase III (essai JCOG 0802) dont les résultats viennent d'être publiés dans le Lancet. L'essai a inclus plus de 1000 patients suivis pendant 7 ans et randomisés entre lobectomie et segmentectomie. Il a démontré un bénéfice significatif sur la survie en faveur du groupe segmentectomie. Le Pr Asamura, co-auteur de l'étude, a commenté l'étude. Les résultats partiels d'un essai nord-américain (CALBG 140503) ont également été présentés par le Dr Villena-Vargas de New-York et semblent aboutir aux mêmes conclusions. Les résultats complets et définitifs devraient être présentés à l'AATS à Los Angeles au mois de mai 2023. Un point sur la tendance observée en Chine a été fait par le Dr Jiang de Shangai et en Europe par le Dr Brunelli de Leeds.
Les deux jours de la conférence ont été consacrés aux multiples aspects techniques de cette chirurgie. L'après-midi du Vendredi a donné un aperçu du futur et de la place de certains traitements non-chirugicaux. La dernière session, modérée par les Pr Christopher Cao (Sydney) et Nicolas Girard (Institut du Thorax Curie-Montsouris, Paris) a ouvert plusieurs perspectives aux chirurgiens, en particulier sur la destruction de tumeurs par navigation endobronchique. Les deux leaders que sont le Dr Kelvin Lau de Londres et le Dr Calvin Ng de Hong-Kong ont rapportés des résultats prometteurs. Signalons sur le département de chirurgie thoracique l'Institut Mutualiste Monsouris, sous l'impulsion de Dr Agathe Seguin-Givelet, a récemment réalisé avec succès les 3 premiers cas européens (en dehors des cas londoniens). 

Avec 250 participants présents  physiquement et 100 à distance cette 4ème conférence  internationale est un succès. 


Rôle de l'Institut Mutualiste Montsouris et de l'Institut du Thorax Curie-Montsouris
Ce n'est donc pas un hasard si la conférence est organisée depuis 2018 par l'Institut Mutualiste Montsouris. L'IMM fait partie de l'Institut du Thorax Curie-Montsouris (ITCM) qui comprend les départements de chirurgie thoracique et de pneumologie de l'IMM et le département d'oncologie thoracique de l'Institut Curie et est coordonné par le Pr Nicolas Girard. Le département de chirurgie thoracique de l'IMM a réalisé près de 1000 résections sous-lobaires à thorax fermé pour cancer, ce qui constitue de loin la plus large expérience européenne, expérience rapportée dans de nombreux articles scientifiques et congrès internationaux. Ceci explique en partie l'attrait de la conférence pour les chirurgiens de nombreux pays, sans oublier la qualité de son organisation. 

Propos recueillis auprès du Dr Dominique Gossot
Département Thoracique
Institut du Thorax Curie-Montsouris
par Nora Ansell-Salles

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mercredi 18 janvier 2023

URGENT: l'institut mutualiste Montsouris recrute...

A la pointe de la technologie, l'IMM recrute des manipulateurs en electroRadioRadiologie médicale.

A l'IMM, le plateau technique est à  la pointe de la technologie  avec des machines très  récentes et une activité  diversifiée.

               📧
En savoir + ou postuler :
Thomas.mauduit@imm fr

               

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Bonne lecture Jacky Lesueur Miroir Social 

ACADEMIE DE PHARMACIE : quand l'IA révolutionne le médicament

SAVE THE DATE
CONFÉRENCE DE PRESSE
1er février 2023 /11h-12h
Salons du Doyen
4 avenue de l’Observatoire 75006 - Paris

La nouvelle Intelligence du Médicament

A l’occasion de sa séance thématique,

« Le médicament intelligent »

             🎬Clip
L’Académie nationale de Pharmacie vous convie à une conférence  de  presse animée par

     Philippe MOINGEON

En présence des principaux intervenants, notamment :  

Sarah Cohen-Boulakia (DATAIA) Stéphanie Combes (Health Data Hub) ; Muriel Dahan (Directrice R&D Unicancer) ; Fabrice Denis (INeS) ; Irène Fermont (ANSM) ; Christiane Garbay (présidente honoraire AnP) ; Guillaume Kerboul (Dassault Systèmes) ; Etienne Klein (CEA) ; Quentin Perron (Iktos) …
 

         

🔎 PROGRAMME DE LA JOURNÉE 

« La nouvelle intelligence du médicament »
Rencontre entre intelligence artificielle et sciences du médicament
Salle des Actes
Faculté de Pharmacie de Paris / 4 avenue de l’Observatoire 75006-Paris et visioconférence
MERCREDI 1ER FÉVRIER 2023 - 9 h / 17 h 15
Cette séance thématique vise à illustrer les multiples applications de l’IA à l’univers du médicament à travers 
les impacts sur la recherche, le développement, l’évaluation, la dispensation et le suivi du médicament en 
vie réelle. Seront également discutées les dimensions éthique, juridique et réglementaire de l’IA en santé, 
ainsi que l’apparition de nouveaux acteurs et nouvelles compétences dans l’innovation médicamenteuse. 
9 h Ouverture de la séance par Jean-Louis BEAUDEUX, Président honoraire de l’AnP
9h10 – 12h30 Matinée, animée par Philippe MOINGEON, coordinateur du Groupe de veille « 
Intelligence artificielle et sciences du médicament » de l’Académie nationale de Pharmacie
- 9h10 : Introduction « La révolution du médicament intelligent » Philippe MOINGEON
- 9 h 30 « IA et apprentissage-machine : applications à l’analyse intégrée de données 
moléculaires » Anaïs BAUDOT, Directrice INSERM, Marseille
- 10 h 00 « Conception et optimisation des candidats médicaments par IA » Quentin PERRON, 
Directeur scientifique, IKTOS
- 10 h 30 « Applications des jumeaux numériques à l’évaluation de l’efficacité des médicaments 
et dispositifs médicaux » Guillaume KERBOUL, Dassault Systèmes ; Yohann MESMIN (Siemens)
- 11h « The hospital of the future: improving effectiveness and efficiency through AI » 
Eyal ZIMLICHMAN, Director and Founder ARC Innovation, Chief Innovation Officer, Sheba 
Medical Center, Israel 
- 11h30 « Sécurité des données de santé » Nicolas ARPAGIAN, Directeur stratégie cybersanté, 
Trend Micro Europe
- 12h “Stratégie Nationale du Numérique en Santé et Plateforme des Données de Santé (Health 
Data Hub) » Stéphanie COMBES, Directrice Health Data Hub
14h30 – 17h30 Après-midi, animée par Muriel DAHAN, membre de l’AnP, Directrice de la R&D 
d’Unicancer
- 14h « Place de l’IA dans la personnalisation de l’immunothérapie et des traitements locaux. »
Eric DEUTSCH (Directeur du Département de Radiothérapie, Gustave Roussy )
- 14h30 « Application de l’IA à la pharmacovigilance » Irène FERMONT, immuno-hématologue 
israélienne, membre de l’AnP et Évelyne PIERRON (ANSM)
15h Table Ronde 1 animée par Christiane GARBAY, présidente honoraire de l’AnP
IA ET MEDICAMENTS / NOUVELLES COMPETENCES, NOUVEAUX BESOINS EN FORMATION
Avec la participation de : Sarah COHEN-BOULAKIA (DATAIA, Université Paris-Saclay), Léa WALDURA 
(Vice-Présidente numérique, Association Nationale des Étudiants en Pharmacie de France)
16h Table Ronde 2 animée par Ali BENMAKHLOUF, membre de l’AnP, ancien membre du CCNE
ASPECTS ETHIQUES ET JURIDIQUES DE L’IA EN SANTE
Avec la participation de : Alexei GRINBAUM (Président du Comité Éthique numérique du CEA), 
Étienne KLEIN (Directeur de recherche CEA), Caroline MASCRET (Maître de Conférences, Université
Paris-Saclay) 
17h Conclusion par Philippe MOINGEON
17h15 Clôture de la séance par Bruno BONNEMAIN, président de l’AnP

👉Contact & Inscription Presse 
Nicole Priollaud
Responsable  de la Communication de l'Académie de Pharmacie 
nicole.priollaud@wanadoo.fr

mardi 17 janvier 2023

#Alerte info : Grève du19 janvier

🎬ZEST D'HUMOUR

Grève du 19 janvier : à quelles perturbations s’attendre ?

  • Modifié le 

La France à l'arrêt ce jeudi 19 janvier ? Une semaine après la présentation par le gouvernement de son projet de réforme des retraites, les syndicats appellent à une mobilisation massive. Si la précédente tentative de réforme sous le premier quinquennat d'Emmanuel Macron avait débouché sur une grève monstre dans les transports fin 2019 et début 2020 – sans oublier la grève massive de 1995 –, le gouvernement se dit peu inquiet.

C'est que l'exécutif avance prudemment, laissant la porte ouverte aux discussions, et multipliant les opérations de déminage dans les médias. Il mise surtout sur la résignation des Français. S'ils sont majoritairement hostiles au projet – près des trois quarts selon un sondage Cluster17 pour Le Point –, le sentiment de colère (35 %) se partage avec une importante lassitude (30 %). Alors, à quoi s'attendre ? On fait le point.

Transports en commun et train

C'est le thermomètre des mouvements sociaux, car c'est là que la mobilisation est la plus visible. Les transports pourraient être très perturbés ce jeudi, notamment en Île-de-France. La RATP est en première ligne, son régime spécial étant menacé, pour les nouveaux entrants, par la réforme. La CGT RATP voulait viser le « zéro transport », on n'en sera pas loin : seules les lignes de métro automatiques et la 4, en partie automatisée, fonctionneront plus ou moins, les autres seront très perturbées et ouvertes seulement partiellement, uniquement aux heures de pointes Trois lignes (8, 10 et 11) ne circuleront même pas. Situation très perturbée sur les RER dont elle a la charge également, moins sur les bus (2/3) et les tramways (3/4).

À la SNCF, le régime spécial est déjà supprimé pour les nouveaux entrants, mais les agents comptent se mobiliser contre le recul de l'âge de départ. Les syndicats de l'entreprise ferroviaire appellent à « une mobilisation forte et massive ». En Île-de-France, il n'y aura quasiment pas de Transilien (1 train sur 10 sur la plupart des lignes). Dans le reste du pays, le trafic TGV sera « très fortement perturbé » et très peu de TER circuleront. Côté Intercités c'est encore pire : aucun ne circulera de la journée.

Dans la capitale des Gaules, la CGT TCL prédit à Lyon Capitale un trafic « très perturbé », tandis qu'à Marseille la RTM prévoit de « fortes perturbations ». Pour le moment, les syndicats n'appellent pas à une grève illimitée comme en 2019. Mais ils promettent « d'autres mobilisations » après ce premier acte.

Transport aérien

Dans le secteur aérien, la grève devrait avoir moins de répercussions que dans les autres transports. Le SNCTA, le syndicat majoritaire des contrôleurs aériens, n'appelle d'ailleurs pas à la grève. Environ un vol sur cinq devrait être supprimé à Orly, l'un des deux aéroports parisiens, la Direction générale de l'aviation civile ayant demandé aux compagnies de réduire de 20 % leur programme de vols sur la journée. Les prévisions de trafic pour les autres aéroports ne sont pas encore connues, pas plus que les éventuelles annulations de vol à l'initiative des compagnies, en cas de grève des pilotes et du personnel de bord.

Éducation nationale

Les établissements du primaire et du secondaire ne devraient pas échapper à la grève. Les syndicats de l'Éducation nationale appellent les professeurs à se mobiliser « fortement » contre la réforme des retraites. Environ 70 % des enseignants du premier degré devraient débrayer jeudi, selon le SNUipp-FSU, le premier syndicat du primaire, sa porte-parole relayant que les retraites sont une « préoccupation majeure pour les enseignants ».

Raffineries

De nouvelles difficultés pour faire le plein ? Les Français ont encore en tête la longue grève de l'automne dans les raffineries pour les salaires, qui avait entraîné pénuries de carburant et longues files d'attente devant les stations-service. La CGT branche pétrole appelle également à la mobilisation contre la réforme des retraites et prévient dans un communiqué que cela entraînera des « baisses de débit » et « l'arrêt des expéditions ».

Au-delà du 19 janvier, deux autres mobilisations sont déjà prévues dans le secteur : une de 48 heures le 26 janvier, et une de 72 heures le 6 février. Ensuite, le syndicat proposera aux salariés une « grève reconductible avec, si nécessaire, l'arrêt des installations de raffinage ».

Énergie

Eux aussi verront leur régime spécial disparaître pour les nouveaux entrants : les syndicats des industries électriques et gazières ont, sans surprise, appelé à la grève. Au programme, « coupures de courant, rétablissement de lignes ou distribution gratuite d'électricité pour des personnes précaires », énumère la CGT dans Le FigaroÀ Libération, un porte-parole du syndicat indique aussi vouloir « cibler les membres du gouvernement, les élus Renaissance, LR peut-être, pour aller les interpeller », évoquant, sans plus de précisions, « des actions qui pourraient nuire à leur quotidien ». Le mouvement pourrait aussi ralentir la maintenance des centrales nucléaires, comme lors de la grève pour les salaires à l'automne. Le redémarrage de plusieurs réacteurs avait alors dû être repoussé.

Mais aussi…

Les agents publics aussi sont appelés à se mobiliser contre cette réforme qualifiée d'« injuste et inutile » par leur intersyndicale. La mobilisation devrait également être suivie dans les hôpitaux, où le climat social est plus que tendu, sans compter les policiers, dont les syndicats appellent à la grève également.

Et après ?

À part la CGT pétrole qui a, unilatéralement, déjà annoncé deux autres mobilisations après le 19 janvier, l'intersyndicale n'a pas encore tranché. Un point sera fait à l'issue de cette première journée de grève pour décider de la suite à donner au mouvement. Avec deux défis : tenir sur la durée, et mobiliser pendant les vacances d'hiver, qui commencent le 4 février pour la zone A.

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4EME EDITION DU BAROMETRE SANTE DES FONCTIONNAIRES



COMMUNIQUE DE PRESSE
JANVIER 2023

4EME EDITION DU BAROMETRE SANTE DES FONCTIONNAIRES

SANTE MENTALE, VACCINATION, COVID, ADDICTIONS…
LES FONCTIONNAIRES FACE AUX ENJEUX DE SANTE PUBLIQUE

Paris, le 11 janvier 2023 – Depuis 2011, Urops (anciennement MFP Services) interroge, par l’intermédiaire d’un questionnaire,  les fonctionnaires de son périmètre sur leur santé*. Perceptions, ressenti, attentes et besoins des fonctionnaires en matière de prévention pour améliorer leur santé et identification des principaux déterminants sur lesquels il leur semble important d’agir en priorité.
Lors du colloque national organisé le 20 septembre 2022, Urops partenaire prévention de la CNAM a présenté les résultats de la quatrième édition de son Baromètre Santé des Fonctionnaires.
Interrogés sur les sujets de fonds de santé publique – impact de la Covid 19, bien-être mental, vaccins, addictions, alimentation et activité physique, … Les fonctionnaires lèvent le voile sur les problématiques de santé rencontrées dans leur vie personnelle et professionnelle.


DES FONCTIONNAIRES EN BONNE SANTE MALGRE UNE FORTE HAUSSE DES MALADIES CHRONIQUES …
83% des 6 000 répondants ont une perception satisfaisante de leur état de santé - 14 % une perception très satisfaisante - un taux relativement stable par rapport à leur ressenti en 2018 (- 1 point).
Toutefois, de nettes évolutions se dessinent : 40 % déclarent souffrir d’une maladie chronique (diabète, asthme…), un handicap ou un problème de santé qui les préoccupe depuis au moins six mois et qui nécessite des soins ou des traitements réguliers soit 9 points de plus qu’en 2018. Cette hausse s’observe aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Cette tendance se retrouve au niveau de la prise en charge en ALD où 29 % des répondants déclarent bénéficier du dispositif des affections longue durée (+ 3 points par rapport à 2018), une part nettement plus importante que celle en population nationale (18% pour le régime général, source : CNAM, DSES).
*« Baromètre Santé des fonctionnaires », sondage en ligne réalisé du 7 juin au 6 juillet 2021 auprès de répondants fonctionnaires des mutuelles membres de l’Union Urops, âgés de 18 ans et plus. 6 000 questionnaires ont été exploités. L’échantillon est représentatif après application d’un redressement sur les critères suivants : sexe, âge, mutuelle et activité professionnelle.
Ministères de l’environnement Urops : Ministère de l’économie, des Finances et de la souveraineté industrielle et numérique, Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, Ministère de l’intérieur et de l’outre-mer, Ministère de la santé et de la prévention, Ministère de la Justice, Ministre des Armées, Ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion, Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Caisse des dépôts et consignations.


L’IMPACT DE LA COVID 19

Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, 58 % des répondants ont déjà réalisé un test (22 % après avoir eu des symptômes, 36% sans symptômes) et 9% ont eu un résultat positif. La pratique des tests est corrélée à l’âge : les plus jeunes ayant été les plus nombreux à réaliser un test (71 % des 18-39 ans) et les plus âgés moins nombreux (49 % des 70 ans et plus).
Ce sont 11% des répondants qui ont consulté un médecin à la suite de ces symptômes, essentiellement en consultation physique (8 %). 1% ont été hospitalisés et 0,1% des répondants admis en réanimation.

Cette épidémie a eu un impact sur le recours aux soins des répondants ; 1/3 a renoncé à consulter un professionnel de santé, faire un examen de santé ou se faire soigner durant cette période. 15 % des répondants ont reporté la consultation, jugeant que leur besoin n’était pas urgent et 14 % car ils ont rencontré des difficultés à obtenir un rendez-vous.

Au moment de l’enquête, du 7 juin au 6 juillet 2021, 8 répondants sur 10 (taux standardisé à 74 %) déclaraient être complètement ou partiellement vaccinés, soit une couverture vaccinale nettement plus élevée qu’en population générale pour laquelle on enregistrait 50% de primo vaccinés Compte-tenu du déroulé de la campagne vaccinale, les 60 ans et plus et les répondants ayant des comorbidités sont les plus vaccinés. 8 % des répondants avaient l’intention de se faire vacciner et 18 % des personnes de 18 à 49 ans.
12% ne souhaitaient pas se faire vacciner, un taux qui montait à 23 % auprès des 18 à 39 ans. Les principales raisons données quant au refus de vaccination étant:  le manque de confiance dans le vaccin, la crainte des effets secondaires, la préférence d’autres moyens de prévention que la vaccination, l’inefficacité du vaccin, la crainte des adjuvants, …

Le cabinet du médecin est le lieu préféré des fonctionnaires Urops pour se faire vacciner (40 %), même si les vaccinodromes et lieux de travail sont stratégiques dans la campagne de vaccination, appréciés en priorité respectivement par 30% et 17% des répondants. 

ALIMENTATION, SOINS, ACTIVITE PHYSIQUE… UN QUOTIDIEN BOULEVERSE
La Covid 19 a eu un impact mitigé sur les habitudes alimentaires mais a engendré une forte réduction de l’activité physique des répondants. Par rapport à février 2022 (avant les mesures de confinement mises en place), 16 % des répondants déclarent cuisiner plus de plats « maison » qu’avant, 14 % manger plus de fruits et de légumes, cependant ils sont 11% à grignoter plus entre les repas, 11 % à avoir une alimentation moins équilibrée.
On notera que, contrairement aux autres tranches d’âge, les moins de 40 ans sont plus nombreux à avoir augmenté leur consommation de produits gras, sucrés ou salés (23 %, contre 18 % qui en mangent moins). L’activité physique a été fortement réduite durant cette période. 39 % déclarent faire moins d’activité physique qu’avant les mesures de confinement contre 37 % des Français (source : IRDES, enquête CoviPrev).
DES ADDICTIONS QUI EXPLOSENT…
Les addictions sont également particulièrement présentes pour nos répondants.
Parmi les répondants, 19 % estiment que leur usage des écrans (jeux vidéo, paris en ligne, réseaux sociaux, usage d’internet) représente un problème pour leur santé et particulièrement les jeunes de 18 à 39 ans (35 %). C’est l’addiction la plus reconnue.
Actuellement, 11 % des répondants sont fumeurs soit une proportion qui demeure nettement inférieure à celle observée en population française et qui tend à se réduire (vs 32 % pour l’ensemble des Français âgé de 18 à 75 ans). Ce taux atteint 18 % parmi les personnes qui ressentent des troubles anxieux, une dépression ou des troubles du sommeil.
Parmi les fumeurs, 31 % ont le projet d’arrêter d’ici 1 an. Les fumeurs sont particulièrement conscients des problèmes de santé qu’ils encourent (57 % des fumeurs considèrent que leur consommation de tabac représente un problème de santé pour eux vs 16% pour l’ensemble des répondants). La grande majorité des répondants boivent de l’alcool au moins occasionnellement (83 %) et 12% présentent un comportement à risque en buvant tous les jours ou presque. 16 % des fonctionnaires du panel Urops jugent que leur consommation d’alcool représente un problème pour leur santé et seulement 29 % de ceux qui boivent tous les jours ou presque.
11 % des répondants déclarent consommer des anxiolytiques ou des somnifères régulièrement. Cette proportion atteint 53 % pour les répondants présentant des troubles anxieux, une dépression ou des troubles du sommeil.
Au total, une faible proportion de répondants souhaite obtenir des informations ou une aide à propos des risques d’addiction que peuvent entrainer ces substances ou les écrans (10 %). Cependant, 29 % des consommateurs d’anxiolytiques ou somnifères sont intéressés, tout comme 20% des fumeurs.

…UNE SANTE MENTALE FORTEMENT DEGRADEE

Très suivi pendant la crise sanitaire, l’état de santé mentale des Français a été particulièrement impacté, à l’instar de celui des fonctionnaires Urops. 44 % des répondants se trouvent, au moment de l’enquête, en situation de mauvaise santé mentale. Plus les répondants sont jeunes plus leur santé mentale est dégradée (72 % des 18-39 ans), les femmes sont également davantage touchées (53 %), tout comme les personnes ayant un enfant au sein du foyer (63 %) et les célibataires (53 %).
Dans le détail, 33% des répondants se sont souvent sentis stressés, 32 % épuisés et 19 % tristes. A contrario, 54 % se sont sentis souvent heureux et 49% dynamiques.

Les troubles du sommeil sont courants chez les répondants avec 2/3 d’entre eux qui déclarent en avoir eu au cours des 8 derniers jours, soit une proportion légèrement supérieure à ce qui est enregistré en population générale (69 % en taux standardisé vs 66 % pour les Français). Les jeunes de 18 à 39 ans sont ceux qui en souffrent le plus (79 %, dont 27 % beaucoup).

1/4 des répondants reconnait avoir eu davantage de difficultés pour se concentrer au cours des 4 dernières semaines.
La crise sanitaire a accentué les sentiments d’ennui pour 41 % des répondants et d’isolement pour 35 % d’entre eux. 1/3 ont craint de sortir et croiser d’autres personnes et 1 répondant sur 5 évoque des difficultés relationnelles avec ses proches.
A contrario, compte-tenu de leur statut, les fonctionnaires ont peu été impactés financièrement par la crise puisque seuls 7% ont ressenti davantage de difficultés financières.
Les répondants ont également dû faire face à davantage de contraintes liées à leur activité professionnelle qu’avant la crise sanitaire : près de la moitié des actifs ont eu un surcroît d’activité et autant ont craint une contamination sur leur lieu de travail ou dans les transports. Alors que les 2/3 des répondants en activité ont eu recours au télétravail depuis le début de l’épidémie de Covid-19, cette façon de travailler a généré des difficultés pour 40 % d’entre eux.
Les femmes ont davantage été impactées par l’ensemble des difficultés professionnelles évoquées et le télétravail a été ressenti comme plus contraignant pour les 18-39 ans et les personnes ayant des enfants au sein du foyer.

UN FORT BESOIN EN OPERATIONS DE PREVENTION SANTE

Conscient de la nécessité de trouver des méthodes alternatives pour lutter contre leurs addictions, les répondants du Baromètre souhaitent être accompagnés à travers des opérations de prévention et d’information sur mesure : 9% déclarent vouloir être accompagnés face à l’alcool, tout comme 29 % des consommateurs d’anxiolytiques, et 20 % des fumeurs...

Concernant la santé mentale celle-ci s’étant – comme celle des Français, considérablement dégradée, la mise en place de solutions de soutien psychologique et d’information sur les troubles anxieux, dépressifs ou troubles du sommeil s’avère être une nécessité absolue.


UROPS, PARTENAIRE DE LA CNAM POUR CONSTRUIRE DES OPERATIONS DE PREVENTION SUR MESURE

Urops, pour Union Régime Obligatoire en Prévention Santé gère 1,2 million de bénéficiaires (assurés sociaux et ayants droits), sous la tutelle de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) avec laquelle elle intervient dans le cadre d’une convention pluriannuelle de gestion.

Son activité exclusive est de créer et d’organiser des actions de prévention en santé publique, auprès des populations de fonctionnaires relevant des Ministères du périmètre de gestion de l’Union.
Portée par sa connaissance pointue du milieu de la Fonction publique de l’État, Urops s’appuie sur un réseau de fonctionnaires formés à la conduite d’actions aussi diverses que la vaccination antigrippale, le dépistage du diabète, du bucco-dentaire, de l’insuffisance rénale et l’accompagnement et soutien psychologique...

Les actions se font en collaboration avec les services de l’administration, en bénéficiant de l’aide des médecins de prévention éventuellement présents sur sites.
Depuis 2019 : près de 1 200 actions réalisées au sein des administrations.
> Près de 40 000 agents pris en charge au titre de la prévention par Urops,
> Taux de satisfaction de plus de 98 %.

Urops est également un vecteur scientifique de la prévention et la gestion des risques.
Dotée d’un Conseil scientifique pluridisciplinaire, composé de professeurs en santé publique, en médecine, en épidémiologie ou en mathématiques appliquées, Urops, par l’accès aux données de santé de ses assurés sociaux, et l’analyse des résultats de son baromètre santé, crée des actions adaptées aux populations et développe un programme de Gestion du Risque, Prévention et Innovation (GDRPI) développant un concept innovant de «Santé publique en milieu professionnel», dans le cadre exclusif de ses missions d’intérêt général (Régime obligatoire - Assurance maladie).
www.urops-prevention.fr
Contacts presse Urops
Patricia Jaffré – pjaffre@urops-prevention.fr 

lundi 16 janvier 2023

Tribune libre de Gilles Djeyamane : L’Inde du football, un terrain à conquérir


L’Inde du football, un terrain à conquérir

Nombreux sont les médias ayant moqué la présence de supporters Indiens aux couleurs de l’équipe de France de football durant la dernière coupe du monde. Or, cette séquence mérite d’être revisitée dans la mesure où les Bleus bénéficient d’un capital sympathie fort dans le sous-continent Indien.  Il est peut-être temps pour les acteurs du football de s’y investir davantage. Partenariats, stages, évènements sportifs, tournées d’équipes…  Bref, c’est toute une stratégie qui est à imaginer.

 

Lors de la dernière coupe du monde de football qui s’est déroulée au Qatar en cette fin d’année 2022, de nombreuses journaux et site Internet ont relayé de façon sarcastique, la présence d’un nombre important de supporters plus ou moins authentiques de l’équipe de France (et aussi de supporters d’autres équipes nationales) souvent originaires du sous-continent Indien. Plusieurs observateurs ont accusé les organisateurs d’avoir embauché des « supporters contractuels ». D’ailleurs, Olivier Giroud gêné par une question de la presse sur ce « déferlement inattendu » avait usé d’une pirouette amusante : « Je ne savais pas que les Indiens supportaient l'équipe de France, c'est un poids sachant qu'ils sont 1 milliard ».  Avec le recul, il semblerait que les différents supporters identifiés dans les stades correspondent à des profils bien différents suivant les nations concernées. Ainsi l’équipe de France semble avoir bénéficié de l’engagement de vrais supporters issus du sous-continent Indien, on aura d’ailleurs remarqué le très actif « French football fans club India », une réalité loin d’être une surprise pour les connaisseurs de l’Inde actuelle et de ses récentes évolutions.

 

Des Indiens bien plus amoureux du ballon rond que l’on l’imagine

D’abord, il est important de se souvenir que les états du Golfe Persique bénéficient de l’apport d’une masse importante de salariés originaires du sous-continent Indien. Si souvent les conditions de travail difficiles et parfois odieuses des catégories sociaux professionnelles les plus défavorisées sont médiatisés, les médias s’attardent peu sur les nombreux cadres voire les cadres supérieurs qui y vivent. De nombreux enseignants, financiers et membres du corps médical proviennent de l’Inde. Il n’est d’ailleurs pas rare de croiser des couples de médecins Indiens adaptant leur pratique médicale à la culture locale notamment la séparation homme/femme. Bénéficiant d’un pouvoir d’achat élevé, ces catégories socio-professionnelles du Golfe n’ont pas hésité à effectuer le déplacement afin de profiter de l’évènement et d’en faire profiter leur progéniture. 

Ensuite, il faut prendre conscience que l’amour du football en Inde n’est pas nouveau. Si certains observateurs pensent que la coupe du monde 1998 fut à l’origine de l’intérêt pour le football des Indiens, d’autres estiment que dès 1990, l’épopée des Lions indomptables du Cameroun avait marqué les esprits et préparé le terrain.  Des internationaux comme Roger Milla ou Cyrille Makanaky étaient déjà admirés par les amateurs du ballon rond tout comme certains joueurs de l’Olympique de Marseille, n’en déplaise aux supporters du Paris Saint Germain.  Ce dernier n’étant d’ailleurs pas en reste au travers de ses écoles de football.

Enfin, pour une nation qui s’intéresse au football depuis peu il est évident que les résultats de l’équipe de France depuis 1998 ont positionné la France comme une référence incontournable. Trois (et désormais quatre) finales de coupe du monde en 24 ans, des dizaines et des dizaines de stars mondiales (de Zinedine Zidane à Kyllian Mbappé en passant par Thierry Henry …), des matchs de haute intensité, des scénarios dignes des plus grandes tragédies Bollywoodiennes à l’instar de la finale de 2006 marquée par le « coup de boule » de Zinedine Zidane. De plus, la belle épopée d’un pays du sud comme le Maroc close par une « confrontation amicale » avec la France a conforté le sentiment chez certains que le football pouvait être source de fraternité entre les peuples.

 

Un terrain à investir

Au-delà des championnats et compétitions classiques, l’Inde a lancé il y a plusieurs années l’Indian Super League une compétition sur le format des franchises à l’Américaine regroupant les grandes capitales régionales.  Véritable refuge doré en fin de carrière pour certaines stars internationales on citera par exemple Nicolas Anelka à Mumbaï, Robert Pirès à Goa ou Marco Materazzi à Chennai ou en quête d’un nouveau souffle tel le joueur de l’équipe Haïtienne Ducken Nazon qui s’y expatria pour une saison en 2016 avant de relancer sa carrière en Premier League Anglaise. Les passionnés de football en Inde n’évoluent donc pas à l’aveugle comme nous pourrions être amenés à le penser en Europe et ce malgré la quasi-inexistence de l’équipe nationale Indienne au niveau international (106e au dernier classement de la FIFA). 

Pour leur part, les équipementiers sportifs ont bien compris le potentiel du pays et sa passion pour le football. Ainsi, il n’est pas rare de trouver dans les gigantesques « shopping malls », temples de la consommation des classes moyennes Indiennes des boutiques voire des aires de vente dédiées au football. En 2016, on estimait à 900 le nombre de ces centres commerciaux. Et, le business des maillots des grands clubs européens y semble bien rentable.   

Enfin, on remarquera que le grand quotidien du Sud de l’Inde, The Hindu dans son édition du 19 décembre accordait plusieurs colonnes au déroulement de la finale France-Argentine à Pondichéry.  Le média décrivait aussi bien l’excellente organisation de l’évènement rassemblant consulat Français, Gouvernement et administration du Territoire sur l’incontournable Promenade située face au Golfe du Bengale et sous la protection de la statue du Mahatma Gandhi que la passion pour l’équipe de France partagée par les Français et les Indiens Francophones ou non de l’ancien Comptoir.

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C'est à lire 📚 " Le Café du Centre" de Eric Bohème

📖 Le quotidien des habitants d’une petite ville du Berry bousculé par l’arrivée d’un inconnu...

         
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Dans la ville de Mehun-sur-Yèvre à côté de Bourges, Henri, le patron et barman du Café-restaurant du Centre aime être le premier au courant des événements et discussions qui animent la ville. Un jour, un homme que personne ne connaît entre dans son café. Rapidement surnommé L'Inconnu, il s'installe et établit rapidement un rituel quotidien : il dort à l'hôtel, prend son petit-déjeuner dans un autre café, se balade puis vient dans celui d'Henri, s'assoit toujours à la même place et lit la presse pendant des heures... Il reste très mystérieux sur le motif de son séjour. Henri, qui n'est pas habitué à tant de mystère, est de plus en plus perturbé de ne pas être dans la maîtrise des choses. Et quand L'Inconnu se met à poser des questions sur les agissements des uns et des autres lors de l'Occupation, Henri se met rapidement sur la défensive. Une bourgade qui s'anime sous la plume authentique de son auteur, hésitant entre soif de modernité et attachement au passé. Un récit qui se passe à un moment charnière de l'histoire de cette ville (et donc de la France) avec l'ouverture de son premier supermarché, d'un diner américain en face du café traditionnel.

 🔎 Zoom  sur  l'auteur

Éric Bohème partage son temps entre le Berry, la Côte d’Ivoire et… bien d’autres lieux et pays, en bon bohémien.
Son premier roman Zone 4, a rencontré un franc succès auprès du public. 
Revisitant ses racines berrichonnes, ses textes ultérieurs renvoient à un univers provincial qu'il décrit avec originalité et sensibilité.

  
A Lire prochainement  sur  "Mine d'Infos" l'interwiev de Eric  Bohème








En pleine transformation, MGEN affirme sa position de première mutuelle des agents du service public







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Communiqué de presse 
16 janvier 2023 
 
 
 
 
 
 
 
En pleine transformation, MGEN affirme sa 
position de première mutuelle des agents du service public
 
Dans un contexte de transformation du secteur assurantiel, dominé par la réforme de la protection sociale complémentaire (PSC) des fonctionnaires, MGEN a entrepris des transformations profondes de son modèle économique, commercial et managérial. Le 16 janvier 2023, la mutuelle lance une campagne de publicité qui s’inscrit dans le déploiement d’une nouvelle stratégie de marque, premier marqueur de ces transformations. L’objectif : asseoir son image de mutuelle engagée, multi-spécialiste, et innovante au service des agents de toutes les fonctions publiques et réaffirmer sa place de leader.
 
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Accélérer les transformations pour relever le défi de la PSC
La réforme de la PSC, qui interviendra dès 2024 avec les premiers appels d’offres des ministères, prévoit un basculement des organisations publiques du monde des contrats individuels à adhésion facultative vers un modèle collectif obligatoire, à l’image de celui existant pour les salariés du privé. Ainsi, comme les autres mutuelles du service public, MGEN s’apprête à passer de plusieurs millions de contrats individuels à des contrats collectifs conclus avec des ministères.
 
Avec plus de 4,2 millions de personnes protégées, MGEN, est la première mutuelle des agents du service public : elle sera de fait la plus touchée par la réforme. Pour être prête à relever ce défi, elle a entrepris de grandes transformations internes comme l’adaptation de ses systèmes d’informations pour être en mesure de gérer des contrats collectifs à grande échelle, ou encore l’évolution de son réseau commercial et la réorganisation de ses centres de services pour toujours plus de proximité et de qualité de la gestion.
 
Pour Fabrice Heyriès, le directeur général de MGEN : « Servir ceux qui servent l’intérêt général est source de fierté pour nous chez MGEN. A travers cette nouvelle campagne, nous donnons la parole aux publics que nous protégeons : les agents de différentes fonctions publiques. Elle nous permet aussi de mettre en avant, pour la première fois, les solutions et les services qui, au-delà du cœur de nos activités de prestations assurancielles et d’offres de soins, font la différence dans le quotidien des agents du service public ».
 
 
Affirmer sa position de leader en protection santé et prévoyance à l’aune de la réforme
Dans ce contexte, MGEN a lancé en avril 2022 un grand chantier autour de sa stratégie de marque afin d’être reconnue comme la première mutuelle des agents du service public. Une nouvelle identité de marque, un nouveau discours, une nouvelle campagne sont les premiers marqueurs de la transformation de la mutuelle et en soutien à son projet stratégique, lancés le 16 janvier.
 
« Créée il y a 76 ans par des enseignants pour les enseignants, MGEN est aujourd’hui bien plus que la mutuelle des agents de l’Education nationale. Elle a su évoluer mais reste paradoxalement mal connue de ses publics, d’où les enjeux de cette campagne de publicité : valoriser l’accompagnement original, innovant et personnalisé que propose MGEN aux agents de toutes les fonctions publiques ainsi que moderniser son image dans le respect de l’histoire et des valeurs qui la nourrissent depuis toujours. L’objectif pour MGEN est de conforter sa place de mutuelle de référence des agents du service public », explique Matthias Savignac, le président de MGEN.
 
 
Une campagne publicitaire à la hauteur des enjeux
Dans cette campagne, MGEN dévoile sa nouvelle signature de marque : ”On s’engage mutuellement”, qui rappelle son engagement auprès de celles et ceux qui s’engagent eux-mêmes pour l’intérêt général au sein des services publics. Cette communication est aussi le reflet de sa raison d’être ‘Engagés pour le progrès social et la santé de tous’.
Trois films mettent en scène des agents du service public qui bénéficient de solutions originales, innovantes : Diane, professeure d’anglais ; Cyril, infirmier à l’hôpital, et Farah, chercheuse en biomédecine. Tous trouvent une réponse à leur situation de santé grâce à la mutuelle MGEN.
Cette campagne sera diffusée en trois vagues de trois semaines chacune (en janvier, mars et septembre), sur les grandes chaînes de télévision et déclinée en presse, affichage et réseaux sociaux.
 
Fidèle à son engagement en sport-santé de longue date, MGEN a également revisité le contenu du programme court, diffusé sur France Télévisions depuis 2020 chaque week-end en prime time, et rebaptisé « Les Etoiles du sport et de la santé ». A l’aune des JO 2024, les 50 nouveaux épisodes mettent en miroir le quotidien d’un grand champion du sport français comme Alain Bernard, Martin Fourcade, Jo Wilfried Tsonga, Marie-José Pérec... et celui d’un agent du service public (agent de service, agent de bibliothèque, assistant d'éducation, enseignant...).
 
 
 
Contact Presse : 
 
 
À propos de MGEN  
Fondée en 1946, MGEN est aujourd’hui la première mutuelle des agents du service public. Son positionnement unique en France lui permet de gérer l’assurance maladie et la complémentaire santé et prévoyance de plus de 4,2 millions de personnes, bénéficiaires d’un contrat individuel ou collectif. Au-delà d’être un guichet unique pour le remboursement des soins, MGEN accompagne globalement ses adhérents : de la prévention des risques pour leur santé physique et mentale, à leur prise en charge en établissement de santé.  Elle met en effet à la disposition de tous 1 700 structures de soin et d’accompagnement mutualistes qu’elle cogère et cofinance partout en France, dont 62 appartiennent à MGEN. Avec ses 10 000 collaborateurs et 3 500 militants, présents dans tous les départements français, le collectif mutualiste MGEN agit au plus près des adhérents, à chaque moment de leur vie, avec des offres personnalisées et des services innovants. Expert des enjeux spécifiques de santé et de qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) des agents, MGEN accompagne également les employeurs pour le bien-être des personnels et contribue ainsi à la performance globale et à l’attractivité du service public. Par son histoire et son modèle non lucratif, MGEN est un acteur de l’économie sociale et solidaire (ESS) reconnu pour son engagement dans les grands enjeux sociétaux, de l’accès à l’IVG hier à celui d’une fin de vie libre et choisie aujourd’hui. Depuis 2017, MGEN est aussi membre fondateur du Groupe VYV, premier acteur mutualiste de santé et de protection sociale en France. www.mgen.fr
 
Le Groupe VYV, Entrepreneur du mieux-vivre
Le Groupe VYV est le 1er acteur mutualiste de santé et de protection sociale en France. Autour de ses trois métiers (Assurance, Soins et accompagnement, Logement), le Groupe VYV développe des offres complètes et personnalisées pour accompagner et protéger tous les individus tout au long de la vie.
Le Groupe VYV œuvre au quotidien pour être utile à tous et à chacun : plus de 10 millions de personnes protégées, 73 000 entreprises clientes en santé et en prévoyance, plus de 19 000 collectivités territoriales et 14 ministères et établissements publics à caractère administratif. Acteur engagé, avec près de 45 000 collaborateurs et 10 000 élus, dont près de 2 600 délégués, le Groupe VYV innove et anticipe pour construire une société plus équitable et socialement responsable. Le Groupe VYV porte l’ambition d’être le groupe de référence de la santé et de la protection sociale, en incarnant un projet de performance solidaire pour demain.
En 2021, le chiffre d’affaires sur le périmètre combiné du groupe est de 9,9 milliards d’euros (hors CA du pilier logement). L’activité assurance représente 7,7 milliards d’euros dont 5,7 milliards d’euros de cotisations santé et 1,5 milliard d’euros de cotisations prévoyance. VYV3, l’offre de soins et d’accompagnement, est organisée autour des pôles soins, produits et services et accompagnement, et de ses 1 700 établissements et services dans 81 départements. En 2021, le volume d’activité consolidé généré s’élevait à 2,2 milliards d’euros.

 
 

Baromètre santé des fonctionnaires : l’analyse des réponses des adhérents de la MGEFI

Baromètre santé des fonctionnaires : l’analyse des réponses des adhérents de la MGEFI

Dans le but de prévenir et de gérer de manière globale les risques de santé et, à terme, de créer un guichet de santé unique, la Mutualité Fonction Publique Services * (MFP Services) a mené en 2011 une étude auprès de 15 700 agents de la fonction publique pour cerner la perception qu’ils ont de leur santé et d’identifier leurs attentes.

Cette étude est la première pierre d’un projet plus ambitieux encore : « prévention horizon 2013 » qui va permettre dès 2013, de mettre en œuvre un ensemble de mesures destinées à anticiper et donc gérer le risque santé : la prévention comme démarche de santé publique.

Le succès du baromètre auprès des adhérents de la MGEFI


Sur un échantillon de 2 600 adhérents mutualistes MGEFI, sollicités de façon aléatoire, 1 199 personnes ont répondu, soit de plus de 45 %. L’examen des questionnaires montre que la démarche de MFP Services répond à une véritable attente.

Une bonne attitude vis-à-vis de la santé

  • Les répondants MGEFI sont à 87,2 % satisfaits de leur état de santé et neuf sur dix évaluent leur qualité de vie de manière positive, une perception sur ces 2 points meilleure que celle de la population française.

Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer : les adhérents ont une bonne attitude générale vis-à-vis de leur santé. Ils se déclarent majoritairement à jour de leurs vaccins et disent accorder une confiance élevée aux professionnels (médecins et pharmaciens). Ils sont deux fois moins nombreux à prendre des médicaments non prescrits.

Des comportements favorables au maintien d’une bonne santé : une grande majorité des répondants jugent leur alimentation équilibrée et ils s’inscriraient dans des comportements à risque de manière moins prononcée vis-à-vis du tabac, du jeu et des drogues. Ainsi, 42,9 % n'ont jamais fumé de leur vie et 11,2 % sont des fumeurs habituels. En France, ce pourcentage est généralement supérieur à 30 %. En revanche, s'agissant de la dépendance à l'alcool, 10 % semblent présenter une addiction (deux fois plus d'hommes que de femmes), soit autant que parmi la population française.

Des disparités importantes

Ce bon bilan d'ensemble ne doit cependant pas occulter d'importantes disparités : ainsi, la perception de la maladie chronique (notamment cardiaque et métabolique) est beaucoup plus marquée chez les adhérents MGEFI que dans la population française.

  • Le baromètre santé laisse aussi apparaître un nombre important de répondants concernés par la perte d'autonomie : 10,3 % sont « aidés » et 12,9 % sont « aidants ».
  • Par ailleurs, plus d'un tiers se sent fréquemment stressé (les femmes se révélant plus sujettes au stress), moins satisfait de son sommeil et de son travail que la moyenne nationale, et estime que son travail a un effet sur sa santé.

Un besoin d'information et de prévention


Tout au long du questionnaire, les adhérents ont pu exprimer des attentes en matière d'informations et d'actions, parfois relatives à leur environnement professionnel. Parmi les personnes ayant déclaré avoir une maladie chronique, 49,8 % souhaitent obtenir des informations précises sur leur problème de santé et leurs médicaments.

  • 63,6 % des actifs MGEFI sont également intéressés par la mise en place d'ateliers de prévention et de promotion de la santé sur leur lieu de travail, ce qui laisse penser que les fonctionnaires gérés par la MGEFI sont bien plus demandeurs que l'ensemble des actifs français.


Ce sont les thématiques du stress, du travail sur écran et des troubles musculo-squelettiques qui sont le plus souvent évoqués. Plus du tiers des personnes interrogées souhaitent, par ailleurs, obtenir des informations sur l'alimentation. Quant à la prévention, 87,8 % souhaitent de l'information sur les dépistages, 61 % sur la maladie d'Alzheimer, et 48,5 % sur les risques cardiaques.

En conclusion


Ce premier baromètre santé (qui sera renouvelé tous les trois ans) a permis de recueillir des informations riches, diverses et de cerner une partie des attentes des adhérents. En ce sens, la MGEFI, qui initie déjà un certain nombre d'actions de santé publique à destination de l'ensemble de ses adhérents, actifs et retraités, mettra en place courant 2013, un plan d'action enrichi par les conclusions de cette enquête

Le profil des répondants MGEFI

  • 59,2 % de femmes et 40,8 % d'hommes.
  • 51,5 % ont plus de 60 ans.
  • 48,2 % sont des actifs et 51,8 % sont des retraités.
  • 41 % sont titulaires de catégorie B, 33,2 % sont titulaires de catégorie C et 25,8 % sont titulaires de catégorie A et A+.
  • 73,1 % déclarent avoir un accès facile à internet.



* MFP Services est délégataire de la gestion du régime obligatoire d'assurance maladie obligatoire pour 21 mutuelles de la fonction publique, dont la MGEFI.

  • Focus
    ACCÈS ABONNÉ
    09 / 01 / 2023
Communiqué de presse - SANTE MENTALE, VACCINATION, COVID, ADDICTIONS… LES FONCTIONNAIRES FACE AUX ENJEUX DE SANTE PUBLIQUE 
Interrogés sur les sujets de fonds de santé  publique (impact de la Covid 19, bien-être  mental,  vaccins,additions,alimentation et activité  physique... les fonctionnaires  lèvent le voile sur les problématiques de santé  rencontrées dans leur vie personnelle.
Perceptions, ressenti, attentes  et besoins des fonctionnaires  en matière de prévention  pour améliorer leur santé et identification des principaux  déterminants sur lesquels  il leur semble important  d'agir en priorité.

Recevoir  le communiqué  de  presse  de l'Urops
Patricia JAFFRÉ
Responsable  communication 
UROPS
09 70 17 31 85
pjaffre@urops-prevention.fr 

Bien-être au travail : 75% des agents de la Fonction Publique territoriale se déclarent satisfaits

Les principaux résultats du baromètre du bien-être au travail 2022

Chaque année depuis 2009, la MNT et La Gazette des communes publient le baromètre du bien-être au travail dans les collectivités locales. Les résultats de la 13e édition viennent de paraître ce lundi 7 novembre.

Publié le 8-11-2022

Santé, fatigue, stress, bien-être, rémunération, reconnaissance, télétravail, protection sociale… Ce baromètre a pour objectifs de mesurer, d’année en année, le ressenti des agents territoriaux sur leur bien-être et sur leurs conditions de travail, et d’apporter ainsi des clés aux collectivités sur les actions prioritaires à mener. Un peu plus de 4 700 agents, toutes catégories confondues (A, B et C), ont répondu, cette année, au questionnaire en ligne, du 29 août au 30 septembre 2022. Voici l’essentiel à retenir.

Service public

75 % des agents qui ont répondu à l’enquête sont satisfaits de travailler dans la fonction publique territoriale, notamment les agents de catégorie A (87 %). Ils étaient 79 %

. Et 85 % sont satisfaits de réaliser une mission de service public (83 % en 2021) : la grande majorité des agents sont donc toujours aussi fiers d’exercer leur métier !

75% des agents sont satisfaits de travailler dans la fonction publique territoriale

Stress

44 % des agents qui ressentent une pression excessive au travail déclarent mal gérer leur stress.

Rémunération

Comme en 2021, 27 % des agents jugent la rémunération comme l’élément le plus important pour leur épanouissement professionnel, devant l’équilibre vie professionnelle / vie personnelle (22 %), les relations avec les membres de leur équipe (14 %) et la reconnaissance (13 %).

Protection sociale

58 % des agents aimeraient pouvoir bénéficier d’une participation financière de la part de leur collectivité dans leur complémentaire santé (56 % en 2021). Et 84 % pensent que la réforme de la protection sociale complémentaire (PSC) des agents publics est prioritaire (87 % en 2021).

58% des agents souhaitent une participation financière à la complémentaire santé de la part de leur collectivité

En résumé

Cette année encore, les résultats de ce baromètre attestent la fierté des agents territoriaux à exercer une mission de service public. Mais ils montrent aussi, côté santé, que leur niveau de stress est toujours élevé, la fatigue physique et nerveuse a augmenté par rapport à l’année dernière. Malgré cela, pourtant, encore trop peu de collectivités mènent des actions de prévention auprès de leurs agents... Autres points à améliorer : la rémunération, la reconnaissance et les perspectives d’évolution professionnelle, toutes jugées trop faibles. Les agents territoriaux aimeraient bénéficier davantage d’engagements et de soutien financier de la part de leur collectivité (maintien de leur salaire, amélioration de la qualité de vie au travail, participation dans leur complémentaire santé, etc.).

Baromètre bien-être au travail 2022 - La Gazette - MNT
"Chiffres-clés du baromètre 2022 du bien-être au travail dans les collectivités locales"
1:25 | Baromètre bien-être au travail 2022 - La Gazette - MNT
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Communiqué de presse - SANTE MENTALE, VACCINATION, COVID, ADDICTIONS… LES FONCTIONNAIRES FACE AUX ENJEUX DE SANTE PUBLIQUE 
Interrogés sur les sujets de fonds de santé  publique (impact de la Covid 19, bien-être  mental,  vaccins,additions,alimentation et activité  physique... les fonctionnaires  lèvent le voile sur les problématiques de santé  rencontrées dans leur vie personnelle.
Perceptions, ressenti, attentes  et besoins des fonctionnaires  en matière de prévention  pour améliorer leur santé et identification des principaux  déterminants sur lesquels  il leur semble important  d'agir en priorité.

Recevoir  le communiqué  de  presse  de l'Urops
Patricia JAFFRÉ
Responsable  communication 
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dimanche 15 janvier 2023

C'est à lire 📚 Les enfants de Jaurès de Jean-Pierre Rioux

Résumé