Nora ANSELL-SALLES

mardi 18 février 2020

Le coup de griffe de Jacques Draussin...


Infolettre n° 369
mardi 18 fevrier 2020
Contact : Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com

L’effet zigounette

Personne, même le très satisfait de sa personne Benjamin Griveaux, ne mesurait sans doute l’effet papillon que l’exhibition turgescente d’une zigounette apparemment en pleine forme pouvait avoir, à la fois sur la politique de santé hexagonale et l’avenir de la capitale...

Pourtant, en 24 heures à peine, un candidat à l’Hôtel de ville de Paris a abandonné ses dernières espérances d’édile en même temps que les Français perdaient leurs – hypothétiques - dernières illusions envers la dignité du débat public.

Le système des vases communicants obéit à deux principes bien connus : celui de la mécanique des fluides depuis la Rome antique et celui de la boule puante numérique depuis l’Internet.

Tout est effectivement affaire de niveau et celui qu’avait atteint le candidat de la REM était sans doute suffisamment bas, dès avant la divulgation de ses démonstrations priapistes, pour que le siphon électoral se mette en action et appelle à l’inversion de flux.

Ce qui échappe en revanche à la mécanique des fluides, voire même selon certains à la logique politique, c’est qu’il faille aller chercher une ministre de la Santé submergée de dossiers brûlants pour s’engager dans une joute électorale à laquelle elle affirmait ne pas vouloir participer 48h auparavant [mais il s’agissait seulement de la deuxième position sur une liste d’arrondissement].

Si le vilain coronavirus veut bien rester tranquille, si Olivier Véran parvient à contenir la colère des personnels soignants, si le débat sur le système de retraite ne tourne pas à la foire d’empoigne parlementaire, si le dossier sur la dépendance n’est pas une nouvelle fois refermé, si le revenu universel d’activité parvient à voir le jour… alors on cessera certainement de reprocher à Agnès Buzyn d’avoir lâché la proie pour l’ombre ou de prétendre qu’elle a été sacrifiée pour la cause. On louera même son adresse stratégique. Mais c’est vrai, avec des si, on mettrait Paris en bouteille.

Jacques DRAUSSIN

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Consultante RP

mb@boracay-presse.com - 01 45 72 44 00

 

 






lundi 17 février 2020

connaissez-vous la plateforme Doctoome ?


Doctoome, la première plateforme de recommandations personnalisées de professionnels de santé

Dossier de presse

Janvier 2020

A l’heure du tout internet, et des technologies de plus en plus innovantes, le secteur de la santé se voit lui aussi bouleversé. Ainsi, la plateforme Doctoome se fait une place au coeur de l’e-santé depuis 2017 en proposant un service de recommandations personnalisées de professionnels de santé via sa plateforme. Lancée par Amélie Litrowski, la start-up Doctoome a mis en place un algorithme très efficace qui oriente ses membres vers le professionnel de santé qui leur correspond le mieux. Ainsi, Doctoome utilise la data pour orienter le patient vers le praticien qui lui correspond. Et tout le monde est gagnant : le professionnel de santé, dont le travail et l’expertise sont ainsi valorisés, et le patient, qui se voit proposer un profil qui est adapté à ce qu’il recherche.

Des valeurs qui donnent du sens à l'e-santé

Doctoome est une plateforme communautaire de recommandations personnalisées de professionnels de santé qui a pour vocation de permettre à chacun de trouver le praticien qui lui correspond le mieux grâce à un algorithme de matching.

La version grand public est entièrement gratuite et permet à chaque membre de créer sa communauté, de partager ses adresses médicales et le cas échéant de solliciter la communauté pour obtenir des recommandations pertinentes. Doctoome se construit et se développe autour de quatre valeurs essentielles : la communauté, la confiance, la digitalisation et le professionnalisme dans un seul but : permettre à chacun de trouver en un clic le professionnel de santé qui correspond le mieux à ses critères.

Doctoome au service des patients et des praticiens

Doctoome propose à ses utilisateurs deux types de services, ce qui lui permet de fournir une offre complète, qui s’adresse au plus grand nombre.

1 - Trouver un praticien

Grâce aux recommandations des membres Doctoome, l’algorithme oriente le patient vers le professionnel de santé le plus adapté en fonction du profil patient. C’est ainsi que le patient se voit proposer un ou plusieurs professionnels de santé en fonction des critères qu’il a renseigné dans son profil. C’est la grande force de Doctoome : grâce à sa communauté, la plateforme est capable de savoir quel praticien correspond le mieux à tel ou tel patient. L’avantage pour le patient : il évite ainsi beaucoup de mauvaises surprises. Pour le praticien, c’est également une vraie valorisation de son travail et son expertise : son expertise est mise en valeur, le patient est amené à se demander : « le postulat de ce médecin me correspond, il peut correspondre à quelqu’un qui me ressemble ». C’est une vraie valeur ajoutée.

2 - Recommander un praticien

Les membres Doctoome peuvent recommander un praticien pour aider les autres membres à trouver le praticien qui leur correspond le mieux. C’est cela qui permet ensuite à la communauté via le site et les réseaux sociaux de Doctoome de trouver le bon praticien en fonction de critères établis. Ce développement à double entrée permet de mettre en place un système vertueux qui incite à avoir confiance, à recommander et à prendre rendez-vous.

Doctoome s'adapte à tous les besoins

Un déménagement ? La plateforme propose de constituer une nouvelle équipe santé à son membre.

Un bébé arrive ? Doctoome aide les futurs parents à trouver les bons praticiens.

Un médecin traitant part à la retraite ? L’algorithme permet de trouver ceux qui acceptent de nouveaux patients.

Doctoome est capable de trouver, recommander, renseigner ses membres grâce à sa communauté forte.

Pour tester Doctoome, c'est par ici

Contacts presse

Camille Poignon - 06 21 23 23 59 - camille@camillepoignon.fr

Cécile Nony - 06 03 05 11 74 

connaissez-vous le Press club ?


Pas d'images ? Version web

VOUS QUI ETES LES PREMIERS A SAVOIR ET COMPRENDRE,
NE SOYEZ PAS LES DERNIERS A REJOINDRE LE PRESS CLUB

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2e MONDIAL APRES LE NATIONAL PRESS CLUB DE WASHINGTON.

Un lieu unique…
la « Maison des Journalistes » à Paris. 
Il accueille aujourd’hui plus de 370 journalistes membres.

Un lieu neutre…
où chacun peut côtoyer l’autre dans le plus grand respect de son indépendance.

Un lien privilégié…
dénominateur commun pour tous ces confrères qui aiment à se retrouver dans
« leur » maison pour le plaisir, ou pour trouver de l’information et des services

Le Press Club compte aujourd'hui parmi ses membres près de 700 journalistes, entreprises, institutions et ambassades, organise plus de 40 débats  et événements par an, sur différents thèmes d'actualité, ainsi que des formations (sécurisation des sources, filmer et monter avec un IPhone, conduite d'interview...). Il dispose d'un espace lounge et de co-working (Wifi gratuit, kiosque à journaux, AFP), de deux salons modulables et privatisables et d'un restaurant
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mardi 28 janvier 2020

1er baromètre de la location immobilière



 

 

Communiqué de presse - Baromètre immobilier

 

1er Baromètre de la location immobilière

 

Quelles régions attirent le plus de propriétaires ?

Dans quelles régions les loyers d'appartement, de studio ou de maison sont les plus élevés ?

Dans quelles régions les délais pour trouver un logement ou un locataire sont les plus courts ?

Dans quelles régions le ratio de solvabilité des locataires est le plus élevé ?

 

 

Paris, 27 janvier 2020

L'Agence Immobilière Blue dévoile son premier baromètre* national de la location immobilière. Des données nouvelles sur les disparités régionales en fonction de l'attractivité des biens, des loyers, des délais de mise en relation entre propriétaires et locataires ainsi que des seuils de solvabilité. Une analyse qui montre des différences importantes entre région. 

Lien officiel :https://www.lagenceblue.fr

 

*Méthodologie : baromètre établi à partir des données de plus de 500 000 locataires et plus de 30 000 propriétaires, répartis sur l'ensemble du territoire français jusqu'en décembre 2019, et issues des bases de données des enseignes Locat'me et Agence Immobilière Blue.

 

 

Quelles régions attirent le plus de propriétaires loueurs ?

Pour ce premier classement concernant les pourcentages de propriétaires proposant des biens à la location, la région Ile-de-France arrive sans surprise à la première place avec 18,1% d'attractivité. Elle est suivie par l'Occitanie avec 15,3% puis par la région Hauts de France avec 12,4%. Les trois dernières places sont réparties entre la Normandie (3,9%), les Pays de la Loire (2,4%) et la Corse (1,9%) qui ne semblent pas séduire les propriétaires.

 

 

Classement du nombre de propriétaires loueurs par région

Classement

Régions

Pourcentages de propriétaires

N°1

Île-de-France

18,1%

N°2

Occitanie

15,3%

N°3

Hauts de France

12,4%

N°4

Provence-Alpes-Côte-D'azur

10,1%

N°5

Auvergne-Rhône-Alpes

8,9%

N°6

Bretagne

7,1%

N°7

Nouvelle Aquitaine

6,2%

N°8

Bourgogne-Franche-Comté

5,5%

N°9

Centre Val de Loire

4,9%

N°10

Grand Est

3,9%

N°11

Normandie

3,5%

N°12

Pays de la Loire

2,4%

N°13

Corse

1,9%

 

 

TOP 3 des régions aux loyers les plus élevés

En ce qui concerne les répartitions des loyers par régions, le paysage change considérablement. La région Ile-de-France reste encore à la première place avec 13% de loyers élevés pour les appartements, 12% pour les maisons et 14% pour les studios mais la deuxième place est cette fois prise par la région Provence-Alpes-Côte-D'azur qui enregistre 10%de loyers élevés pour les appartements, 11% pour les maisons et 10% pour les studios. Enfin, c'est l'Auvergne-Rhône-Alpes qui prend la troisième place du podium avec 9%de loyers élevés pour les trois types de locations.

 

"La tête du classement des régions par volumes de loyers est logiquement occupée par les régions qui ont les plus fortes tensions locatives et ceci quel que soit le type de logement recherché ", a commenté Antoine Marck - Président / CEO de l'Agence Immobilière Blue.

 

 

TOP 3 des régions ayant les loyers les plus élevés

Classement

Régions

Types de biens

Pourcentages

(loyers supérieurs à la moyenne nationale)

N°1

Île-de-France

Appartements

13%

Maisons

12%

Studios

14%

N°2

Provence-Alpes-Côte-D'azur

Appartements

10%

Maisons

11%

Studios

10%

N°3

Auvergne-Rhône-Alpes

Appartements

9%

Maisons

9%

Studios

9%

 

 

Classement des régions par délais de recherche de logement

Un locataire trouve un logement 3 fois plus vite en Centre Val de Loire qu'en Ile-de-France !

En effet, lorsque l'on analyse les délais de recherche de logement, l'Ile-de-France perd vite la première place et arrive avant-dernière du classement avec plus de 40 jours. C'est la région Centre Val de Loire qui enregistre le délai le plus court avec 13 jours seulement, suivie par la Bourgogne-Franche-Comté avec 17 jours et les Pays de la Loire avec 18 jours.

 

Selon Antoine Marck - Président / CEO de l'Agence Immobilière Blue : "En toute logique, le podium est occupé par les 3 régions ayant une tension locative parmi les plus faibles de France. Au contraire de l'Île-de-France qui est caractérisée par son marché locatif tendu et occupe ainsi l'avant dernière place."

 

Classement régional des délais de recherche d'un bien par les locataires

Classement

Régions

En nombre de jours

N°1

Centre Val de Loire

13

N°2

Bourgogne-Franche-Comté

17

N°3

Pays de la Loire

18

N°4

Hauts de France

20

N°5

Bretagne

21

N°6

Nouvelle Aquitaine

22

N°7

Occitanie

24

N°8

Auvergne-Rhône-Alpes

26

N°9

Provence-Alpes-Côte-D'azur

32

N°10

Normandie

38

N°11

Île-de-France

40

N°12

Grand Est

44

N°13

Corse

45

 

 

Classement des régions par délais de recherche de locataire

 

C'est en Auvergne-Rhône-Alpes que les propriétaires ont le plus de chance de trouver rapidement un locataire : en moyenne en moins de 32 jours. La région est juste devant l'Ile-de-France qui enregistre 33 jours de délais, juste devant les Pays de Loire avec 36 jours. En revanche la Bretagne semble plus compliquée avec 62 jours de délais en moyenne, soit deux fois plus que dans les régions en tête du classement.  


"Si les régions Ile de France et Auvergne Rhône Alpes, majoritairement représentées par Paris, Lyon et leur banlieue respectives, sont les régions où le délai moyen de mise en location est le plus court, ceci est principalement dû au déséquilibre flagrant entre l'offre et la demande", a relevé Antoine Marck - Président / CEO de l'Agence Immobilière Blue.

 

Classement régional des délais de recherche d'un locataire

Classement

Régions

En nombre de jours

N°1

Auvergne-Rhône-Alpes

32

N°2

Île-de-France

33

N°3

Pays de la Loire

36

N°4

Hauts de France

40

N°5

Nouvelle Aquitaine

40

N°6

Centre Val de Loire

43

N°7

Provence-Alpes-Côte-D'azur

45

N°8

Normandie

45

N°9

Occitanie

45

N°10

Grand Est

47

N°11

Bourgogne-Franche-Comté

52

N°12

Bretagne

62

N°13

Corse

63

 

 

 

TOP 3 des régions par solvabilité

En revanche, rien ne va plus pour la solvabilité des locataires. C'est en effet la région Grand Est qui arrive première du classement avec un ratio de 5,7 (le locataire gagne 5,7 fois plus que le loyer demandé). Le Centre Val de Loire est la deuxième région ayant le seuil de solvabilité le plus élevé avec un ratio de 4,9, exæquo avec la Bourgogne-Franche-Comté. En revanche, les locataires d'Ile-de-France ne gagnent que 3,7 fois plus que les loyers proposés et arrivent ainsi à la dixième place, juste devant ceux des régions Hauts de France, Provence-Alpes-Côte-D'azur et Corse avec 3,6.

 

 

Antoine Marck - Président / CEO de l'Agence Immobilière Blue révèle que « ces écarts importants des ratios de solvabilité s'expliquent en grande partie par des loyers beaucoup plus bas dans certaines régions et qui compensent ainsi des salaires moyens ».

 

 

Classement régional de solvabilité

Classement

Régions

Ratios moyens*

(revenu net mensuel cumulé divisé par le loyer)

N°1

Grand Est

5,7

N°2

Centre Val de Loire

4,9

N°3

Bourgogne-Franche-Comté

4,9

N°4

Pays de la Loire

4,7

N°5

Bretagne

4,6

N°6

Normandie

4,6

N°7

Auvergne-Rhône-Alpes

3,9

N°8

Nouvelle Aquitaine

3,9

N°9

Occitanie

3,9

N°10

Île-de-France

3,7

N°11

Hauts de France

3,6

N°12

Provence-Alpes-Côte-D'azur

3,6

N°13

Corse

3,6

 

(*Ratio calculé en fonction des moyennes régionales des revenus nets cumulés par foyers et des budgets maximums de loyers demandés)

 

 

L'Agence Immobilière Blue en 3 chiffres

Plus de 5000 mandats / annonces diffusées

Plus de 20000 Visites organisées

Plus de 3000 dossiers de locataires vérifiés

 

 

 

A propos de L'Agence Immobilière Blue

Lancée en juillet 2017 par Antoine Marck (Président - Directeur commercial) et Olivier Picard (Directeur opérationnel), l'Agence Immobilière Blue réinvente la location immobilière longue durée partout en France en proposant une expérience 100% digitale augmentée de l'intervention et du soutien de vrais agents immobiliers. L'Agence Immobilière Blue appartient à Locat'me, plateforme de location immobilière longue durée entre particuliers créée en juillet 2013. Fin 2019, l'Agence Immobilière Blue compte 10 salariés et enregistre 5000 mandats / annonces diffusées, plus de 20000 visites organisées et 3 000 dossiers de locataires vérifiés.

L'Agence Immobilière Blue se charge de la mise en location (rédaction des annonces, reportages photos, diffusion sur tous les portails web cibles, sélection des candidatures, organisation des visites, collecte des pièces du dossier, rédaction du contrat de bail, états des lieux, etc.) ainsi que de la gestion locative dont l'avancement des loyers sur fonds propres, la suppression des retard de paiement, des décalages de trésorerie ou des délais des assurances loyers impayés.

Plus d'informations : https://www.lagenceblue.fr

 

 

 

 

 

 

CONTACT PRESSE

Gildas Piquet-Friboulet - gildas@buzzpress.fr - 06 19 93 58 32


C'est à lire : le coup d3 griffe de Jacques Draussin...


Infolettre n° 366
mardi 28 janvier 2020
Contact : Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com

Zoonoses, viroses, psychoses et autres choses

Hier encore, grippe aviaire ou SRAS tenaient dans tous les media la chronique d’une mort collective annoncée… heureusement jamais constatée. Aujourd’hui, même si l’animal probablement à l’origine de la contagion n’est pas encore désigné, le spectre du « coronavirus 2019-nCoV » plane au-dessus de nos têtes comme une colonie de chauves-souris.

Comment naissent les épidémies ? Personne ne doute plus désormais que les zoonoses [maladies transmises des vertébrés à l’Homme] puissent parfois rendre moins sympathiques les relations entre espèces animales et espèce humaine. Mais il ne s’agit pas pour autant de crier haro sur le baudet et d’imputer à d’innocentes bestioles la responsabilité de tous les maux que nous refilons très bien nous-mêmes à nos congénères.

L’actualité nous enseigne que de nouveaux défis sont lancés en permanence aux systèmes de santé publique, aux médecins, aux vétérinaires, aux biologistes.

Le coronavirus new trend constitue depuis une semaine la parfaite illustration de la difficulté d’évoquer un risque sanitaire et la façon d’y répondre sans provoquer immédiatement un effet de panique collective. Car, c’est un classique de santé publique : les psychoses se propagent toujours plus vite que les viroses.

Les épidémies ont en commun avec les rumeurs leur capacité à circulerPourtant, tout devrait les séparer : la rumeur naît on ne sait où, l’origine d’une épidémie finit toujours par être définie. La rumeur se répand par le bouche à oreille, désormais virtuel, l’épidémie toujours par contact direct, jamais via Facebook, Twitter, Instagram ou BFM.

C’est vrai, on ne sait pas quelle ampleur prendra ce sino-coronavirus. On sait déjà en revanche que l’épidémie de grippe saisonnière bat son plein en France et que les quelque 8 000 à 10 000 décès qu’on en attend cette année encore devraient suffire à nourrir notre propension à psychoter.

Jacques DRAUSSIN

c


audition de Gérarld Darmanin au Sénat


Sénat - Commission des Finances
AUDITION CAPTÉE ET OUVERTE À LA PRESSE
La commission des finances du Sénat entend

mardi 28 janvier 2020, à 19 h 30, salle Clemenceau,
M. Gérald DARMANIN, ministre de l’action et des comptes publics,
sur les résultats de l'exercice 2019,


 Cette audition est ouverte à la presse.

Les journalistes sont invités à s’inscrire auprès de la direction de la communication (presse@senat.fr).

Le jour de l’audition, les journalistes sont invités à se présenter au 15ter rue de Vaugirard, munis d’une pièce d’identité et de leur carte de presse.


Ces réunions seront diffuséesen direct sur le site du Sénat puis disponibles envidéo à la demande.

CONTACT PRESSE : CLOTHILDE LABATIE - DIRECTION DE LA COMMUNICATION 
presse@senat.fr • +(33) 1 42 34 25 38
Accès aux évènements ouverts à la presse sur présentation d’une carte de presse
en cours de validité (CCIJP ou Ministère des Affaires étrangères)
Le Sénat sur Facebook   Le Sénat sur Twitter   Le Sénat sur Instagram   Le Sénat sur DailyMotion   Le Sénat sur Linkedin


Plan d'action de la Haute autorité de santé pour les médicaments innovants


COMMUNIQUE DE PRESSE
 
Saint Denis La Plaine, le 27 janvier 2020 
 
La HAS présente son plan d'action pour les médicaments innovants
 
Les innovations médicamenteuses de ces dernières années et des prochaines portent un espoir inédit pour les malades : guérir d'un cancer ou d'une maladie jusque-là incurable. Une révolution en médecine qui n'avait pas connu de telles perspectives depuis longtemps. Mais ces médicaments arrivent alors que subsistent beaucoup d'incertitudes, après des développements cliniques courts, sur de petits échantillons de malades. L'enjeu est crucial : permettre l'accès à ces traitements tout en s'assurant que les promesses sont effectivement tenues. Pour y parvenir, la HAS a élaboré un plan d'action pour les médicaments innovants afin de s'adapter au nouveau contexte et de gagner en agilité dans ses modes d'évaluation.
 
Thérapies ciblées, immunothérapie, thérapies géniques ou cellulaires, les progrès réalisés ont depuis quelques années ouvert la voie à l'arrivée de nouveaux traitements médicamenteux prometteurs : certains permettent de prolonger la vie des patients dont le pronostic vital était jusque récemment plus qu'engagé (mélanomes), d'autres visent la guérison de maladies graves et notamment de certains cancers (leucémie, lymphome, …). Les patients souhaitent en bénéficier vite et cette attente est légitime. Cet accès rapide aux traitements innovants est une réalité en France, notamment grâce au dispositif des autorisations temporaires d'utilisation (ATU).
L'espoir né de ces thérapies, nous le partageons tous. Mais partout dans le monde, l'enjeu pour les agences d'évaluation comme la HAS, c'est aussi de suivre ces innovations à fort potentiel, de les surveiller et d'être en capacité de les réévaluer rapidement pour vérifier que les promesses sont tenues sur du plus long terme. En effet, ces médicaments sont mis à la disposition des malades de manière précoce. Et leur développement non conventionnel – principalement sur la base d'études non comparatives menées sur de petits effectifs de malades – génère des incertitudes qu'il est nécessaire de lever en parallèle de leurs premières années d'utilisation : quels sont les patients qui répondent aux traitements ? Quelles sont leurs toxicités et comment les anticiper ? Quelle est leur efficacité en vie réelle ? Quelle est leur place dans la stratégie thérapeutique ? Mais aussi quelles évolutions de l'organisation des soins sont nécessaires ?
 
Faire le pari de la prise en charge précoce impose d'adapter nos modes d'évaluation
Le nombre et la nature de ces médicaments questionnent les modèles d'évaluation et les institutions qui en ont la charge, dont la HAS, doivent y répondre ensemble. L'importance du sujet mérite de la transparence sur le parcours d'évaluation de ces produits, d'autant que les prix revendiqués par les laboratoires sont très élevés et toujours en hausse, ce qui pose la question de la soutenabilité financière de leur prise en charge.
La HAS a travaillé et continue de le faire avec tous les acteurs impliqués : Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM), ministère, industriels, professionnels de santé, homologues internationaux sans oublier les patients qui doivent pouvoir contribuer à répondre à nos questionnements.
Evaluer ces médicaments pour favoriser l'accès de tous les patients aux innovations via leur prise en charge c'est aussi faire la distinction entre les innovations décisives et les simples nouveautés. Pour y parvenir, la HAS publie le plan d'actions qu'elle a élaboré pour être au rendez-vous de l'innovation.
 
Le plan d'action de la HAS pour rester au rendez-vous de l'innovation
1. Rendre des avis conditionnels, le temps de lever les incertitudes
 
2. Suivre les médicaments en vie réelle pour vérifier les promesses initiales
 
3. Renforcer l'agilité de la HAS pour mieux accompagner l'innovation
a. Se concentrer sur des évaluations à forte valeur ajoutée
​b. Développer les rencontres précoces pour accompagner les développements cliniques
c. Promouvoir les procédures d'évaluation accélérées (dites de « fast-tracking »)
d. Améliorer l'efficience collective
 
4. Impliquer systématiquement les patients et usagers 
 
5. Renforcer la transparence
a. Sur les délais
b. Sur les études post-inscription
 
6. Renforcer la coopération européenne pour mutualiser les savoirs
 
 
HAUTE AUTORITE DE SANTE
Responsable du service presse :
Florence GAUDIN
Contact presse :
Marina MALIKITE
01 55 93 73 52

mardi 21 janvier 2020

AIDE ACTIVE A MOURIR: qu'elle est votre position ?

https://twitter.com/minedinfos/status/1219501480601948161?s=19

Lire la suite de Thierry Beaudet publié dans le JDD ce week-end :
https://twitter.com/ZOOM_Actus/status/1219494097817391104?s=19

C'est à lire et méditer...


TRIBUNE. "L'aide active à mourir, un débat nécessaire"

Thierry Beaudet, président de la Mutualité française, signe une tribune pour appeler à ouvrir un débat parlementaire sur la fin de vie.

Thierry Beaudet, président de la Mutualité française.
Thierry Beaudet, président de la Mutualité française. (Sipa)
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Voici la tribune de Thierry Beaudet, président de la Mutualité Française, au sujet de la fin de vie : "La révision de la loi bioéthique explore en ce moment certains territoires touchant au droit à la vie, voire à la vie 'augmentée' ou 'accompagnée' : PMA pour toutes les femmes et intelligence artificielle. Elle y apporte des réponses empreintes des valeurs propres à notre République pour offrir plus de liberté et plus d’égalité. Nous nous en réjouissons. Pour autant, à mon sens, elle demeure incomplète en laissant de côté une question actuelle et fondamentale : le droit de choisir une fin de vie digne.

Pour des raisons culturelles ou cultuelles, la fin de vie en France, et a fortiori son accélération volontaire pour des motifs thérapeutiques, reste un domaine interdit. La mort serait un mystère intouchable, en débattre serait inconvenant. Face à la douleur ou à une dégradation physique vécue comme insupportable et humiliante, notre société décide de facto qu’il faut se faire disciple de Sénèque et se taire pour rester digne. Ou, pour les familles et le corps médical, vivre le traumatisme des prétoires et de l’exposition malsaine que cela engendre.

Le droit à la fin de vie assistée progresse trop lentement

Le droit à la gestation - son contrôle comme son accomplissement - s’est heureusement étendu. Peu à peu des limites et des tabous sont tombés. A contrario, le droit à la fin de vie assistée progresse trop lentement, le plus souvent en réaction à des situations dramatiques.

Bien sûr, le Code de déontologie médicale (article 37), le Code de santé publique (article L 1111-4) et les lois Leonetti de 2005, puis Leonetti-Claeys de 2016 créent et élargissent les droits des malades et des personnes en fin de vie. Sont visés les objectifs de soulager la douleur, d’éviter une obstination déraisonnable, de respecter durablement la volonté de la personne malade ou d’une personne de confiance par le biais des directives anticipées, de développer des soins palliatifs jusqu’à la sédation profonde.

Mais, contrairement à certains pays voisins, aucun de ces textes ne traite de l’aide active à mourir. Et les débats du CCNE (Comité consultatif national d’éthique) préalables à la révision de la loi bioéthique ont écarté d’emblée cette option.

Avec l’augmentation de la durée de la vie, [cette question] se posera de manière lancinante

Or cette question mérite d’être débattue au nom de la responsabilité. Avec l’augmentation de la durée de la vie, elle se posera de manière lancinante. Elle s’imposera aux personnes concernées, bien sûr, mais aussi à leurs familles, à leurs médecins. Elle s’imposera à notre société. Mais toujours avec le risque de la fragmenter et d’alimenter la chronique si on n’y remédie pas avant.

Cette question mérite également d’être débattue au nom de la dignité.

Il y a plusieurs façons de comprendre la dignité, qui peuvent d’ailleurs être antagonistes.

Il en est une qui fait de "la vie" une vertu cardinale, un principe intouchable. Celle-ci restreint la liberté individuelle face aux aléas de la vie, y compris ceux qui conduisent à une douleur ou à une situation inhumaines. Cette acception de la dignité interdit de modifier par quelque manière que ce soit le cours de la vie, aussi accidenté et insupportable soit-il.

Il est une autre acception de la dignité qui, au contraire, revendique l’autonomie et le libre arbitre face à ces mêmes aléas. Cette acception invite à intervenir - par la science et la médecine - à tous les moments de la vie, de la naissance à la mort. C’est cette acception que je défends.

Les pays voisins qui se sont engagés dans cette voie peuvent être une source d’inspiration

C’est au nom de cette dignité et de cette autonomie que des mutualistes ont été pionniers en développant l’accouchement sans douleur, en permettant aux femmes en situation de handicap de vivre une maternité heureuse et que, plus largement, ils ont milité pour que femmes et hommes puissent disposer librement de leur corps.

C’est au nom de cette dignité et de cette liberté qu’il me semble nécessaire qu’un débat sur l’aide active à mourir soit ouvert. Les pays voisins qui se sont engagés dans cette voie peuvent être une source d’inspiration pour le nourrir. La Mutualité Française, par le biais de son espace fédéral d’éthique, s’est emparée de cette question et va l’instruire au premier semestre de cette année.

Pour ma part, je plaide pour une solution de liberté qui laisse à chacun le choix d’une fin de vie digne. Et si une réforme allait dans ce sens, alors je suis sûr que des mutuelles se feraient encore pionnières en créant les lieux et les conditions permettant d’exercer cette liberté."

 
Unmute

mardi 7 janvier 2020

c'est à lire: le coup de griffe de Jacques Draussin


Infolettre n° 363
mardi 7 janvier 2020
Contact : Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com

Un bien joli compte de Noël...

C’est vrai, cette année, on n’espérait guère qu’un seul miracle de Noël, sous forme de trains et de métros retrouvant pour quelques jours leur fonction originelle. Hélas, le lobby des confiseurs, habituellement si puissant en cette saison de fête, n’a pas vraiment donné toute sa mesure et nombre de familles ont dû faire réveillon par procuration pour cause de grève par précaution.

Pas facile, dans ces conditions, de trouver dans l’actualité un sujet joyeux qui nous aurait fait oublier nos turpitudes piétonnières et permis d’écrire quelques lignes tracées d’une plume trempée dans l’enthousiasme scientifique et la confiance en la nature humaine.

Pourtant, on y a cru. Quasiment la veille du 25 décembre, fête de la nativité et donc aussi des enfants, Avexis, filiale biotech du grand laboratoire suisse Novartis, a annoncé une initiative qu’on a cru être, l’espace d’un instant, d’une générosité exceptionnelle.

Il s’agissait de mettre à disposition gratuitement le seul traitement à ce jour permettant de guérir l’amyotrophie spinale (AMS) de type 1, une maladie génétique rare et fatale chez les bébés. Chaque année, 6 000 d’entre eux en sont frappés dans le monde et sont condamnés à une perte graduelle de leurs facultés de se mouvoir, de parler, d’avaler, puis de respirer.

Pourquoi a-t-on cru à un geste de générosité ? Parce que le traitement en question, le Zolgensma, est tout simplement le plus cher du monde : 2,125 millions de dollars la dose. Un prix démesuré mais qui permet de guérir l’AMS infantile via l’administration d’une injection unique.

Hélas, poursuivant un objectif difficile à classer dans la catégorie philanthropie débridée, la filiale de Novartis a annoncé que son offre ne concernerait qu’une centaine de petits malades… et que leur sélection s’effectuerait par tirage au sort !

Sont donc éligibles des bébés de moins de deux ans vivant dans un pays où la thérapie n’est pas encore approuvée par les autorités locales. Une façon comme une autre de forcer la main aux gouvernements qui rechigneraient encore à reconnaître des traitements hors de prix pour des pathologies hors normes.

La technique marketing n’est pas vraiment subtile, elle oscille entre les repas minceur de Bernard Canetti [« On est tellement sûrs que ça va marcher pour vous qu’on est prêts à vous offrir la 1ère dose »] et le classique échantillonnage sélectif dans les zones de chalandise [« L’essayer, c’est l’adopter »].

Si le Zolgensma est incontestablement innovant, on peut quand même se demander si la communication qui l’accompagne en l’occurrence est à la hauteur des espoirs que suscite son efficacité...

Faire de la vie d’un enfant le gros lot d’un sweepstake où les perdants n’auront probablement pas la chance de rejouer n’incite décidément pas à continuer à croire au Père Noël.

Jacques DRAUSSIN

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