Nora ANSELL-SALLES

mardi 26 mars 2019

Précarité sociale


En France, les taux de non-recours aux aides sociales dépassent les 40 % sur certaines aides et le manque à gagner représente plusieurs centaines d’euros par foyer. Il existe en effet plus de 200 dispositifs. De la méconnaissance de la loi aux nombreux papiers à envoyer, en passant par certaines procédures complexes, il est très difficile de s’y retrouver. « Depuis 2012, Aide-sociale.fr vise à simplifier les démarches administratives pour permettre au plus grand nombre de faire valoir leurs droits. Notre nouveau simulateur est un outil puissant capable de déterminer, en quelques minutes, toutes les prestations qu’un citoyen peut demander », signale le fondateur Johan Hallef dont le site dépasse régulièrement le million de visiteurs uniques chaque mois.

La plateforme Aide-sociale.fr permet chaque année à des milliers de personnes de découvrir des prestations auxquelles elles avaient droit, mais dont elles ignoraient l’existence.
 
Logement, santé, chômage, transport, famille, éducation, loisir, vacances… tous les domaines sont concernés, quel que soit le profil de l’internaute (demandeurs d’emploi, salariés, retraités, étudiants…)
 
100 % gratuit, il se base sur les critères officiels d'attribution. Depuis quelques jours, ses fonctionnalités et son efficacité ont été étendues. Vous pouvez tester le simulateur en cliquant sur le lien ci-dessous et/ou regarder la vidéo d’explication du simulateur.

Sondage : Quid de la liberté sexuelle des jeunes femmes en 2019


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Sondage

« Liberté sexuelle des jeunes femmes en 2019 » 

par le laboratoire TERPAN

 

 
Faire de la sexualité des femmes un sujet jouissif, et pas le théâtre d'affrontements. Affirmer leur droit au plaisir, à la jouissance, de toutes les manières possibles et imaginables ??? mais sans injonctions. Affirmer leur légitimité à avoir du désir ou à ne pas en avoir, assumer celui-ci, le revendiquer !
 
Le laboratoire Terpan a voulu connaitre la liberté sexuelle des jeunes filles en 2019 et est parti à la rencontre de plus de 200 jeunes filles entre 12 et 20 ans à travers toute la France. A quel âge ont-elles eu leur 1errapport sexuel ? Ce dernier était-il consenti ? Ont-elles ressenti du plaisir ? Se sont -elles protégées ?
 
Liberté sexuelle des jeunes filles en 2019, un sujet tabou ?
 
Plus de 70% des jeunes filles de 12-20 ans interrogées ont déjà eu un rapport sexuel. Plus de 14% entre 10 et 14 ans ont déjà eu un rapport sexuel, plus de 40% entre 14 et 16 ans. Et 54% de ces jeunes filles à avoir eu un rapport sexuel avant 16 ans n'étaient pas en couple.


« L'adolescence constitue une période clé d'expérimentation et d'apprentissage des interactions sociales entre les individus notamment des sentiments amoureux et des relations sexuelles qu'ils expérimentent de plus en plus jeunes » explique leLaboratoire Terpan. « C'est donc le moment pour les informer, à ce qu'ils comprennent et identifient les risques et s'approprient durablement les notions de prévention, de respect de l'autre et de son propre corps. C'est à cette période que se construisent les représentations liées à la sexualité. Il est important de les aider à acquérir les clés pour effectuer des choix éclairés et adaptés dans les situations qu'ils sont ou seront amenés à vivre. Cette période est d'autant plus essentiel en matière de prévention qu'elle est le plus souvent, pour l'adolescent, nourrie de curiosité et d'une volonté de découvertes ».
Le Laboratoire Terpan a également voulu connaitre les raisons ou motivations de leur première expérience sexuelle. Pour 62% des jeunes filles interrogées, l'envie les a poussé à avoir un 1errapport sexuel, suivi par l'amour pour 42% , la curiosité pour 28%, mais lacontrainte ou la menace pour 7% d'entre elles.
Et elles sont plus de 16% à répondre que leur 1er rapport n'était pas consenti.
Sur la question du plaisir, elles sont plus de 54% à n'avoir ressenti aucun plaisir lors de leur premier rapport, par stress et appréhension pour plus de 40% d'entre elles, par douleur pour plus de 27%, et 22% des jeunes filles affirment que leur partenaire ne pensait qu'à son propre plaisir ou était trop brusque pour 12% des répondantes.


Elles sont plus de 40% à ne pas s'être protégées lors de leur 1errapport.
Les raisons : 54% d'entre elles n'avaient pas de moyens de protection ce jour-là, 29% souhaitaient avoir plus de plaisir, et 10% des interrogées n'avaient simplement pas envie de se proteger. 
Au-delà, elles sont plus de 42% à ne pas avoir utilisé un moyen de contraception.
Les raisons : pas de contraception ce jour-là, ou pas pensé pour 32%. Et plus de 34% répondent qu'elles ou leurs partenaires n'en voulaient tout simplement pas.
24% des interrogées ont eu recours à la contraception d'urgence.
31% des jeunes filles confirment ne pas être informées ou sensibilisées sur les questions des IST/MST et 33% ne pas être informées et sensibilisées sur les moyens de protection et de contraception.
Elles sont d'ailleurs plus de 40% à ne pas avoir été vaccinée contre le papillomavirus humain.
« Les jeunes connaissent la théorie mais ne savent pas la mettre en pratique pour se protéger...Contrairement aux plus de 35 ans, qui ont démarré leur vie sexuelle quand le sida était encore une maladie mortelle, les adolescents d'aujourd'hui appartiennent à la «génération médicament». Et leur regard sur le VIH a changé » explique le Laboratoire Terpan. « Il est plus que primordial de remobiliser les actions de prévention. Mais entre tous les sujets polémiques de ces dernières années : mariage pour tous, polémiques sur le genre ou crispation religieuse, parler de sexualité à l'école semble être plus compliqué aujourd'hui qu'il y a vingt ans ».
 


Depuis leur premier rapport, elles sont plus de 23% à avoir eu au moins 5 partenaires (et elles sont 34% entre 1 à 3 partenaires).
Les idées reçues, les peurs et les fantasmes autour de la sexualité des jeunes sont nombreux. Au carrefour de toutes ces anxiétés se trouve la pornographie, dénoncée comme le danger par excellence pour la jeunesse. Lesondage du laboratoire Terpan révèle que pour 28% des jeunes filles interrogées le rapport sexuel est basé sur l'acte en lui-même en mode porno, 15% sur le plaisir de l'autre.
Plus de 36% d'entre elles confirment que les sites porno influencent leurs rapports sexuels et plus de 37% déclarent avoir rarement voir jamais de plaisir lors de leurs rapports sexuels.


Plus de 53% des jeunes filles sondées affirment que leurs partenaires ne connaissent pas l'anatomie féminine et les points d'orgasme. Elles sont d'ailleurs plus de 30% à ne pas les connaitre non plus.
Un résultat qui fait écho au choix des éditions Magnard de représenter le clitoris pour la 1ère fois dans un manuel scolaire il y a deux à peine. « Si l'on parle si peu du clitoris, c'est parce que les manuels scolaires et les séances d'éducation à la sexualité laissent une trop grande place à l'appareil génital masculin, au détriment du féminin », rappelle lelaboratoire Terpan. « L'éducation à la sexualité joue un rôle essentiel dans la connaissance de son corps et est une occasion d'être informé.e, de connaitre son corps, de faire ses choix... C'est le seul moyen de protection à l'initiative des femmes! »
 
Pour plus de 45% des jeunes filles interrogées, l'évolution de la liberté sexuelle des filles avancent doucement, ou est encore un sujet tabou pour 37% d'entre elles.


En ce qui concerne leur propre sexualité, elles sont plus de 34% à dire qu'il y a encore du travail, 16% à être mal à l'aise et plus de 14% à trouver que leur sexualité n'est pas importante.
A propos du Laboratoire Terpan
Expert de la prévention, Terpan est un laboratoire français présent sur le terrain qui travaille à la fois avec les collectivités et le grand public. Terpan conçoit, fabrique et distribue des préservatifs masculins et est le distributeur exclusif de préservatifs féminins en France. www.terpan.fr

CONTACT PRESSE

 
 

Actualité Afrique

COMMUNIQUE PRESSE -du 22 mars 2019-
DE ASSOA ADOU
Secrétaire général du FPI
https://drive.google.com/file/d/0B-5ybaP8DdwbNFZ4V2dFb1ZYNUFzdkRYMS04eVZOcEZXZlNR/view?usp=drivesdk

Un support à découvrir et faire connaître


 
Date :        25/03/2019 06:30 
Objet :        [NEWSLETTER] Professionnels de santé et réformes - Fonds Avenir Masfip - Europe sociale - Lettre Espace Social Européen du 25/03/19 

Si vous ne parvenez pas à lire cet e-mail, cliquez ici

 



 

 

Lundi 25 mars 2019 - Lettre N°1090

 



 
54% des professionnels de santé défavorables à la création d’assistants médicaux Dans le cadre du Grand débat national, le Groupe Profession santé (Le Quotidien du Médecin, Le Quotidien du Pharmacien, le Généraliste, Décision & Stratégie santé, etc.) publie ce matin une grande enquête réalisée par Odoxa auprès de 3 4000 professionnels de santé. 

Un des volets est consacré à laconnaissance de la Stratégie nationale de santé et des mesures annoncées par Agnès Buzyn.
Premier enseignement : 63% des professionnels de santé ne connaissent pas la feuille de route du gouvernement en matière de santé, 22% y sont opposés et 14% seulement y sont favorables.
Pourtant la plupart des principales mesures du projet de loi organisation et transformation du système de santé, porté par la ministre, sont bien perçues. Ainsi, la fin du numérus clausus est approuvée par 67% des professionnels de santé, la labellisation des 500 hôpitaux de proximité par 64%, la transformation de l’hôpital et la refonte générale de l’offre par 62%, la nouvelle organisation des études de santé par 56%. En revanche, seuls 44% saluent la diversification des modes de financement des soins et 43% le déploiement des CPTS. Enin, la création de 4 000 postes d’assistants médicaux ne rencontre que 39% d’opinion favorables et 54% y sont opposés (7% n’en ont pas entendu parlé). 
 

 

 
Oncogénétique : un site d’information grand public Le Fonds Avenir Masfip a lancé le premier site d’information à destination du grand public sur les cancers héréditaires, vendredi. 

"Nous sommes heureux d’annoncer le lancement du siteOncogénétique.frfruit des ambitions nourries au sein du Fonds Avenir Masfip (...). Créé le 10 septembre 2014, ce fonds a pour ambition de soutenir des initiatives innovantes dans toutes les dimensions de l’oncogénétique, qu’elles soient sociales, médicales ou éthiques vis à vis des pathologies féminines", souligneDominique Combe, présidente de la Masfip (Mutuelle d’Action Sociale des Finances Publiques).En France, 5 à 10% des 1 000 nouveaux cas de cancers déclarés par jour peuvent s’expliquer par des prédispositions héréditaires. Une enquête conduite par ViaVoice montre que 79% de la population souhaite être mieux informée sur le risque familial de cancer.
Le site apporte des réponses aux questions les plus fréquentes, met à disposition des fiches pratiques téléchargeables et un lexique médical. Il permet ainsi de centraliser toutes les informations sur un même support. 
"A la Fondation de l'Avenir, nous sommes extrêmement attentifs à la diffusion de l'information et aux questions éthiques aux côtés de la recherche", observeDominique Letourneau, président du directoire.
Le site bénéficie d’un fort soutien scientifique. "Tous les canaux d'information sont nécessaires", pointe ainsiDominique Stoppa-Lyonnet, professeur de génétique à l’Université Paris Descartes et responsable du service de génétique de l’Institut Curie. L’initiative est également saluée par les associations de patients. "C’est important pour nous de pouvoir nous appuyer sur un outil comme celui-ci" renchérit,Laetitia Mendes, présidente fondatrice de Généticancer.
En 30 ans d’existence, l’oncogénétique apparaît comme une discipline relativement récente. En 2017, près de 41 148 tests génétiques de dispositions au cancer ont été réalisés. 
 

 

 
Retraite, quand ESE anticipe avec raison… Un moment d’autosatisfaction.
Alors que les partenaires sociaux et les médias font écho aux très récentes propositions du Haut commissaire à la réforme des retraites sur l’organisation et la gouvernance possible du futur régime universel en points, la rédaction d’Ese rappelle à ses nombreux lecteurs que ces données furent présentées comme une projection possible dans son numéro 1148 du 8 mars dernier."L’immense tort d’avoir raison trop tôt" comme disait le poète. 
 

 

 
Un deuxième colloque sur le bon usage du médicament Le colloque annuel du collectif Bon usage du médicament se tenait vendredi dernier au ministère de la Santé. 
"Le bon usage du médicament est un véritable enjeu de santé publique, puisqu’au-delà des conséquences sur le patient, qui peuvent aller jusqu’au décès, un bon usage du médicament entre dans l’objectif de pertinence des soins, et représente des économies non négligeables pour l’Assurance maladie", souligne l’association. Elle réunit l’ensemble des acteurs du médicaments : ordres et syndicats de médecins, de pharmaciens, de kinésithérapeutes, IP, acteurs médico-sociaux, industriels, éditeurs de logiciels, etc.
Après une première édition, l’année dernière, ce rendez-vous visait à partager les innovations, les expériences et les bonnes pratiques nationales et internationales, afin "d’inspirer nos politiques de santé et de sensibiliser le grand public".
 

 

 
Europe sociale : la Mutualité Hauts-de-France à Bruxelles La Mutualité Française Hauts-de-France organisait, mardi dernier, à Bruxelles un atelier débat, clôturant le tour de France des Unions Régionales dans le cadre de la mobilisation de la fédération en vue des élections européennes. 
  
"Organiser un événement sur l’Europe sociale au cœur même des institutions européennes revêt une symbolique forte, mais cela était surtout une belle opportunité d’échanger et de recueillir le ressenti de nos voisins belges. Quoi de plus normal que de collaborer de façon transfrontalière lorsque l’on parle de l’Europe ?", souligne Francis Formaglio, président de Mutualité Française Hauts-de-France. Étaient présents des représentant de l ’Association internationale de la Mutualité (AIM), de Solidaris, de la Mutualité Chrétienne, de la Mutualité Libérale, de l’Association des assureurs mutuels et coopératifs en Europe (AMICE). Côté FNMF,Dominique Joseph etStéphanie Soares, respectivement secrétaire générale et administratrice à l’animation du mouvement avait fait le déplacement. Quatre thèmes ont été abordés:travail/emploi ; santé, solidarités, développement durable
Les propositions, et celles de toutes les UR concernées, seront présentées lors du grand débat avec les têtes de listes le 11 avril prochain, à la Maison de la radio à Paris. La mobilisation de la Mutualité Française a démarré en février dernier avec la diffusion d’un manifeste pour une Europe Sociale cosigné par 10 partenaires européens. 
 

 



 

Un nouveau service en ligne permet de faire une demande de retraite en une seule fois à l’ensemble des 35 régimes, de base et complémentaires, réunis au sein de l’Union retraite.


 

7 200 décès sont attribuables à la grippe, selon Santé Publique France. L'épidémie est terminée dans trois régions (Bourgogne Franche-Comté, Corse et en Île-de-France) et tire à sa fin dans le reste de la France métropolitaine.


 

 

 

Lettre éditée par Espace Social Européen - prix 3 € - SARL au capital de 120 000 € - RCS PARIS B 480 706 159 (2005B02166) 
Principal associé : Pascal Beau - 22 rue Léon Jouhaux 75010 Paris - tél : 01.53.24.13.00 - fax : 01.53.24.13.06 
Rédaction : Pascal Beau, Alexandre Beau et Emilie Guédé 
Service abonnements :abonnements@espace-social.com / tél : 01.53.24.13.18 
Iconographie : Cocktail Santé / tél : 01.53.24.13.02 
Pour tout changement d'adresse mail ou pour nous signaler un problème de réception de notre lettre électrique, n'hésitez pas à nous contacter par mail (lalettre@espace-social.com) ou par téléphone (01.53.24.13.18) 
  
Commission Paritaire : n° 0316 T 87714 
ISSN : N° 0316 T 87714 
  
L'autorisation d'effectuer des reproductions par reprographie doit être obligatoirement obtenue auprès du Centre français d'exploitation du droit de copie (CFC) : 20 rue des Grands Augustins 75006 Paris - tél : 01.44.07.47.70

C'est à lire : le coup de griffe de Jacques Draussin



Infolettre n° 331
mardi 26 mars 2019Contact : Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com

Le cowboy n’a plus la cote
Faute de venir à bout des gilets jaunes et des black blocs, les Pouvoirs publics peuvent au moins se féliciter de compter désormais moins de doigts jaunes et de poumons noirs.
Annoncé en fanfare hier, quelques heures avant la tenue du Comité interministériel sur la Santé, le résultat vaut, c’est vrai, d’être salué. 600 000 fumeurs quotidiens ont en effet complètement arrêté de tirer sur leur cigarette en 2018 et viennent rejoindre les rangs du million qui avaient déjà pris cette décision en 2017.
Quelle mesure aura été déterminante dans cette réduction spectaculaire [réserve faite quand même de la progression parallèle de la contrebande et de la contrefaçon] ?
Ce qui est remarquable justement, c’est qu’aucune mesure, prise isolément, ne peut revendiquer d’avoir été déterminante dans cette dégringolade tabagique. Certes, le prix moyen du paquet, qui était de 3,05 € en 2 000, sera bientôt de 10 €… Même le litre de gasoil corrigé de sa taxe carbone n’a pas suivi cette courbe [et ne parlons pas du SMIC horaire] ! Pourtant, cette augmentation n’aura pas suffi, seule, à enclencher un mouvement désormais irréversible de décroissance de la consommation.
L’interdiction de fumer dans les lieux publics, les avertissements et photos chocs sur un packagingneutre, le remboursement des substituts nicotiniques, le renforcement du service Tabac-info-service, l’instauration d’un mois sans tabac, l’installation des « vapoteuses » et une communication s’échappant du carcan publicitaire : tout cela a concouru à la réduction du nombre de fumeurs. Pas encore à celle du nombre de morts [78 000 l’an dernier] qui reflète l’état d’une consommation vieille de 25 à 30 ans et que l’on paye avec effet retard à coups massifs de cancers.
Une politique de santé publique ne se mesure ni ne se programme à court terme. Celle qui concerne le tabac a commencé à être élaborée en 1976, avec Simone Veil. Pas avec Agnès Buzyn, certes, mais on lui sait gré d’y puiser de l’inspiration.
Jacques DRAUSSIN

Vous habitez dans le 17ème arrondissement de Paris: ceci vous intéresse



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Chers amis,

Alors que les manifestations du samedi 16 mars ont une fois encore été émaillées de violences inouïes et de dégradations choquantes dans le 17e arrondissement notamment, j'ai demandé la création d'une commission d'enquête parlementaire permettant de faire toute la lumière sur les dispositifs de maintien de l'ordre instaurés à Paris depuis le début du mouvement des "Gilets Jaunes". Une demande relayée par Brigitte Kuster à l'Assemblée Nationale ainsi que par Catherine Dumas au Sénat.

Présent dans les rues du 17e arrondissement samedi dernier, j'ai pu constater une communication défaillante entre la cellule de crise de la Préfecture et celle de l'Hôtel de Ville lors de ma visite aux forces de l'ordre en début d'après-midi, c'est pourquoi je plaide pour la création d'une cellule de crise unique réunissant la Préfecture de Police et la Mairie de Parismettant ainsi fin au cloisonnement qui contrevient à la bonne diffusion d'informations essentielles pour les forces de l'ordre.

L'anticipation de tels événements nécessite un travail collectif en amont mais également une coordination renforcée entre les services municipaux et préfectoraux pendant les manifestations.
 
Geoffroy BOULARD
Maire du 17e arrondissement
Conseiller métropolitain
Secrétaire départemental Les Républicains de Paris

Très instructive visite avec Catherine Dumas et Jean-Francois Remond de la centrale de production de froid urbain Climespace située Place du Canada dans le 8e arrondissement.


Bravo aux lauréats du concours photo Instagram réservé aux nouveaux habitants.
Merci de contribuer à faire du 17e le plus bel arrondissement de Paris.


Aux cotés des agents au lendemain des violences en marge de l'acte 18 de la manifestation des gilets jaunes pour les remercier et faire le bilan des dégâts matériels (abribus, kiosques, banques...)


Avec mes adjoints Philippe Guerre, Hubert de Segonzac et Bertrand Lavaud pour rendre visite à un commerçant durement impacté par les manifestations du mouvement des gilets jaunes.

Mobilisés avec Agnès Toury aux cotés des habitants et riverains du 230 rue de Courcelles contre le projet de la Maire de Paris d'abattre des arbres pour créer un immeuble d'habitation dans une zone déjà densément peuplée


Troisième soirée Grand Débat national organisée par la Mairie du 17e à l'école Bessières avec des habitants venus nombreux pour présenter leurs propositions.


La sécurité des écoliers aux abords des établissements scolaires est prioritaire ! Pose pendant les vacances de ralentisseurs devant les écoles maternelles et élémentaires rue Ampère.


Visite avec Brigitte Kuster, Jean-Francois Remond et le services espaces verts pour constater les résultats des actions de la brigade citoyenne : dépôt de glace carbonique, pose d'un maillage d'acier comme observé à New-York.


Invité de France Bleu Paris le 22 mars
Ecouter le replayInvité du JT de France 3 IDF le 17 mars
Voir le replay

Les Républicains de Paris réunis autour de notre trio de tête pour les élections européennes :
Francois-Xavier Bellamy, Agnès Evren et Arnaud Danjean et le président du parti Laurent Wauquiez
Merci aux plus de 500 adhérents venus échanger sur notre vision de l'Europe.



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Santé à domicile : les prestataires prêts à se mobiliser...



COMMUNIQUE DE PRESSE


Santé à domicile:

Lesprestataires de santé à domicile se mobiliseront lemardi 16 avril 2019

A MOINS QUE LE GOUVERNEMENT NES'OUVRE AUX NÉGOCIATIONS...

 

 
26 mars 2019 -Le lundi 18 mars dernier, le projet de loi de santé était présenté en séance publique à l'Assemblée nationale. L'ensemble des amendements déposés par les Prestataires de Santé à Domicile (PSAD), en vue de l'obtention d'un véritable statut d'acteur de santé, ont été jugés irrecevables...Parallèlement ce sont plus de 150 millions d'euros d'économies qui ont été demandées aux prestataires de santé à domicile pour l'année 2019, mettant en péril la viabilité du secteur de la santé à domicile...
Peu reconnus par les pouvoirs publics et confrontés à d'importants efforts économiques depuis ces dernières années, les prestataires de santé à domicile sont, aujourd'hui, dans l'impasse... Une première phase de mobilisation est donc prévue le mardi 16 avril 2019.
 
Un rôle non reconnu
 
Avec plus de 2 millions de patients pris en charge sur l'ensemble du territoire, les PSAD jouent un rôle central dans la coordination des soins du patient : ils restent en lien permanent avec les autres acteurs de santé etconstituent un moyen de lutter contre les déserts médicaux, grâce à la densité de leur maillage territorial (plus de 3000 agences implantées partout en France y compris dans les territoires les plus reculés). En ce sens, les prestataires sont un maillon indispensable du transfert de soins de l'hôpital vers la ville, souhaité par le gouvernement dans le cadre du plan « Ma Santé 2022 ».
 
Pour relever le défi de la modernisation de notre système de santé tout en développant le virage ambulatoire, la reconnaissance du rôle des PSAD semble pour le moinsindispensable...
 
Cette reconnaissancedevraitnotamment se traduire par la création d'un statut d'acteur de santé, à part entière pour :

leurpermettre d'être un acteur connu et identifié par les Agences Régionales de Santé afin de poursuivre efficacement le développement du virage ambulatoire


permettreaux professionnels du secteur d'accéder au Dossier Médical Partagé pour partager l'ensemble des données patients recueillies


Participer aux outils de coordination territoriale tels que les CPTS


favoriser, dans l'intérêt des patients, le développement de nouvelles prises en charge à domicile (dialyse et chimiothérapies à domicile) et ce, dans des conditions de sécurité optimales


 
C'était l'ambition portée par les amendementsproposés par la Fédération des PSAD, récemmentsoumis à l'exercice parlementaire, dans le cadre du projet de loi relatif à l'organisation et à la transformation du système de santé. L'ensemble de ces amendements ont été jugés irrecevables...

Lesprésentsamendementsvisent, dans un but de cohérence et de clarification des règles relatives aux prestataires de santé à domicile (PSAD), à adapter les dispositions de l'article L. 5232-3 du Code de la santé publique, tant à la réalité de l'activité des prestataires de santé à domicile, qu'aux évolutions législatives intervenues depuis lors. Il s'inscrit pleinement dans l'objectif du plan « Ma Santé 2022 » de développer les prises en charge à domicile nécessitant la coordination de tous les acteurs de santé intervenant auprès du patient, dans un véritable parcours de soins. (...) Il s'agit donc de les inscrire pleinement dans ce système de santé rénové.

Il vise également à instaurer une obligation de déclaration administrative de l'exercice des prestataires de santé à domicile afin de renforcer la transparence et l'encadrement de leur activité. Il vise enfin, dans un but de cohérence interne du Code de la santé publique, à faire évoluer la place des dispositions relatives aux « prestataires de santé à domicile » ainsi qu'à systématiser cette dernière dénomination.

Du fait des mêmes évolutions de l'activité des prestataires de santé à domicile, la dénomination actuelle de « prestataires de service et les distributeurs de matériels » est réductrice, ne correspond pas/plus à l'activité réelle de ces professionnels, et n'est pas utilisée en pratique. Le présent amendement vise, en conséquence, à remplacer la formule « prestataires de service et les distributeurs de matériels » par celle, utilisée en pratique, de « prestataire de santé à domicile » qui s'impose aujourd'hui à tous.


 
Un secteur en péril sur le plan économique
 
Malgré les espoirs portés par ce nouveau projet de loi de santé visant notamment à poursuivre le virage ambulatoire et le déploiement de la santé à domicile sur l'ensemble du territoire, les acteurs du domicile se trouvent mis à l'écart...
Parallèlement, le secteur doit faire face à des baisses budgétaires drastiques (plus de 150 millions d'€).
 
Pour y remédier, la Fédération des PSAD aproposé de nouveaux outils de régulationdes dépensesfondés sur la performance de leurs services[1], et favorisant aussi bien la pertinence que l'efficience des soins délivrés aux patients.
Pour garantir la viabilité de l'ensemble du secteur, les prestataires ont égalementproposé d'établir l'ensemble des négociations budgétaires sur une base triennale.
 
Malgré les solutions proposées, les prestataires de santé à domicile n'onttoujours pas été entendus par les pouvoirs publics, en particulier par le CEPS...
 
Le secteur de la santé à domicile estaujourd'hui dans l'impasse. Si aucune solution concrète n'estleur est proposée d'ici les semaines à venir, l'ensemble des professionnels se tiendront prêts à organiser une mobilisation d'envergure, le mardi 16 avril 2019.
 
Pour Charles-Henri des Villettes, Président de la Fédération des PSAD, «D'ici au 16 avril prochain,la Fédération des PSAD  se tientnéanmoins prête à dialoguer, avec l'ensemble des parties prenantes, pour poursuivre la voie d'un développement pérenne, maitrisé et dont les objectifs premiers doivent rester le maintien de la qualité de la prise en charge et l'amélioration de la qualité de vie des patients. »


Qu’est-ce qu’un prestataire de santé à domicile ?
 
Les prestataires interviennent et suivent les patients tout au long du parcours de soins, dans le cadre des principales maladies chroniques (maladies respiratoires, diabète, perte d'autonomie), de pathologies lourdes (Parkinson, immunothérapie, oncologie, maladies rares), ou encore de pertes d'autonomie liées au vieillissement ou au handicap.
Les PSAD sont en capacité de mettre en œuvre, sur prescription médicale, des traitements associant la fourniture d'un dispositif médical complexe, la prestation de services techniques et administratifs, et l'accompagnement du malade, en lien avec les professionnels de santé de ville et les établissements de santé.
Les prestations sont, dans la quasi-totalité des cas, délivrées aux patients sur prescription médicale et font l'objet d'un remboursement par l'Assurance Maladie sur la base des tarifs de responsabilité définis par la Liste des Produits et Prestations Remboursables (LPRR).
Au-delà, les PSAD participent à l'accompagnement thérapeutique du patient et jouent un rôle clé dans l'adhésion du patient à son traitement médical. Ils aident également ce dernier à devenir plus autonome et à mieux vivre avec sa pathologie au quotidien. Ce rôle est d'autant plus facilité qu'il est mis en œuvre dans l'environnement habituel du patient, et s'adresse tout autant à lui qu'à ses aidants.
Quelques chiffres clés sur le secteur de la Prestation de Santé à Domicile :

Plus de 2 millions de patients recourent au service des PSAD chaque année.


3000 agences implantéessur l'ensemble du territoire.


Près de 25 000 salariés dont 4000 professionnels de santé (Pharmaciens, infirmiers, diététiciens...).


Entre 800 et 1000 emploiscréés chaque année



 
 
 

[1] Rémunération du prestataire à la performance, à savoir en fonction de l'adhérence du patient à son traitement. Ce dispositif a démontré son efficacité notamment dans la cadre du télésuivi de l'apnée du sommeil mené par les prestataires depuis le 1er janvier 2018. Avec plus de 700 000 patients suivis au quotidien, le télésuivide l'apnée du sommeil correspond à la plus grande opération de télésuivijamais menée en Europe.

 DOSSIER8PRESSE_PSAD_MARS_RSAD_19.pdf 
 CP_Manifestation_Sante_a_domicile_26032019.pdf 

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C'est à lire : Sida, la peine et le sursis

« Sida, la peine et le sursis » Le nouveau livre de François Gueroult (Editions Infimes) paraît le 11 avril prochain. C’est un roman historique concernant une histoire toute récente, le 1er procès du sida devant une cour d'assises, c'était à Orléans, en 2008. Postface rédigée par Éric Chapeau-Åslund.

lundi 25 mars 2019

Mieux comprendre la maladie de Lyme


COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Paris, le 25 mars 2019

MALADIE DE LYME :

QUATRE TABLES RONDES POUR COMPRENDRE

Sur le dépistage et le traitement de la maladie de Lyme, les tentatives pour actualiser les conclusions de la dernière conférence de consensus, qui datent de 2006, n’ont pas éteint les controverses sur la prise en charge de cette pathologie infectieuse dont l’incidence a augmenté dans la période récente.
Or le risque d’errance diagnostique et thérapeutique, qui donne parfois lieu à des traitements inadaptés et à une grande détresse psychologique et physique chez les patients, réclame un cadre de prise en charge solide et partagé par l’ensemble de la communauté médicale.
« Plusieurs de nos partenaires européens et outre-Atlantique se mobilisent contre la maladie de Lyme : ils se posent les mêmes questions que nous mais certains sont déjà parvenus à se mettre collectivement en ordre de marche. Nous devons faire preuve du même esprit de responsabilitéEn tant que parlementaires, il ne nous appartient pas de trancher mais d’approfondir le débat » a estimé M. Alain Milon, président de la commission des affaires sociales.
À cet effet, la commission organise une série de tables rondes sur le dépistage et la prise en charge de la maladie de Lyme :

mercredi 27 mars à 9h : cadrage épidémiologique et biologique ;


mercredi 27 mars à 11h : outils d’aide au diagnostic et dépistage ;


mercredi 3 avril à 9h : stratégie thérapeutique ;


mercredi 10 avril à 10h30 : rôle des autorités sanitaires.


Ces tables rondes, auxquelles participeront des représentants de l’ensemble des acteurs concernés, feront l’objet d’une captation vidéo retransmise en direct sur le site internet du Sénat et consultable en vidéo à la demande.

La commission des affaires sociales est présidée par M. Alain Milon (Les Républicains – Vaucluse).

à suivre en direct, et à revoir en vidéo  sur l'espace presse : 
http://www.senat.fr/espace_presse/actualites/201903/maladie_de_lyme.html

DIRECTION DE LA COMMUNICATION 
Juliette Elie  •  presse@senat.fr •

Lettre d'information de la Mutualité Française


25 mars 2019

Elections européennes : la Mutualité Française organise un événement en présence des têtes de liste





PLACE DE LA SANTÉ EUROPE


La Mutualité Française invite l’ensemble des têtes de liste à cet événement qui se déroulera le 11 avril à Paris. Sept candidats ont déjà confirmé leur participation : Manon Aubry (LFI), Jordan Bardella (RN), François-Xavier Bellamy (LR), Nicolas Dupont-Aignan (DLF), Raphaël Glucksmann (PS et Place publique), Benoit Hamon (G.s) et Yannick Jadot (EELV). LREM et le Modem ont annoncé que leur tête de liste commune (qui n’a pas encore été désignée) sera bien présente également.








Elections européennes : mobilisation citoyenne autour de l’Europe sociale





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