Nora ANSELL-SALLES

samedi 9 février 2019

Santé au travail

Un collectif d’agents bretons de la Carsat s’élève contre la future réformedu système de prévention des risques professionnels. https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-malo-35400/sante-au-travail-les-controleurs-de-la-carsat-mobilises-contre-la-reforme-de-prevention-des-risques-6198144

Derniere minute: Pneumorel


Lu sur Ouest-France.fr : 
Le Pneumorel, médicament contre la toux, retiré du marché français : 
  https://www.ouest-france.fr/sante/medicaments/le-pneumorel-medicament-contre-la-toux-retire-du-marche-du-marche-francais-6216507

SCOPE EVENTS


Économisez sur l’organisation de votre prochain événement

C’est dans l’air du temps, la relation directe entre le producteur et le client final se généralise dans tous les secteurs, y compris dans la communication et l’événementiel.

L’intermédiation des agences représente une grande part du budget global d’un événement. La plupart des agences font appel à des ressources externes free-lance pour mettre en place les congrès, séminaires, lancements produits, conférences, salons, soirée d’entreprise …pour leurs clients.
Ces producteurs de l’ombre : chefs de projets, directeurs de productions, directeurs techniques, scénographes, responsables logistiques, régisseurs, concepteurs, graphistes …sont de plus en plus sollicités en direct par les annonceurs, qui souhaitent optimiser leurs budgets et maitriser leurs projets.

Nous avons réuni ces expertises au sein d'un même bureau de production : Scope Events.
Nous facturons uniquement du temps/jour/homme pour coordonner tous types d’événements, partout dans le monde : de l’étude de faisabilité jusqu’à la fin du démontage, en passant par la recherche de lieux, le sourcing, la négociation, la prépa, la coordination technique et logistique, le suivi de facturation...

Confiez-nous un premier projet et explorez tous les avantages d’une nouvelle forme de collaboration, plus directe donc plus efficace et bien moins onéreuse.

Parce que l’efficacité passe d’abord par la réactivité
Après étude du brief, nous vous proposerons une team sur mesure qui vous assurera une disponibilité totale.

Parce que la confiance passe par la transparence
Tous les devis des sous-traitants vous sont communiqués et vous avez la possibilité de les régler en direct si vous le souhaitez.

Notre engagement
Veiller à faire de chaque événement une réussite, par un objectif zéro faute dans sa réalisation, et en nous assurant qu’il laisse un souvenir chaleureux à tous : participants, clients, mais également les prestataires que nous veillons à traiter avec respect et équité.


A dispo, si vous souhaitez en savoir plus…



Roxane Chafei | Scope Events
Directrice de Production
+33 664914366
roxane@scope.events
www.scope.events


News de la Mutuelle de la Justice

VOYAGE EN EUROPE : QUELLES DÉMARCHES ENTREPRENDRE POUR SA COUVERTURE SANTÉ ?


07 février 2019

BIEN-ÊTRE

   

Vous partez bientôt dans un pays de l’Union européenne, mais avez-vous pensé à vous munir de la carte européenne d’assurance maladie, indispensable pour bénéficier d’une prise en charge de vos soins médicaux sur place ? Et vous êtes-vous procuré une ordonnance en dénomination commune internationale, compréhensible partout dans le monde ? Voici toutes les démarches santé à entreprendre avant de boucler votre valise.

Saviez-vous que lorsque vous partez dans un Etat européen, en cas de maladie, vous pouvez être pris en charge par l’organisme de sécurité sociale local et bénéficier des mêmes droits que les assurés du pays concerné ? Pour profiter de ce dispositif, une seule condition : détenir la carte européenne d’assurance maladie (CEAM). Ce document permet d’attester de vos droits à l’assurance maladie française et de pouvoir être couvert médicalement selon la loi en vigueur sur place. La CEAM est également utilisable en Suisse, au Liechtenstein, en Islande et en Norvège, même si ces pays ne font pas partie de l’Union européenne (UE).

ANTICIPER LA DEMANDE DE CARTE EUROPÉENNE D’ASSURANCE MALADIE

L’obtention de la CEAM se fait auprès de votre caisse primaire d’assurance maladie au moins quinze jours avant le départ, même s’il est préférable d’anticiper au maximum cette demande pour qu’elle puisse être traitée dans les temps. Il est toutefois possible de bénéficier d’un certificat provisoire en remplacement de la carte européenne d’assurance maladie si vous n’avez pas pu effectuer les démarches avant les deux semaines précédant votre séjour. Dernier cas de figure, vous n’avez pas eu le temps d’obtenir la carte ni le certificat provisoire : vous devrez avancer les frais médicaux sur place et demander un remboursement une fois rentré en France. Pensez donc à conserver l’ensemble des justificatifs et des factures.

CHECK-LIST AVANT LE DÉPART : CARNET DE SANTÉ, CARTE VITALE, MISE À JOUR DES VACCINS…

Renseignez-vous avant le départ sur les modalités de la couverture santé du pays dans lequel vous vous rendez, car les frais médicaux peuvent parfois être importants et les remboursements moins élevés qu’en France. En fonction, il peut être conseillé d’adhérer à un contrat d’assurance (pour une meilleure indemnisation) ou d’assistance (pour une aide, un service : rapatriement, prise en charge des frais de transport…) afin de limiter les coûts. N’oubliez pas également de prendre avec vous votre carnet de santé et votre carte vitale et de vérifier que vous êtes à jour des vaccins obligatoires (diphtérie, poliomyélite, tétanos) et des vaccins recommandés (coqueluche, hépatite B, oreillons, rougeole, rubéole…).

L’ORDONNANCE EN DÉNOMINATION COMMUNE INTERNATIONALE

Si vous prenez un traitement médical au moment de votre départ, il est plus prudent de se procurer une ordonnance en dénomination commune internationale (DCI). Sur ce document figure le nom de la substance active de votre médicament, inscrit de manière à être prononçable et déchiffrable dans toutes les langues. Les professionnels de santé du monde entier pourront ainsi la lire et vous délivrer le bon remède en cas de besoin.

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Depuis 75 ans, la Mutuelle du Ministère de la Justice protège les fonctionnaires et magistrats du Ministère de la Justice. La MMJ est la mutuelle de 70% des agents du Ministère, professionnels de Justice et personnes parrainées par nos adhérents, qui bénéficient d'une protection sociale santé et prévoyance complète et de services performants. Adhérer à la MMJ, c'est la garantie de disposer d'outils pratiques tel qu'un espace adhérent pour suivre vos remboursements et effectuer vos demandes en ligne. Adhérer à la MMJ, c'est aussi partager des valeurs de solidarité et de responsabilité véhiculées par une mutuelle qui agit pour vous et avec vous.

mardi 5 février 2019

La Mutualité publie un manifeste


EUROPE


MUTUELLES


La Mutualité publie un Manifeste sur l’Europe sociale de demain

Articles


04 février 2019


En vue des élections européennes de mai 2019, la Mutualité Française publie le 4 février 2019 un Manifeste qui appelle à construire ensemble l'Europe sociale de demain. Diffusé par plusieurs médias, ce texte est en ligne sur la plateforme europeennes.placedelasante.fr. Il est accompagné d'un questionnaire permettant aux citoyens d'exprimer leurs attentes.

"Construisons ensemble l'Europe sociale de demain !" : c'est le titre du Manifeste diffusé le 4 février 2019 par la Mutualité Française dans le cadre des élections européennes qui se déroulent le 26 mai en France, et du 23 au 26 mai dans d'autres Etats membres. D'ici fin octobre 2019, l'enjeu est de faire adopter une feuille de route sur la stratégie européenne dans ce domaine, en vue de la nouvelle mandature.
"Nous, les mutualistes, acteurs européens de la société civile et du progrès social, croyons dans une mobilisation citoyenne dans les 28 Etats membres, à laquelle nous comptons contribuer ces prochaines semaines. Le modèle mutualiste est capable de fournir des réponses aux crises économiques, sociales et démocratiques que l’Europe traverse", indique ce Manifeste mis en ligne sur la plateforme europeennes.placedelasante.fr.

Un texte disponible en 22 langues

"Notre ambition est de ranimer les idées qui ont sous-tendu la création de l'Union, en plaçant l'avenir de la protection sociale en Europe au cœur des débats politiques nationaux. A notre échelle, nous voulons porter une vision de l'Europe, juste, redistributive, respectueuse de l'humain et de l'environnement", poursuit le texte.
Disponible en 22 langues, le Manifeste est cosigné par dix partenaires européens, représentant six Etats membres : la Mutualité Française ; l'Association internationale de la Mutualité (AIM) ; VDEK, SVLFG et Knappschaft (Allemagne) ; SVB (Autriche) ; Solidaris et LCM-ANMC (Belgique) ; Fimiv (Italie) ; Montepio (Portugal).
Il est relayé par l'ensemble des membres de l’AIM, parmi lesquels les mutuelles adhérentes. C'est également le cas au sein des 39 conseils nationaux de l'association Mouvement Européen, dont le Mouvement Européen-France fait partie, qui envoie une newsletter auprès de 100.000 contacts à l’international.
Par ailleurs, le Manifeste est diffusé par Le Journal du dimanche (JDD) et plusieurs médias européens, comme Euractiv et touteleurope.eu. Un relai est assuré par Cafébabel, un magazine participatif pour les jeunes, et auprès des membres de Social economy Europe, l'organisme de représentation de l'économie sociale au niveau européen.

Une Europe qui protège

Accessible sur la plateforme europeennes.placedelasante.fr jusqu'à la mi-mars 2019, le Manifeste est accompagné d'un questionnaire à destination du grand public. L'objectif est d'avoir une idée plus précise des perceptions des citoyens sur l'Europe sociale. Les personnes pourront, par exemple, exprimer ce que signifie pour elles le terme "Europe sociale", citer des actions à mettre en œuvre pour une meilleure protection sociale en Europe, ou encore dire ce qu'elles attendent en matière de santé, de solidarité et de lutte contre les inégalités.
Conformément à ses valeurs, la Mutualité Française défend l'idée d'une Europe protectrice. Pour le mouvement mutualiste, si la protection sociale européenne avance, c'est toute l'Europe qui progresse. "La proclamation du socle européen des droits sociaux a ouvert la porte à un nouveau visage de l’Europe : une Europe sociale qui protège ses citoyens, et qui a la capacité de satisfaire leurs besoins concrets de santé et de protection sociale", rappelle ainsi le Manifeste.
Et de poursuivre : "Les mutuelles, en tant qu’acteurs de l’économie sociale, sont un acteur incontournable dans la mise en œuvre de ce socle européen des droits sociaux. Les mutuelles contribuent à la croissance économique et à la création d’emplois tout en mettant en première ligne les valeurs de solidarité, d’inclusion sociale, la primauté de la personne, et de l’objet social sur le capital et la gouvernance démocratique."

Un événement de restitution le 11 avril

La Mutualité Française organisera un événement de restitution le 11 avril 2019, à Paris, au studio 104 de la Maison de la Radio, avec les têtes de liste des élections européennes. A cette occasion, elle partagera sa propre vision de l'Europe sociale et réaffirmera son positionnement en tant que mouvement social, comme elle l'avait fait lors de son congrès de juin 2018 ou lors de l'événement Place de la santé du 21 février 2017, en amont de l'élection présidentielle.
De leur côté, certains partenaires européens prévoient aussi de mettre en œuvre une telle rencontre, comme par exemple l'Italie, le 4 mai à Milan, ou le Portugal, le 10 mai à Lisbonne.

Des ateliers et débats mutualistes en région

En prévision de l'événement Place de la santé qui se déroulera le 11 avril 2019, à Paris, avec les têtes de liste des élections européennes, les unions régionales mutualistes organisent un tour de France de l'Europe sociale. Une dizaine d'ateliers et de débats publics auront lieu d'ici fin mars en région. Les propositions issues de ces discussions seront soumises à un vote. A noter que ce vote sera ouvert à tous. Voici les dates connues à ce jour : - 19 février : Ile-de-France - 20 février : Pays de la Loire - 4 mars Normandie et Provence-Alpes Côte d'Azur - 5 mars : Bourgogne-Franche-Comté - 6 mars Bretagne - 12 mars Occitanie - 13 mars Grand Est - 15 mars Auvergne-Rhône-Alpes - 18 mars Nouvelle-Aquitaine

PAULA FERREIRA
© Agence fédérale d’information mutualiste (Afim)

EUROPE


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samedi 2 février 2019

Zoom sur l'université populaire Panafricaine


L’Université Populaire Panafricaine  - les rendez-vous mensuels de la connaissancepour les bâtisseurs Africains de la Diaspora et leurs soutiens

Thème de Février 2019
Dans les luttes de libération en Afrique, de nouvelles dynamiques sont en cours, notamment au Gabon, en RDC et au Togo.
Quels sont les enjeux ? Quels sont les intérêts ? Quels sont les acteurs ? Quelles sont les stratégies ?
 
Date : Samedi 2 Février 2019, 14 H à 18H
Lieu : 35, rue du Colonel Rozanoff, 75012 Paris, métro Reuilly-Diderot  (lignes 1 - 8)
PARTICIPATION : 20 euros / 5 euros  pour les étudiants
 
 
Albert MUKULUBUNDU (Porte-Parole France de la Coalition LAMUKA)
Olivier DOSSOU,Journalisteindépendantet Consultant Politique
Régis ESSONO, La Plareforme ça suffit comme ça
Contact : La Plateforme Panafricaine
ppanafricaine@gmail.com  - Tél. +336 80 98 29 86

Programme PASS


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Newsletter N°53 
01 Février 2019ELLES FONT BOUGER LA MUTUALITÉ EN AFRIQUE

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06 Mars 2019 à Abidjan (Côte d'Ivoire)

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12 - 15 Novembre 2019 à Auckland (Nouvelle-Zélande)

Conférence biennale de l'Icmif......


A PROPOS DU PASS
PASS est le programme d'appui aux stratégies mutualistes de santé. Il accompagne les acteurs mutualistes des pays de l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine. L'objectif ? Renforcer le mouvement mutualiste dans la région afin qu'il prenne une place prépondérante dans les développements actuels des socles de protection sociale. Véritable assistance à maîtrise d'ouvrage, PASS permet l'établissement de partenariats techniques, économiques et financiers entre acteurs mutualistes africains et français. Il participe également à la mise en place du premier bureau de liaison de l'Union Africaine de la Mutualité. Ce programme est initié, financé et conduit par : Fnmf, mgen, Harmonie, Matmut, Solimut, Casden, MGEFI, Ofi, Egamo, MNT. Il est soutenu au plan international par l'AISS, l'AIM et l'ICMIF, et au plan français par la MSA.

Pour plus d’informations :

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jeudi 31 janvier 2019

C'est à lire avant d'aller faire vos courses aujourd'hui

Loi alimentation: ces produits dont le prix va flamber


Une mesure de la loi alimentation entre en vigueur le 1er février : pour les produits alimentaires, la hausse de 10 % du seuil de revente à perte va provoquer une hausse identique des prix des références des grandes marques.
Par Angélique Vallez-d'Erceville
Publié le 30/01/2019 à 20:29, mis à jour le 31/01/2019 à 09:03

Conséquence directe de la loi alimentation, les enseignes n'ont plus le droit de vendre à prix coûtant. 17951385/flashpics - Fotolia

La nuit prochaine, on ne change pas d'heure, on change de prix. Le 1er février, les étiquettes des produits alimentaires auront enflé de quelques centimes, voire un euro. Conséquence directe de la loi alimentation, les enseignes n'ont plus le droit de vendre à prix coûtant, le seuil de revente à perte est relevé de 10 %. Or, environ 20 % du chiffre d'affaires des distributeurs était jusqu'ici réalisé avec moins de 10 % de marge. «L'effet inflationniste varierait entre 14 et 38 euros par an et par ménage», estime l'Autorité de la concurrence. Chez Carrefour, la hausse de prix sera en moyenne de 35 centimes par produit. «Il y a environ 1 000 références qu'on vendait jusque-là avec des marges très faibles, entre 0 et 10 %, car ce sont les produits les plus bataillés», explique Élodie Perthuisot, directrice marketing et clients Carrefour. Chez Intermarché, 5 % de l'assortiment affichera des hausses, ce qui correspondrait à une inflation de 0,8 % sur le panier de la ménagère en 2019. Annoncé comme le grand perdant de cette inflation, Leclerc assure maîtriser la situation. «Environ 3000 produits auraient dû augmenter mais, au 1er février, on aura réussi à juguler l'essentiel de la hausse. Restent 1000 produits qui augmenteront de 3 %», assure Michel-Édouard Leclerc, président des Centres E. Leclerc.
» LIRE AUSSI - Loi alimentation: les supermarchés affinent leur stratégie pour maintenir des prix bas


À l'heure où la question du pouvoir d'achat est très sensible, cette hausse effraie les enseignes. Et même le gouvernement. «Ce que je demande aux grandes surfaces, c'est de trouver un moyen de répartir les marges différemment», insistait mercredi Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture. C'est une hausse de quelques centimes sur le litre d'essence qui a déclenché la crise des «gilets jaunes», on parle d'augmenter les prix des produits vedettes du chariot de courses.
Pour éviter le coup de frein, les enseignes ont pris les devants. Carrefour se pose en défenseur des familles et lance le 1er février une «Prime grandes marques» sur 200 produits, prévoyant de redonner l'argent sur la carte de fidélité. «Nous utilisons le programme fidélité Carrefour pour redonner du pouvoir d'achat au consommateur», assure Élodie Perthuisot. Les engagements pris avec les filières agricoles sont une autre part de la réponse. Certes, les prix vont augmenter mais parce que les distributeurs se sont engagés à rémunérer mieux l'éleveur laitier ou l'agriculteur.
En parallèle, la guerre des prix se déplace sur le terrain des marques de distributeurs (MDD). Les marges y sont plus importantes et les produits moins comparables entre enseignes. Leclerc a annoncé baisser les prix des 4600 références de sa Marque Repère en 2019, et promet que «dès mars, le jeu redeviendra vertueux».

« Notre objectif est que le jeu soit à somme nulle pour le consommateur. Nous allons baisser les prix sur nos marques distributeurs, faire des promotions là où on peut encore le faire »

Thierry Cotillard, président d'Intermarché


Intermarché assure à son tour des baisses sur toutes ses marques propres. «Notre objectif est que le jeu soit à somme nulle pour le consommateur. Nous allons baisser les prix sur nos marques distributeurs, faire des promotions là où on peut encore le faire, en hygiène-beauté et sur le non-alimentaire, et renforcer le cagnottage avec la carte de fidélité», explique Thierry Cotillard, président d'Intermarché. De quoi inquiéter les PME qui les fournissent. «Les enseignes vont augmenter leur masse de marge sur les marques nationales, ce qui va les encourager à favoriser ces mêmes marques en rayon, au détriment des PME qui risquent de perdre 4 % à 5 % en un an», s'inquiète Dominique Amirault, président de la Fédération des entreprises et entrepreneurs de France (FEEF). «Au contraire, c'est une opportunité pour les fabricants de MDD, car l'écart de prix avec les marques nationales va se renforcer. Cela va générer plus de volumes pour les MDD et les PME qui les fabriquent seront les grandes gagnantes», croit Thierry Cotillard.
Leclerc aussi veut les rassurer. «Les baisses de prix de la Marque Repère sont financées par une baisse de marge. Cela représente plusieurs dizaines de millions d'euros de pertes de marge pour les Centres Leclerc. On les rattrapera si on garde nos clients et si on augmente les volumes», assure Michel-Édouard Leclerc. Les grandes marques dont les prix montent auraient plus à perdre. «L'an dernier, quand les prix ont augmenté de 1 %, les volumes ont chuté de 1,7 %», confirme Daniel Ducrocq, chez Nielsen.

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» LIRE AUSSI - «Les Français ne font plus confiance à l'industrie agro-alimentaire»

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 Distribution alimentaire: l'impératif devoir de réinvention de toute une filière


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mercredi 30 janvier 2019

Actualité africaine

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Il pleut sur Nantes...

Des débris provenant «probablement» de l'avion de Sala retrouvés sur une plage française http://sport24.lefigaro.fr/le-scan-sport/2019/01/30/27001-20190130ARTFIG00177-disparition-d-emiliano-sala-des-debris-provenant-probablement-de-l-avion-retrouves.php?utm_source=app&utm_medium=sms&utm_campaign=fr.playsoft.lefigarov3

Que faire des djihadistes français ?

Syrie : des djihadistes français pourraient être rapatriés http://www.lefigaro.fr/international/2019/01/29/01003-20190129ARTFIG00265-syrie-des-djihadistes-francais-pourraient-etre-rapatries.php?utm_source=app&utm_medium=sms&utm_campaign=fr.playsoft.lefigarov3

Une méthode surprenante pour sauver votre orchidée

https://youtu.be/fRfE4VtDSek

Actualité Afrique

Victimes de la crise ivoirienne: Trop c'est trop

Depuis 2002, lorsqu'on parle des victimes de la crise en Côte d'Ivoire on donne l'impression qu'elles sont seulement à Abobo, Anyama ou au nord. Et avec l'annonce de la libération de Gbagbo et de Blé Goudé, cela se confirme parce qu'il y a un petit groupe qui s'agite se présentant comme étant les victimes de la guerre post électorale et refusant la libération de Gbagbo et de Blé Goudé.
Soyons vrais et justes. Pour rappel, de 1999 jusqu'aujourd'hui il y a des millions d'ivoiriens de toutes ethnies qui ont subi les affres de la guerre. Les hommes et des femmes ont été tués dans la region de Duékoué, à Bouaké, à Anonkoua Kouté, à Sikensi, à Bassam, à Adzopé. Des fonctionnaires ont tout perdu, en abandonnant maison et tout à Bouaké. Des Ivoiriens ont AVC aujourd'hui parce qu'ils ont tout perdu. Ce n'est pas par peur qu'on ne parle pas. Mais il y a un moment dans la vie où on fait un pas vers ce qui est plus grand: la paix. Les victimes de la guerre en Côte d'Ivoire n'ont ni couleur, ni ethnie ce sont des hommes. Chaque ivoirien, de manière directe ou indirecte  a été victime de cette barbarie occasionnée par des rebelles soutenus par des pays occidentaux.
Aujourd'hui nous n'allons pas permettre à certains ivoiriens de jouer aux victimes et de faire une propagande contre la paix. Et d’ailleurs, quand le président Ouattara a libéré les prisonniers au nom d'une amnistie, ou étaient ces victimes d'Abobo et d'Anyama?
Pourquoi se plaindre et gesticuler lorsqu'on veut libérer deux ivoiriens à la CPI?
Trop c'est trop. Au nom de la vérité et de la justice nous ne pouvons pas permettre à des plaisantins et illettrés de travestir l'histoire récente de la Côte d'Ivoire.
Le silence des autres n'est pas une faiblesse. C'est par éducation, et du fait de leur foi que les autres se taisent et luttent pour la paix. Sinon, tout le monde voit en Côte d'Ivoire des tueurs se pavaner, et narguer les victimes en allant même dans leurs propres villages. Il y a des cœurs qui saignent lorsqu'on voit à la télévisions des bourreaux d'hier devenir vos chefs à qui vous devez servir. Si chaque ivoirien devait passer pour parler de ce qu'il a subi et perdu dans cette crise, on ne pourra plus jamais vivre ensemble.
Le mouton est pacifique mais il peut aussi être offensif. Nous luttons pour la paix. Nous voulons la paix et la réconciliation pour laisser à nos enfants et petits enfants un héritage qui sera une Côte d'Ivoire dans laquelle il n'y a plus de rattrapage ethnique et d'ivoirité identitaire.  Par conséquent nous invitons les autorités étatiques à œuvrer pour que la masse silencieuse ne soit pas considérée comme des imbéciles. Les ivoiriens ont trop souffert.
Dieu a tant aimé la Côte d'Ivoire qu'il donne toujours aux ivoiriens par des petits gestes l'occasion de fraterniser et de vivre ensemble dans la paix. Et la libération de Laurent Gbagbo et de Blé Goudé est la dernière porte de la réconciliation que Dieu ouvre pour nous. Ne la fermons pas. C'est pourquoi au nom de ma foi en Christ et de par ma mission de prêtre, prophète et roi, je serai parmi ceux qui, par la parole empêcheront les diablotins de fermer cette dernière issue de rassemblement et d'unité que Dieu nous offre.
"Partagez cet article sans peur"

Père Marius Hervé Djadji
Docteur en théologie dogmatique

Les produits qui augmentent au 1er février

Nutella, Pastis, Chocapic, Evian : pourquoi les prix de centaines de produits vont-ils flamber à partir de vendredi ?

Le pot de Nutella fait partie des hausses de prix annoncées Photo DR

Economie

Suite au vote en octobre dernier de la loi alimentation, un grand nombre de produits du quotidien vont voir leurs prix augmenter ce vendredi 1er février. Une augmentation en moyenne de 6,3% mais qui pour certaines denrées atteindra près de 10%. Explications.

Pastis Ricard, les céréales Chocapic ou encore l'eau minérale Evian font partie de la liste des produits de grande consommation qui vont voir leurs prix augmenter d'ici le 1er février. La raison ? Selon l'UFC Que-Choisir, c'est la conséquence du vote de loi alimentation du 2 octobre dernier qui entre en vigueur ce vendredi 1er février. Ce texte prévoyait de redéfinir les relations entre les agriculteurs, les industriels et les distributeurs. En moyenne, l'augmentation des prix sera de 6,3% mais pour certaines denrées, la hausse atteint parfois les 10%.

Plus de 8% pour le Nutella

A titre d'exemple, le pot de Nutella de 750 grammes va passer de 4,05 euros à 4,39 euros (+8,4%), la bouteille d'un litre de Pastis Ricard voit son prix augmenter de 9,9 % ce qui fera grimper le prix d'achat à 20,61 euros au lieu de 18,75 euros auparavant. Le paquet de céréales Chocapic de la marque Nestlé reviendra à 2,35 euros contre 2,15 euros avant la hausse. 


Pour Mathieu Escot de l'UFC UFC-Que choisir interviewé dans le Parisien, les types de produits concernés par cette augmentation des tarifs sont principalement des denrées alimentaires de grandes marques, appelés également produits d'appel comme les marques de soda, de café ou encore d'eau minérale. 
Du côté des enseignes, toutes n'appliqueront pas forcément cette hausse des prix. "Pas dans les petits magasins de centre-ville ou les Monoprix parisiens, en tout cas, car les marges réalisées sur les produits y sont déjà supérieures à 10 %. En revanche, dans les hypermarchés qui se livrent à une guerre des prix – Leclerc, Géant Casino, etc. – comme chez les « hard discounters » (Leader Price, Netto, etc.), les hausses pourront être fortes. Or, ce sont ces magasins que fréquentent les Gilets jaunes. Ce sont donc bien les Français les plus modestes, avec un faible pouvoir d’achat, qui vont payer", argumente le responsable des études pour l'association de consommateurs UFC-Que choisir.
Parmi une liste de 25 000 références, 1 000 feraient l'objet de cette hausse des prix dans un hypermarché.

Comment expliquer ces nouvelles étiquettes de prix ?

C'est en fait le seuil de revente à perte qui a été modifié. Ce prix plancher est en fait le tarif en-dessous duquel un distributeur ne peut revendre un produit sous peine de sanctions. Pour établir ce montant, le coût des transports, les taxes...sont pris en compte. En résumé, si le distributeur paie un produit 100 en tarif seuil, il sera contraint de le vendre 110 aux consommateurs. 
Autre nouveauté, ce nouveau texte interdit également les promotions supérieures à 34% sur un produit. Les opérations de type « 1 produit acheté = 1 produit offert », qui sont donc une remise  de 50% ne seront donc plus autorisées. 


Coup de projecteur :
Découvrez le Tweet de @le_Parisien : https://twitter.com/le_Parisien/status/1090548085284130817?s=09

Finance et intérêt général

Découvrez le Tweet de @ciriecaa : https://twitter.com/ciriecaa/status/1088548371923640320?s=09

mardi 29 janvier 2019

Urgent avis de recherche

Découvrez le Tweet de @BeyerCaroline : https://twitter.com/BeyerCaroline/status/1090210022804602881?s=09

Histoire d'Afrique

https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=2352854168275846&id=1729142530647016

Refondation du contrat social avec la Fonction publique


COMMUNIQUE DE PRESSE


 
Alors que le Gouvernement a retardé, pour cause de Grand débat national, la présentation de son projet de loi de « Refondation du contrat social avec les agents publics », l'Association des DRH des grandes collectivités territoriales confirme plus que jamais son attachement à la modernisation et à la simplification de la fonction publique.
 
En tant qu’agents publics, notre action doit être au plus près des besoins et des attentes de nos usagers. Pour ce faire, nous plaidons depuis plusieurs années pour une simplification du statut, pour qu’il soit demain plus lisible, compréhensible par tous et opérationnel au quotidien.
 
Pour nous, DRH de grandes collectivités, la solution ne réside non pas dans sa simple suppression, mais bien dans son adaptation aux nouveaux enjeux de nos organisations. 
 
Si nous rejoignons certains axes du Gouvernement, d’autres nous semblent inopérants car ils tendent à délivrer des réponses simplistes à des problèmes complexes.
 
Aujourd’hui, il est plus que jamais nécessaire derenforcer l'attractivité des carrièrespubliques sous peine de pénurie de compétences, de faciliter les mobilités à l'échelle des bassins de vieen levant les freins juridiques et financiers, mais aussi en dotant les DRH publiques d’outils modernes permettant à la fois de gérer de façon prospective les emplois et les compétences et d’offrir des services RH accessibles et fiables.
 
Soutenir le développement de nouvelles pratiques managérialesdans les trois fonctions publiques est un autre enjeu fondamental que la réforme ne doit pas ignorer.
 
Force est de constater que jusque-là, les propositions du Gouvernement ne répondent que faiblement à ces enjeux et qu’elles ont de surcroît pu donner une image tronquée voire déformée de la réalité de nos besoins : généralisation du recours aux contractuels, rémunération au mérite, plans de départs volontaires, notamment.
 
Bien sûr, les besoins d'assouplissements sont réels. Pour autant, cela ne saurait en aucun cas justifier une remise en cause des principes fondamentaux tels que l’égalité et l’équité, que garantissent l'accès par le concours ou encore la rémunération avec une grille indiciaire.
 
Comme toute autre sphère économique et sociale, la fonction publique a surtout besoin d’air, de prendre une nouvelle respiration : en simplifiant et en abandonnant des procédures inutiles, en veillant à être à l’image de la diversité de la société française et à garantir l’égalité des chances, en étant plus proche des besoins des citoyens ...
 
Les évolutions sociétales profondes et rapides nous imposent davantage de réactivité et de performance, de renforcer l’approche centrée usagers, tout en maintenant l’engagement individuel et collectif qui est au cœur du travail des agents publics.
 
Cette alchimie ne pourra se créer par à-coups, sans vision globale.
 
Elle nécessite d’innover, de sortir des a priori, en partant des expertises d’usages, plutôt que d’imposer des modèles théoriques voire hors sol qui se révéleront inefficaces et créeront de l’incompréhension et de la démotivation chez les agents.
 
Ainsi, nous regrettons queplusieurs chantiers importants sont, à ce stade, absents de la réforme en cours :
*l’introduction d’une dimension collective dans les régimes indemnitairesmodulables, pouvant aller jusqu’à la création d'un intéressement ;
*la simplification des procédures disciplinaires et du licenciement pour insuffisance professionnelle ;
*la rénovation des concourspar une révision des modalités d'organisation ;
*la mise en place de cessations progressives d'activité pour les métiers pénibles ;
*l'instauration d'un bilan de compétences à mi-carrière ;
*l’engagement d’un plan ambitieux et durable de lutte contre la précarité.
 
La loi sera porteuse d’un choix de société, tant sur le fond des évolutions qu’elle portera que sur la méthode employée pour y parvenir. C'est pourquoi, il ne peut y avoir de réforme réussie sans accompagnement au changement, lequel impose une confiance mutuelle et une écoute sincère des acteurs de terrain.
 
Contact presse :j.theuret@rennesmetropole.fr
 
 

C'est à lire : le coup de griffe de Jacques Draussin



Infolettre n° 323
mardi 29 janvier 2019Contact : Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com

Bonne grippe, mauvaise grippe *


Ce n’est certainement pas grâce à la puissance de son slogan - « Ne laissons pas la grippe nous gâcher l’hiver » - que la campagne de vaccination qui prend fin jeudi aura cette année connu un vrai succès.
Alors que l’épidémie, toujours aussi taquine, va atteindre son pic cette semaine, on attend avec impatiente les chiffres croisés de la couverture et ceux du nombre de cas de grippe recensés.
De son côté, la présidente du Conseil de l’Ordre des pharmaciens exulte déjà. Dans les officines des 4 régions tests où l’on pouvait piquer contre le méchant virus, 712.000 personnes classées comme « à risque » ont été vaccinées, dont 161.000 pour la première fois. Joli score qui devrait inciter Agnès Buzyn à tenter de généraliser la mesure dès l’automne prochain.
Si les planètes pasteuriennes veulent bien s’aligner, on pourrait assister grâce à la grippe à une inflexion des tendances face à la vaccination en général. Tout dépendra de l’ampleur de l’épidémie qui, à en croire les statistiques sur le long terme, peut toucher chez nous entre 2 et 6 millions d’individus en vitesse de croisière... et tuerdans le monde jusqu’à 20 millions de personnes comme en 1918 [plus de victimes que n’en a fait la 1ère guerre mondiale]. Avec ses 13 000 décès cent ans plus tard, la petite vague de grippe de l’an dernier aura quand même dépassé le bilan de la canicule de 2003. Ah oui, quand même...
L’alignement des planètes passe peut-être aussi par une vaccination systématique des personnels soignants qui ont encore le triste privilège de cumuler la plus faible couverture vaccinale [36 % vs 45,6 % pour l’ensemble des populations à risque ] et la capacité à distiller le doute sur l’intérêt de sa protection.
Il faut reconnaître que l’efficacité très limitée du vaccin sur les personnes âgées [25 à 35% au-delà de 85 ans] ne plaide pas pour sa popularité. Mais dans les EHPAD, où le taux de vaccination des personnels n’atteint pas 22 % et où on ignore celui des visiteurs, le virus se balade comme chez lui et a largement le temps d’aller saluer chaque résident. L’actualité récente vient de nous le rappeler et il y a fort à parier que ce sera encore le cas pendant deux bons mois, durée prévue de l’épidémie.
Jacques DRAUSSIN
*« Je me suis souvent demandé ce qui peut bien différencier une bonne grippe d’une mauvaise ». Pierre Dac