Nora ANSELL-SALLES

mercredi 10 juillet 2013

Chasse aux Jobs d’été et aux emplois de rentrée !


Booking d’emplois gratuit pour tous sur www.jobsbooker.com

Jobs Booker invite tous les chercheurs d’emploi et toutes les entreprises à tisser des liens durables sur sa plateforme innovante de recrutement. Les emplois se réservent dès maintenant !

Lassés des sites d’emploi austères et statiques proposant de répondre à des boîtes noires, pour des annonces où, parfois même, le nom du recruteur est caché?  Jobs Booker initie une nouvelle génération dans l’e-recrutement, où l’on peut désormais s’amuser à réussir !

Offrant une transparence totale du marché et créant un lien unique et permanent depuis la candidature jusqu’au terme du contrat de travail, Jobs Booker séduit déjà les entreprises, de plusieurs secteurs d’activité confrontées: au turn-over, à la pénurie, à la nécessité impérieuse de flexibilité,  comme à celle de rendre, sans délai, ses offres d’emploi visibles auprès du public recherché et réceptif.

Candidats : Posez vite vos options !  : Inscrivez-vous !

Lancée depuis 3 semaines, Jobs Booker apporte une solution concrète et immédiate aux deux problèmes essentiels reconnus de tous : le besoin de flexibilité et d'adéquation entre l’offre et la demande.

 Toutes les entreprises de France peuvent d’ores et déjà effectuer une demande d’inscription sur le site : https://www.jobsbooker.com/home/entreprise pour profiter de l’offre de gratuité réservée à leur secteur d’activité.

La candidature … le démarrage de l'aventure JobsBooker !

 « Alors que  tout se termine par la candidature (souvent un simple cv) sur un site d'annonce d'emploi, tout commence sur Jobs Booker » indique Stéphane Baurberg

Et ce, grâce à la possibilité après avoir candidaté :

Ø  De suivre le statut de sa candidature ;

Ø  de relancer le recruteur par message instantané ;

Ø  d’ajouter / de modifier / de retirer une pièce de son dossier ;

Ø  d'actualiser ses disponibilités (y compris sur toutes ses candidatures, de manière groupée) ;

Ø  d’organiser ses RDV et même de les effectuer en visioconférence, depuis sa candidature ;

Ø  de prendre des notes avant, pendant et après l’entretien pour conserver la mémoire de ses échanges au bon endroit, de façon sécurisée ;

Ø  de mettre à profit les conseils de son coach virtuel pour ne pas rester sur le bord de la route ;

Ø  de conclure ses contrats de travail ;

Ø  de rester en lien avec sa DRH, une fois recruté.

 

Jobs Booker permet de construire dans la durée un lien solide avec les recruteurs qu’il a choisi, à l’instar d’un réseau social privé, structuré, sécurisé, interactif et opérationnel d'un nouveau genre.

Unique - La transparence du marché :

 Sur Jobs Booker, au-delà des éléments classiques tels que la fonction, le type de contrat ou les dates du job, sont en effet dévoilés aussi bien le nom du recruteur final, la base fixe de salaire mensuel pour un temps plein, le volume horaire proposé, l’emploi du temps du job (et la compatibilité avec l’emploi du temps du candidat), les niveaux d’étude et de compétence attendus,  l’adresse exacte de l'établissement de travail ainsi que la distance qui sépare le candidat du lieu indiqué… Mais la finesse des critères de recherche ne s’arrête pas là…

 

Inédit - Un tri par consensus :

« Vous connaissez le mono tri des sites d’emploi qui vous permettent de classer des annonces, par exemple, par  leurs dates de parution. Mais ce n’est pas la vraie vie. La vraie vie c’est un consensus : je suis prêt(e) à gagner moins si je suis plus près de mon domicile car je pourrai alors aller chercher mes enfants à l’école. » relève Stéphane BAURBERG.

Le moteur de recherche innovant et inédit de Jobs Booker garantit un tri par consensus suivant les priorités choisies par le candidat : entre la proximité, le salaire, la période de disponibilité, le volume horaire, l’emploi du temps…favorisant ainsi un gain de temps et d’efficacité très importants pour tous.

 

Et si l’on augmentait notre pouvoir d’achat ?!

 

« Il existe de très nombreux petits contrats, de 10h à 20h / semaine… Trouver un job est déjà compliqué, mais en trouver un second, complémentaire, à 2km du premier, qui offre un volume horaire de 15h réparti entre le lundi matin de 9h à 11h, les mercredi et jeudi de 15h à 20h et le samedi de 10h à 17h… cela tenait du miracle.

Le drame, c’est qu’on ne vit pas avec un contrat de 15h/semaine.» poursuit Stéphane BAURBERG.

 

Jobs Booker permet aujourd’hui de créer des jobs là où cela paraissait impossible d’en créer.

 

Le candidat peut pour cela, simplement définir une recherche autour de l’adresse de son premier job, dans un volume horaire et un emploi du temps compatible avec ce premier emploi.

 

Une nouvelle plateforme de recrutement… avec une approche militante et citoyenne

 

Jobs booker permet de gérer le processus de recrutement dans son intégralité, de la recherche à la conclusion du contrat, en passant l’organisation de RDV, qui peuvent s’effectuer à distance, en visioconférence, sur le site… La plateforme sert également de lien post recrutement entre le salarié (job booké) et sa DRH.

 

Grâce aux outils innovants développés, Jobs Booker ambitionne de mettre ainsi l’offre toujours exactement en face de la demande.

 

Avec Jobs Booker l’innovation technique est au service de l’évolution sociale : « Chercher, trouver, conclure un contrat de travail est dorénavant possible en quelques clics, pour tous.  Défendre ses chances, et notamment démontrer sa motivation lorsque l’on est novice, est possible pour tous. Trouver des solutions lorsque l’on est, sans emploi,  isolé, perclus de dettes est possible pour tous…

 

Notre premier engagement est d’offrir 3 mois de gratuité (accès à sa plateforme de recrutement en tout illimité : annonces, visio…) dans tous les secteurs d’activités, pour permettre à toutes les entreprises de France d’avoir accès à notre outil.

 

Ensemble, nous pouvons concrètement et immédiatement faire bouger les lignes ! » conclut Stéphane BAURBERG.

 

1001Pharmacies attaque l'arrêté relatif aux bonnes pratiques de dispensation des médicaments par voie électronique


"Nous attendions avec impatience cette loi qui promettait de fournir le cadre juridique nécessaire au bon développement du marché de la vente en ligne de médicaments en France. Malheureusement, même si beaucoup de choses ont évolué, il reste beaucoup trop de restrictions pour que les officines puissent développer de nouveaux services sur Internet. Aujourd'hui, Les pharmaciens ont besoin et veulent une loi leur permettant de vendre en ligne leurs médicaments sur des espaces sécurisés et qui respectent les besoins et droits des consommateurs."

Cédric O'Neill, Pharmacien et co-fondateur de 1001Pharmacies. 

 

 

Paris, 8 juillet 2013. En réaction à la publication de l'arrêté du 20 juin 2013 concernant les sites de e-pharmacie et la vente des médicaments en ligne 1001Pharmacies.com déposera un recours afin de demander la suppression des restrictions et incohérences qui mettent en péril les activités online des Pharmaciens en France et incitent le développement de la contrefaçon et de la vente illicite de médicaments.


 

 

Une loi avec beaucoup de bienfaits... mais trop de contrindications

 

L'arrêté (n°AFSP1313848A du 20 juin 2013 relatif aux bonnes pratiques de dispensation des médicaments par voie électronique) qui sera en application le 12 juillet 2013 comporte bien heureusement des points essentiels pour garantir la fiabilité du médicament vendu en ligne. Ainsi, l'ensemble de la profession ne peut que se réjouir des restrictions imposées pour que l'e-pharmacie soit parfaitement identifiable et que tous les médicaments ne sortent pas du circuit pharmaceutique.

 

De plus, de nombreuses restrictions, déjà signalées en mai 2013 par 1001Pharmacies, ont également été levées ce qui facilitera la gestion de la vente en ligne par les officinaux : comme l'obligation de prix identiques online et offline, de la présence du médicament en stock dans la pharmacie, ou l'interdiction de vendre à la fois des médicaments et des produits de parapharmacie, etc.

 

 

L'interdiction à lever pour sauver l'e-pharmacie française face à l'Europe :

1 pharmacie = 1 site web

Hormis ces quelques avancées, l'arrêté impose encore une restriction beaucoup trop contraignante et préjudiciable aux Pharmaciens. 1001Pharmacies demande donc la levée de l'interdiction principale suivante qui ne revêt aucune légitimé de santé publique.

 

 

L'interdiction aux Pharmaciens de se regrouper sur Internet et de proposer des services de qualité aux consommateurs. Un site web par pharmacie va noyer les particuliers sous plus de 22 000 sites d'e-pharmacies rendant impossible la distinction et la lisibilité entre ceux légaux ou non.
En effet, l'e-commerce exige des compétences spécifiques et un travail important que les Pharmaciens ne peuvent pas tous se permettre. Cette interdiction engagera donc les pharmacies dans une concurrence déloyale en fonction de leur taille et des moyens financiers ou humains de certaines petites officines.
La DGARS et le Conseil de l'Ordre des pharmaciens doivent mettre en place un label sécurité et qualité que chaque site devra présenter afin d'informer le consommateur sur la conformité des sites d'e-pharmacies.  
 

 

 

"L'e-pharmacie doit être l'activité des Pharmaciens. Mais pour que les Pharmaciens puissent continuer à conseiller et être les garants de la santé des Français, ils ne doivent pas se substituer à des vendeurs sur Internet. La législation doit aujourd'hui s'adapter pour que les officines et les particuliers puissent tous bénéficier des avancées technologiques tout en faisant face aux menaces des sites illégaux qui gangrènent le Web mondial et vendent des médicaments contrefaits".

Cédric O'Neill, Pharmacien et co-fondateur de 1001Pharmacies.  

 

 

 

A propos de 1001Pharmacies

1001Pharmacies, développée par la société eNova Santé, est la première place de marché web permettant aux pharmacies de vendre leurs produits de santé sur Internet. La société vise à devenir un acteur majeur et fédérateur du secteur en pleine évolution de la santé en ligne en France. Elle a obtenu le soutien de la Région Languedoc-Roussillon, d'Oséo et de l'Union Européenne et est accompagnée dans son développement par Via Innova (34), depuis le lancement de sa plateforme en octobre 2012.Pour en savoir plus : www.1001pharmacies.com

1001Pharmacies en 3 chiffres :

-         120.000 visiteurs uniques chaque mois.

-         7.500 produits référencés

-         Un réseau national de 150 pharmacies

 

L’UMR entre au capital d’Egamo


Le 3 juillet 2013, la société de gestion d’actifs Egamo a ouvert son capital à l’UMR à hauteur de 20%.

 

Depuis le 1er janvier 2013, l’UMR a décidé de confier un mandat de gestion à Egamo pour l’ensemble de son portefeuille obligataire, soit environ 4 milliards d’euros. Ce mandat a permis à Egamo d’atteindre un montant total d’encours géré de 7,3 milliards d’euros.

 

A la suite de l’attribution de ce mandat, les actionnaires d’Egamo – le groupe MGEN, actionnaire majoritaire, et OFI Partenaires – ont proposé à l’UMR d’entrer au capital de la société de gestion.

 

Cette proposition répond au souhait de l’UMR d’être partie prenante à la stratégie d’Egamo et de contribuer à l’adéquation des moyens techniques et humains mis oeuvre pour la gestion de ses encours.

 

Un transfert d’actions a été opéré le 3 juillet 2013.

 

La répartition du capital d’Egamo est désormais la suivante :

- groupe MGEN : 64%,

- UMR : 20%,

- OFI partenaires : 16%.

 

En parallèle, deux représentants de l’UMR ont intégré le conseil d’administration d’Egamo : Alain Hernandez et Bernard Goujon, respectivement président et administrateur délégué de l’UMR.

 

Le groupe MGEN, « la référence solidaire »

Mutuelle santé, prévoyance, dépendance, retraite, le groupe MGEN gère le régime obligatoire d’assurance maladie des professionnels de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Culture et de la Communication, de la Jeunesse et des Sports et leur offre une couverture complémentaire. Via la mutuelle MGEN Filia, il propose une complémentaire santé ouverte à tous, indépendamment du statut professionnel. Il gère également 33 établissements sanitaires et médico-sociaux : médecine de ville, soins de suite et de réadaptation, hébergement de personnes âgées et handicapées… En 2011, le groupe MGEN a protégé plus de 3,5 millions de personnes et réalisé un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards d’euros. Il compte 9400 salariés. Il fait partie du groupe Istya, premier groupe mutualiste français de protection sociale complémentaire.

www.mgen.fr


 

UMR

L’Union Mutualiste Retraite (UMR) est l’union de composantes de la Mutualité Française. Créée en 2002, elle gère en particulier Corem, une des plus importantes complémentaires retraite mutualistes individuelles par points. A ce jour, l’UMR compte 397 661 adhérents, avec un réseau de partenaires comprenant 183 mutuelles et groupements de mutuelles et 574 points de vente. Elle gère 7,7 milliards d’euros d’actifs. Corem offre un rendement moyen de 4,90% sur les 10 dernières années.


 

Egamo

Egamo est née de la volonté du groupe MGEN de créer sa propre société de gestion d’actifs. Son équipe est composée de collaborateurs issus à la fois du monde mutualiste et de la gestion d’actifs. Forte de cette double culture, Egamo propose des solutions de gestion de portefeuille complètes et sur-mesure intégrant des services adaptés aux contraintes et réglementations spécifiques des acteurs de l’économie sociale (mutuelles, associations, institutions de prévoyance…). Créée en 2008, la société gère aujourd’hui environ 7,3 milliards d’euros d’encours au travers de mandats et d’OPCVM.

www.egamo.fr

 

MINE D'INFOS: La MGEFI dans la presse

MINE D'INFOS: La MGEFI dans la presse:     ARTICLE ET MENTION :     Titre : MGEN : 14,2% de prestations en optique supplémentaires en 2012 www.acuite.fr du 9...

La MGEFI dans la presse

 
 
ARTICLE ET MENTION :
 
 
Titre : MGEN : 14,2% de prestations en optique supplémentaires en 2012
www.acuite.fr du 9 juillet 2013
 

 
 
 

mardi 9 juillet 2013

MINE D'INFOS: La MGEFI dans la presse

MINE D'INFOS: La MGEFI dans la presse: Titre : NOMINATIONS au Bureau National de la MGEFI www.miroirsocial.com du 5 juillet 2013   Titre : Nomination : Serge Brichet ...

La MGEFI dans la presse


Titre : NOMINATIONS au Bureau National de la MGEFI

www.miroirsocial.com du 5 juillet 2013

 

Titre : Nomination : Serge Brichet conserve la présidence de la MGEFI

www.newsassurancespro.com du 03 JUIL 13

 

Titre : Composition du Bureau National de la MGEFI au ler Juillet 2013

RISKASSUR du 1er juillet 2013

 

Titre : L'Argus de l'Assurance - Serge Brichet reconduit à la présidence de la MGEFI

ARGUS ASSURANCE NEWSLETTER du 03 JUIL 13

 

Titre : Mutuelles de la fonction publique, unissons-nous !

L'ARGUS DE L'ASSURANCE du 5 juillet 2013

 

 

MINE D'INFOS: Retour sur la journée MGEFI "sensibilisation RPS"...

MINE D'INFOS: Retour sur la journée MGEFI "sensibilisation RPS"...: «Partager un vocabulaire commun, pour mieux comprendre, et agir ensemble »   Quels sont les risques psychosociaux ? Quelles action...

MINE D'INFOS: Retour sur la journée MGEFI "sensibilisation RPS"...

MINE D'INFOS: Retour sur la journée MGEFI "sensibilisation RPS"...: «Partager un vocabulaire commun, pour mieux comprendre, et agir ensemble »   Quels sont les risques psychosociaux ? Quelles action...

MINE D'INFOS: Retour sur la journée MGEFI "sensibilisation RPS"...

MINE D'INFOS: Retour sur la journée MGEFI "sensibilisation RPS"...: «Partager un vocabulaire commun, pour mieux comprendre, et agir ensemble »   Quels sont les risques psychosociaux ? Quelles action...

Retour sur la journée MGEFI "sensibilisation RPS" du 28 juin 2013


«Partager un vocabulaire commun, pour mieux comprendre, et agir ensemble »

 

Quels sont les risques psychosociaux ? Quelles actions au sein de la MGEFI ? Quels acteurs ? Quel droit d’expression ? Les RPS sont bien présents et nous devons agir ensemble pour les détecter et mettre en place des actions correctives….

 


Dans le cadre de sa politique de prévention des risques psychosociaux, la MGEFI a organisé le 28 juin dernier, pour ses collaborateurs, en association avec le CHSCT et la médecine du Travail une journée de sensibilisation. A l’occasion de cette journée, la Direction des Ressources Humaines qui, dans le cadre de son plan d’action, s’est engagée dans la promotion d’outils de prévention, a présenté et remis à l’ensemble du personnel les supports réalisés en collaboration avec le service communication : "Le stress au travail Savoir l'identifier et réagir"; "Harcèlement et violence au travail"; "Manuel du mieux-être au travail".

 

Au programme de la journée : Une table ronde : «Partager un vocabulaire commun, pour mieux comprendre, et agir ensemble » dont l’objectif principal était de répondre aux interrogations des collaborateurs. Et des « ateliers de sophrologie » Animés par : Stéphanie Renaudin et Homeyra Kaniuk Sophrologues spécialisées en Bien-être au travail.

 

 

COMPTE-RENDU DE LA JOURNÉE

 

Intervenants MGEFI:
- Serge Brichet, Président
- Antoine Catinchi, Directeur général
- Basma Déon, Directrice des Ressources Humaines
- Noémie Top, Psychologue du travail chargée de prévention
- Marie-Line Prosper, Secrétaire du CHSCT
 
Intervenants extérieurs:
- Fabien Gille, Animateur du Pôle Risques Psychosociaux CRAMIF
- Dr Véronique Poulet, Médecin du Travail
- Stéphanie Renaudin , Sophrologue spécialisée en Bien-être au travail
- Homeyra Kaniuk , Sophrologue spécialisée en Bien-être au travail

 

 

I. Introduction

Antoine Catinchi, directeur général a introduit la journée en mettant en avant un des rôles de l’employeur, qui est de protéger la santé physique et mentale des travailleurs : « La Direction Générale de la MGEFI a fait de la prévention des RPS un axe fort en intégrant le lien entre bien-être au travail et efficacité professionnelle ».

 

Serge Brichet, président a rappelé l’implication de la présidence également dans cette prévention, et ce, depuis la création de la MGEFI : « A chaque étape du développement de la Mutuelle, la dimension bien-être au travail a été prise en compte, et continuera de l’être ».

 

Basma Déon, directrice des ressources humaines a présenté les objectifs de cette journée, qui étaient de sensibiliser aux thématiques de RPS, pour comprendre ce que recouvre cette notion et partager un langage commun : « Il est important d’être en capacité de mettre des mots derrière ce que l’on ressent ou encore d’être en mesure d’identifier des signaux d’alerte chez autrui ».

 

Noémie Top, Psychologue du travail chargée de prévention a pour sa part insisté sur l’importance de l’intérêt porté aux RPS : « Si l’on s’intéresse aux RPS aujourd’hui, c’est parce que les problèmes de santé au travail se sont généralisés. De plus, on note une forte médiatisation de cette problématique, mais aussi une évolution du contexte réglementaire rendant la prévention des risques pour la santé mentale et physique obligatoire pour l’employeur. Ces éléments sont appuyés par des discours d’experts mettant en avant des effets avérés des RPS sur la santé des travailleurs mais également sur l’efficacité professionnelle. Finalement, un lien est reconnu entre bien-être au travail et performance, d’où une préoccupation grandissante pour cette problématique. Soulignons que le travail est devenu plus exigeant au regard de plusieurs critères : en termes de gestion du changement, de charge mentale accrue, concernant les perspectives d’avenir ou encore par rapport à l’absence de soutien social et à l’individualisation du travail ».

 

 

II. Prévention des RPS et acteurs impliqués

Noémie Top a explicité le but des démarches de prévention, qui permettent d’identifier les facteurs pouvant augmenter la probabilité d’apparition de situations à risques pour la santé physique et mentale des travailleurs, afin d’agir en conséquence : « La finalité est de réduire les tensions, de les réguler en cherchant les causes dans l’organisation du travail. Trois niveaux de prévention existent : La prévention tertiaire, dans une logique de réparation, de prise en charge à court terme des individus montrant des signes d’alerte. La prévention secondaire, pour doter les salariés d’outils afin qu’ils puissent reconnaître les agents stressants, notamment à leur présence, en formant à la reconnaissance des signaux et en proposant des techniques pour y faire face. La prévention primaire, qui consiste à éliminer ou à défaut réduire au maximum les sources de stress et trouver des moyens à long terme pour remédier aux tensions ».

 

Au sein de la MGEFI, plusieurs actions et dispositifs ont d’ailleurs été déployés, comme l’a rappelé Basma Déon :

 

- L’identification des risques par emploi-repère en 2008

- La passation de deux questionnaires en 2010 et 2012 pour identifier les points emblématiques

- La mise en place de deux plans de prévention

- La formation des managers

- L’intervention de deux psychologues du travail

- La constitution d’une charte des bonnes relations humaines au travail

- Une campagne de sensibilisation et d’information

- Une réflexion sur l’organisation du travail et les impacts possibles suite aux réorganisations en termes de QVT

- Des actions de veille pour observer l’évolution de la santé mentale des salariés.

 

Un réseau d’acteurs est impliqué dans la prévention des RPS : la Direction, les managers, les acteurs RH, le CHSCT (avec une intervention de la secrétaire, Marie-Line Prosper), le médecin du travail (le Dr Véronique Poulet), les autres IRP, la CRAMIF. Afin de repréciser leurs rôles, ces acteurs se sont présentés et ont explicité les actions qu’ils pouvaient mener dans le cadre de la démarche de prévention des RPS et de prise en charge des salariés.

 

 

III. Intervention de la CRAMIF

Fabien Gille, Animateur du Pôle Risques Psychosociaux CRAMIF a brossé une présentation théorique des RPS

Il a défini les RPS et certains troubles psychosociaux (stress, harcèlement moral et pratiques organisationnelles pathogènes), a explicité les mécanismes liés au stress : phase d’alarme, de résistance et épuisement ; différenciation stress aigu/stress chronique, et a rappelé les facteurs susceptibles d’entraîner l’apparition de troubles psychosociaux (facteurs de RPS : intensité du travail, exigences émotionnelles, autonomie, rapports sociaux au travail, conflits de valeur, insécurité de la situation de travail).

Il a par ailleurs cités quelques précautions à prendre lorsque l’on doit gérer un individu en souffrance: « pas d’intervention publique, ne pas rechercher de responsable, aider à faire exprimer la situation, recentrer la discussion sur le travail réel et les difficultés, rassurer et aider à sortir de l’isolement, donner du temps et de l’écoute ».

Fabien Gille a insisté sur l’importance de la prise en charge urgente des individus montrant des signes alarmant. Dans cette optique, un processus d’alerte a été proposé, notamment en envisageant de former des « sauveteurs secouristes du travail » ; en appuyant l’importance du médecin du travail, capable

de réorienter vers un centre spécialisé ; en mettant en évidence la nécessité de se tourner vers les représentants du personnel et plus particulièrement le CHSCT ; en insistant sur les procédures d’alerte mises en place et à appliquer ; en soulignant le rôle de chacun, en tant que collègue ou supérieur, concernant l’écoute et le repérage de personnes susceptibles d’être en souffrance.

Une partie de la matinée a été consacrée au rôle de l’encadrant dans la prévention des RPS et dans l’amélioration de la QVT, notamment en favorisant la remontée des informations ou encore en prenant en compte l’impact social et humain des changements.

 

 

IV. Le droit d’expression

Antoine Catinchi est intervenu afin de conforter la place du droit d’expression au sein de la MGEFI. L’objectif ici était de redéfinir les modalités du droit d’expression en mettant en avant son importance dans le cadre de la prévention des RPS. C’est un dispositif d’expression collective à mettre en oeuvre une fois par semestre (par service ou fraction de service), sans la hiérarchie et dont le contenu est précis. En effet, les sujets relevant du droit d’expression sont les conditions d’exercice et l’organisation du travail. Une dimension qualité de vie au travail a été ajoutée, afin de permettre la remontée d’informations et d’envisager des actions à visée de préservation du bien-être des salariés. Ceux-ci peuvent ainsi s’exprimer librement sans sanction, et la Direction s’engage à répondre aux demandes ou propositions faites dans un délai d’un mois. Il a acté que la prévention des RPS serait de manière systématique un thème à aborder lors des groupes d’expression : « La priorité aujourd’hui est de redynamiser ce dispositif puisque des difficultés d’animation et de centrage autour des sujets relevant bien du droit d’expression ont été observées, la solution la plus appropriée est de former des animateurs » Un appel à candidature a été lancé. Ainsi, ceux-ci seront à même de recentrer le débat autour de sujets pertinents, de solliciter l’expression de chacun afin d’aboutir à une réflexion éclairée et à des pistes de solutions pertinentes.

 

 

V. Débat

La table ronde s’est conclue par un débat ouvert à l’ensemble des participants qui ont pu s’exprimer librement, en dehors de la présence des représentants de la Direction, exception faite de la DRH : dont la présence illustrait le fruit d’un travail avec le CHSCT, en effet les acteurs RH sont les relais de l’expression des salariés auprès de la direction, sur cette thématique notamment.

 

Les collaborateurs ont librement exprimés à « bâtons rompus » leurs attentes, revendications, et ont fait un certains nombres de suggestions et demandes.

Les principales interventions:

 

Fabien Gille a souligné qu’ « un éclatement des collectifs de travail et une diminution des relations interpersonnelles sont observés avec l’usage des NTIC : le droit  d’expression, en permettant une expression collective, est important pour réactiver cette dimension de collectif de travail ».

 

Le Dr Véronique Poulet a explicité certains indicateurs objectifs de mal-être (nombre de visites spontanées chez le médecin du travail en augmentation). Elle a rappelé qu’elle est soumise au secret médical.

 

Fabien Gille a enfin rappelé que les RPS, s’ils dépendent d’une perception, d’un ressenti, ne doivent pourtant pas se situer dans une sphère individuelle mais être mis en relation avec le travail même et avec certaines situations objectives : « Avant de chercher des solutions, il est important de poser concrètement le problème : une analyse du travail et une mise en discussion de celui-ci est primordiale. De plus, il ne sert à rien de chercher un responsable. Par ailleurs, le code du travail pousse à travailler autour de la question de l’organisation et des conditions du travail ».

 

 

Ateliers de sophrologie

Animés par deux sophrologues, ces ateliers de 30 minutes (6 groupes de 15 personnes), particulièrement appréciés des participants, ont conclu la journée. Leur objectif était de présenter aux collaborateurs de la mutuelle, intéressés des « clés » pour lutter de façon simple et efficace contre les signes de stress : en gérant sa respiration, son relâchement musculaire…

 

 

La MGEFI en faits et chiffres
 
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées.
■ 260 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *

 

Pour tout complément d'information, demande d'interview ou de visuel contacter :

 

Nora ANSELL-SALLES

nansellsalles@mgefi.fr /06 70 74 15 42

lundi 8 juillet 2013

MINE D'INFOS: MGEFI dans la presse : La solidarité doit rester a...

MINE D'INFOS: MGEFI dans la presse : La solidarité doit rester a...: Interview du Pdt de la MGEFI réalisée par Christophe Vannackère pour Fil Social.com   Rencontre Serge Brichet - MGEFI La solidarité do...

MGEFI dans la presse : La solidarité doit rester au coeur de la protection sociale...

Interview du Pdt de la MGEFI réalisée par Christophe Vannackère pour Fil Social.com
 
Rencontre Serge Brichet - MGEFI La solidarité doit rester au cœur de la protection sociale

Dans un contexte marqué par les débats autour de l’ANI, les tensions économiques, les attentes de plus en plus fortes des individus, et les prochains référencements dans la fonction publique, Serge Brichet, président de Mgefi, membre d’Istya, fait le point sur les évolutions de la protection sociale complémentaire.

 


Vous avez intégré le groupe Istya, mais vous n’avez pas participé à sa création. Des raisons particulières ?

D’abord, il faut se rappeler que nous avions des chantiers importants liés au regroupement des mutuelles des ministères de Bercy. Mais il existait également des raisons de fond. Nous avons préféré approfondir certains points qui nous semblaient importants, comme le mode de gestion du régime obligatoire, et donc la place de MFP Services au sein de laquelle nous sommes très impliqués. Notre participation à Istya est une double garantie. Garantie de rester (...)

La suite de la lecture est réservée aux abonnés de Fil social ...
Fil social du 8/07/2013