Nora ANSELL-SALLES

lundi 22 avril 2013

C'est à lire : Coup de projecteur sur la sortie de deux ouvrages chez Orients éditons


 

TALISMANS

AL BÛNÎ

 

LE LIVRE :

D’al Bûnî on sait très peu de choses.

Né à Bône en Algérie au xiiie siècle, il reste très populaire grâce à son fameux traité

Shams al-ma’ârif, le Soleil des connaissances, qui est toujours aujourd’hui le best-seller du monde arabo-musulman. Il est pour la première fois proposé en français.

Ce traité soufi expose la science des lettres et leurs correspondances avec les chiffres, les astres, les anges sous des formes géométriques très esthétiques dites carrés magiques. Ce livre possède un sens mystique et l’autre populaire, puisque toutes les figures sont conçues dans un but bien précis, acquérir l’amour ou la fortune, se préserver du mauvais oeil…

Les extraits de ce grand livre sont traduits et présentés par Pierre Lory, auteur de nombreux ouvrages, directeur d’études à l’EPHE (chaire de mystique musulmane) et Jean-Charles Coulon, auteur d’un doctorat sur le Shams al-ma’ârif (Paris IV).

Un petit livre de talismans, livre à porter, calligraphié par Saïd Benjelloun, professeur d’arabe à Toulouse II et calligraphe, est joint au volume.

 

LES AUTEURS :

Pierre Lory est le grand spécialiste de la mystique et de l’ésotérisme en islam. Proche d’Henry Corbin, Il a vécu dans tout le Proche Orient et a publié une dizaine d’ouvrages, traduits en arabe, turc, persan et espagnol.

Jean Charles Coulon est l’auteur d’une thèse critique sur le Soleil des connaissances.

Saïd Benjelloun, professeur d’arabe à Toulouse II, est aussi calligraphe.

 

LES PLUS :

+ une grande oeuvre traduite pour la première fois

+ une approche de la mystique musulmane qui lie l’écrit au divin

+ Une présentation inédite pour découvrir l’oeuvre et la porter

+ Des carrés magiques d’un esthétisme parfait.

 

 

CARNETS ÉGYPTIENS

KATIA BOYADJIAN, DANIEL JURÉ

 

LE LIVRE :

Livre de voyage ou carnet de bord, ici tout fusionne, investigations des territoires désertiques et urbains, delta et vallée du Nil. Deux regards complices pour un état des lieux poétique en photographies, dessins, textes sur les choses et les êtres qu’ils aiment dans cette Égypte intemporelle.

Un genre inédit de carnet de voyage.

 

LES AUTEURS :

Katia Boyadjian photographe franco-égyptienne d’origine arménienne vit en France. Ses images, photographies noir et blanc et photographies repeintes sont présentes dans de nombreuses institutions et ont fait l’objet d’expositions en France et à l’étranger.

Daniel Juré, peintre et auteur français. Parallèlement au dessin et à la peinture, il poursuit un travail littéraire. Ses oeuvres sont entrées dans des collections publiques.

Leurs travaux égyptiens sont le fruit de plusieurs résidences d’artiste au Centre culturel français d’Alexandrie en Égypte.

Ensemble, ils ont publié deux livres et réalisé de nombreuses expositions.

 

LES PLUS :

+ Un carnet de voyage d’artistes + Des photos et dessins qui se répondent + Des courts poèmes si bien sentis + Un regard sur l’Égypte d’aujourd’hui qui semble éternelle.

 

MINE D'INFOS: LES ENTRETIENS DE BICHAT ACTUALITE AVRIL 2013

MINE D'INFOS: LES ENTRETIENS DE BICHAT ACTUALITE AVRIL 2013: LES ENTRETIENS DE BICHAT proposent le programme de toutes ses conférences en ligne sur www.lesentretiensdebichat.com   Vous pouvez...

LES ENTRETIENS DE BICHAT ACTUALITE AVRIL 2013


LES ENTRETIENS DE BICHAT proposent le programme de toutes ses conférences en ligne sur www.lesentretiensdebichat.com

 

Vous pouvez aussi suivre sur TWITTER @EntBichat2013

MINE D'INFOS: Observatoire de la Régionalisation :

MINE D'INFOS: Observatoire de la Régionalisation ::   5 pistes de réflexion pour améliorer l'usage des réseaux sociaux en santé L’Observatoire de la Régionalisation du système de sa...

Observatoire de la Régionalisation :


 5 pistes de réflexion pour améliorer l'usage des réseaux sociaux en santé

L’Observatoire de la Régionalisation du système de santé souhaite cette année construire une plateforme de propositions, enrichie par les réflexions de groupes de travail. Le 21 mars dernier, le Groupe de Travail « Information et Formation des patients » se réunissait autour du thème « Réseaux sociaux et santé : quelles opportunité pour les acteurs ? ».

 

La santé ne fait pas exception à l’omniprésence des réseaux sociaux. La place considérable qu’ils ont pris trouve ici un terrain d’application particulier : chaque question, domaine, activité a sa propre page, site internet, forum. Il convient dès lors de s’interroger sur l’utilisation qui peut, voire doit en être faite par les différents acteurs.

 

Ce Groupe de Travail, qui réunissait une vingtaine de décideurs et acteurs du domaine de la santé, a donné lieu à des débats et des échanges constructifs. Ils permettent dès à présent à l’Observatoire de la Régionalisation de formuler 5 propositions pour améliorer l’usage des réseaux sociaux en santé :

§  former les professionnels de santé à l’usage des réseaux sociaux et les encourager à s’emparer de ces outils

§  inciter les institutions à se saisir des informations disponibles sur les réseaux sociaux en mettant en place des veilles

§  construire des guidelines de bonnes pratiques sur l’utilisation des réseaux sociaux

§  créer des réseaux sociaux de proximité pour renforcer le lien social et diffuser l’éducation thérapeutique

§  diffuser des éléments d’information sur la cartographie des acteurs pour faciliter l’accès aux soins

 

Ces propositions entendent participer à la réflexion sur l’évolution du système de santé et sa régionalisation. Elles offrent de nouvelles perspectives à chacun des acteurs, dans une logique ascendante (bottom up).

 

Vous souhaitez participer à cette dynamique ? N’hésitez pas à  faire part de vos avis, contributions ou réactions sur la Régionalisation, sujet capital pour notre système de santé, en rejoignant dès à présent l’Observatoire de la Régionalisation.

 

 Pour toute information complémentaire, par mail ou sur le site internet.

 

Découvrez le site de l’Observatoire de la régionalisation : http://observatoire-regionalisation.fr/

MINE D'INFOS: 1001Pharmacies.com :

MINE D'INFOS: 1001Pharmacies.com ::  une croissance d'activité de 400% en 6 mois "En seulement 6 mois, 1001Pharmacies a réalisé de nombreuses prouesses...

1001Pharmacies.com :

 une croissance d'activité de 400% en 6 mois



"En seulement 6 mois, 1001Pharmacies a réalisé de nombreuses prouesses : le lancement de la première place de marché dédiée aux Pharmaciens, une importante levée de fonds auprès de personnalités du web, le recrutement de 12 collaborateurs et la création d'un réseau de plus de 60 pharmacies à travers la France. Et surtout, la satisfaction de milliers de clients."



Cédric O'Neill, Pharmacien et co-fondateur de 1001Pharmacies.



Paris, 22 avril 2013. 1001Pharmacies.com, premier portail de vente en ligne de produits de santé, dévoile les premiers chiffres-clés de son développement et du marché naissant de la vente sur Internet de médicaments.




12 personnes recrutées en 6 mois

Dès son lancement, 1001Pharmacies a permis la création d'emplois et compte aujourd'hui 12 salariés à temps complet, répartis au sein de trois pôles :

-Technique : 1 directeur technique, 2 développeurs informatiques, 1 responsable référencement (SEO) et 1 Community Manager.


-Marketing : 1 Directrice Marketing, 2 assistantes administratives.

-Commercial : 1 Directeur Commercial, 2 Commerciaux, 1 responsable service clients.
1001Pharmacies recrutera également 7 personnes supplémentaires courant 2013 : 4 commerciaux, 1 assistante / secrétariat, 1 chef de projet web/marketing, 1 business developper BtoB.



10% de ré-achat par les internautes tous les mois

1001Pharmacies propose sur la plateforme plus de 7500 produits disponibles à la vente.

"Nous avons un panier moyen de 50€ et un très fort pourcentage de repeat business, autrement dit de deuxième achat par nos clients qui est de l'ordre de 10%. Ils reviennent en moyenne tous les 45 jours. Cela nous conforte aussi bien dans la qualité de nos services que dans notre positionnement et notre modèle économique.", Sabine Safi, co-fondatrice et Directrice Générale de 1001Pharmacies.






Des retraits commandes directement en pharmacies multipliés par 3

Bien loin de concurrencer les officines, la plateforme 1001Pharmacies enregistre une augmentation constante du retrait des commandes en pharmacies.


Les zones géographiques les plus sensibles sont aujourd'hui les grandes agglomérations de trois régions principales :

- Paris et Île-de-France : 60% des internautes.

- Rhône-Alpes : 21%.

- Provence-Alpes-Côte-D'Azur : 19%.
"Même si nous n'avons pas encore finalisé notre application mobile, 20% de nos clients utilisent déjà leurs smartphones pour passer une commande. Cet usage montre que les consommateurs veulent accéder à ce type de service depuis n'importe quel écran et à tout moment.", Cédric O'Neill.

Objectif : 150 pharmacies d'ici juillet 2013

Le réseau 1001Pharmacies compte déjà plus de 60 pharmacies partenaires qui ont rapidement compris que la vente de médicaments en ligne était complémentaire à la vente en magasin. Ces officines "nouvelle génération" de pharmacies online sont ainsi en parfaite conformité avec les nouvelles réglementations tout en respectant la déontologie de leur profession, leur devoir de conseil et de vigilance, mais aussi les droits des consommateurs.




A propos de 1001Pharmacies


1001Pharmacies, développée par la société eNova Santé, est la première place de marché web permettant aux pharmacies de vendre leurs produits de santé sur Internet. La société vise à devenir un acteur majeur et fédérateur du secteur en pleine évolution de la santé en ligne en France. Elle a obtenu le soutien de la Région Languedoc-Roussillon, d'Oséo et de l'Union Européenne et est accompagnée dans son développement par Via Innova (34), La Financière des Entrepreneurs et Ki Partners depuis le lancement de sa plateforme en octobre 2012.Pour en savoir plus : www.1001pharmacies.com




1001Pharmacies en 3 chiffres :



- 100.000 visiteurs uniques chaque mois.
- 7.500 produits référencés

- Un réseau national de 60 pharmacies

MINE D'INFOS: Si l'information sécu vous intéresse...

MINE D'INFOS: Si l'information sécu vous intéresse...: Mise en place de la déclaration sociale des indépendants Dans un communiqué du 11 avril 2013, le RSI présente la nouvelle « déclarati...

Si l'information sécu vous intéresse...


Mise en place de la déclaration sociale des indépendants


Dans un communiqué du 11 avril 2013, le RSI présente la nouvelle « déclaration sociale des indépendants » (DSI), qui remplace depuis le 1er avril la déclaration commune des revenus (DCR). Prévue dans le cadre des mesures de simplification administrative, la DSI est composée d'un formulaire simplifié permettant aux chefs d'entreprise indépendants « de déclarer leurs revenus professionnels plus rapidement ».

 Ce nouveau dispositif permet de faire sa déclaration par papier ou en ligne, de remplir une déclaration unique pour l'ensemble des activités professionnelles et de transmettre automatiquement les données qu'il contient aux organismes en charge des cotisations (Urssaf, CNAVPL et autres organismes conventionnés RSI). Le RSI précise que la déclaration en ligne se fait sur le site net-entreprises.fr, et permet aux travailleurs indépendants de disposer de 15 jours supplémentaires pour effectuer leur déclaration (jusqu'au 11 juin), de bénéficier de contrôles sur la cohérence et la saisine des données, d'imprimer et d'enregistrer une attestation de leur déclaration ou encore d'opter pour la régularisation anticipée de leurs cotisations sociales. Cette déclaration permet également de déterminer le régime de sécurité sociale habilité à rembourser les dépenses de soins (régime de l'activité principale) des personnes exerçant simultanément une activité indépendante et une activité salariée ou une activité non salariée agricole.



 

 

Conflit autour de la surveillance des médicaments. Comment mieux repérer les prescriptions inadéquates ?

Un article de Ouest France du 31 mars 2013 évoque le cas d'une société vannetaise, Celtipharm, spécialisée dans l'analyse des données médicales, qui propose d'analyser, en temps réel, et de manière anonyme, les feuilles de soins électroniques. Si la CNIL a émis en septembre 2011 un avis favorable, le projet est bloqué par le GIE Sésam-Vitale et la CNAMTS. Les deux organismes redoutent que les patients puissent être identifiés.

 "Les boîtes noires, qui garantissent la confidentialité des données, existent pourtant. Dans notre procédé, les informations que nous recevons sont déjà anonymes", assure pourtant le dirigeant de la société. Si l'enjeu est économique pour Celtipharm, face à son concurrent américain IMS Health, il est aussi de santé publique... Dans l'immédiat, Marisol Touraine, qui souhaite pourtant réorganiser la surveillance du médicament en France, ouvre le parapluie.
 L'article reproduit sur le site celtipharm.org

 

 ameli.fr lauréat des Trophées des acteurs de l'économie numérique dans la catégorie des services publics




La quatrième édition des ACSEL du Numérique, organisée par l'Association de l'économie numérique, a récompensé le 10 avril 2013 le portail ameli.fr de l'Assurance Maladie, dans la catégorie « Services publics ». Ce prix "reconnaît ainsi le dynamisme et la qualité de la stratégie digitale de l'Assurance Maladie, notamment au travers de son site Internet www.ameli.fr, du compte Assuré et de son site mobile.

 

Cette stratégie digitale s'inscrit pleinement dans l'approche multicanale globale de l'Assurance Maladie pour assurer une synergie entre services dématérialisés et services proposés par les caisses d'Assurance Maladie", se félicite la CNAMTS dans un communiqué. "Une information qui ne soulèvera pas forcément l'enthousiasme des nombreux médecins libéraux ayant été confrontés un jour à un bug ou à une panne informatique sur le site de la CNAM ou dans l'utilisation des téléservices à destination des professionnels...", souligne le Quotidien du médecin qui relaie la nouvelle. Outre le succès d'audience considérable des trois composantes (ameli.fr, ameli.direct et ameli-sante), le compte personnalisé compte à présent près de 11,5 millions d'assurés inscrits au 31 mars. Une version mobile a été mise au point. La sortie officielle d'une application smartphone est fixée au 22 avril 2013. L'espace téléservices pour les professionnels de santé (Espace pro) affiche quant à lui plus de 3 millions de connexions - pour 180 000 utilisateurs distincts en mars 2013.
 Le communiqué de la CNAMTS
La vidéo sur You Tube - Interview de Sandrine LORNE - Directeur du programme Portail assuré et GRC multicanal - et Christine LEROY - Responsable Internet à la Direction de la communication

 

VIDAL lance le portail d'information sur le médicament pour les médecins libéraux et devient partenaire de 1001pharmacies.com


Une dépêche TIC Santé nous annonce la sortie d'un nouveau site du groupe VIDAL : "la base de données en ligne du médecin libéral". Le leader dans le domaine de l'information sur les produits de santé présente le site comme un "outil d'aide à la décision thérapeutique et de sécurisation de la prescription". Accessible gratuitement en ligne, Vidal.fr est destiné aux médecins libéraux, à leurs remplaçants, aux internes en médecine et aux médecins retraités. La recherche d'informations sur un médicament, une substance, un produit de parapharmacie ou même une recommandation VIDAL est simple grâce à un moteur de recherche. Le filtrage est possible selon différents critères (laboratoire, type de produit, classe, substance, forme / voie / couleur, liste, remboursement, type, indication / pathologie, commercialisation), explique la dépêche. Le site permet également aux utilisateurs de consulter les Recos Vidal (stratégies thérapeutiques) et des fiches de toxicologie (base Tox'In), d'effectuer une recherche par classification, d'utiliser l'outil de détection d'interactions médicamenteuses et de rechercher des équivalences internationales. Le site offre aussi un fil d'actualités professionnelles.


VIDAL a par ailleurs annoncé un partenariat avec le premier portail de vente en ligne de produits de santé 1001pharmacies.com. Les patients pourront bénéficier, via le portail de l'un des vendeurs pionniers sur la toile française, des fiches « VIDAL grand public ». L'intégration de la base de données VIDAL permettra de générer des alertes en cas d'interactions médicamenteuses.
Dépêche TIC Santé

 


Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 549 du 14 avril 2013

 

·         1 - Le blog secusante.fr - Renaissance du blog de Claude Frémont - (1214)


·         3 - Le compte rendu CFTC "Salaires fin de partie , match tronqué les perdants sont les salariés" - (602)

·         4 - Le point de vue de Claude Le Pen dans Les Echos - L'accord emploi ou la création d'une « Sécu bis » - (416)


·         6 - La grande saga des antihypertenseurs - 5e et dernier épisode - François Pesty - (353)

Sources : © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale
Vos commentaires ou suggestions sont les bienvenus, contactez-Gérad Bieth

Baromètre 2013 du CISS sur les droits des malades[1] :

 









Satisfaction de principe, attentes pratiques…

L’information sur les soins à parfaire
Si les usagers du système de santé sont globalement satisfaits de leur niveau d’information sur les situations courantes concernant leur santé, leur sentiment d’être bien informé est toutefois notoirement moins élevé lorsqu’on s’intéresse aux aspects pratiques de la démarche de soins :

- le coût de ses soins et médicaments et leur prise en charge (près de 3/10 se sentent mal informés),

- les modalités d’accès à son dossier médical (35% se sentent mal informés),

- les recours et les démarches en cas de problème grave lié aux soins (39% se sentent mal informés), d’ailleurs seuls 37% des usagers du système de santé disent avoir déjà entendu parler de l’un des deux dispositifs de recours que sont les Commissions d’indemnisation des accidents médicaux (CRCI) ou des Commissions des relations avec les usagers dans les établissements de santé (CRUQPC).


On comprend ainsi que leur satisfaction de prime abord repose sur la confiance accordée aux professionnels de santé et au premier rang desquels le médecin traitant (94% lui font confiance, et même 97% chez les personnes en affection longue durée -ALD-), mais qu’elle s’estompe naturellement lorsqu’il s’agit de thématiques sur lesquelles les médecins ne sont pas les plus à même de se faire les relais de l’information.



Focus Internet : un outil perçu comme utile, mais souffrant d’un gros défaut de confiance
Dans ce contexte, si les services de santé disponibles via Internet peuvent être perçus comme utiles par près de la moitié des usagers du système de santé (48%), ils n’inspirent confiance qu’à 33% d’entre eux en tant que source d’information, et même seulement 24% concernant les services de santé qu’on peut y trouver (comme par exemple la consultation de médecins en ligne ou les carnets de santé électroniques).


Pourtant, en termes d’accès à l’information, notamment pour celle dont on voit qu’elle est plus difficilement relayée par les professionnels de santé, Internet devrait pouvoir être un relais important auprès du public. Il apparaît donc urgent de pouvoir certifier, de façon lisible pour le grand public, l’information en santé disponible sur Internet.



Certains droits mal connus, mais surtout encore trop souvent mal appliqués concernant l’information sur le coût des soins ou l’accès au dossier médical
Comme en matière d’information, les droits des malades dans leur acception la plus générale, tel que celui d’accéder aux soins ou de voir sa douleur soulagée, sont ressentis comme assez bien connus et appliqués. Toutefois, certains droits souffrent encore d’une méconnaissance par près du ¼ des usagers du système de santé quant à leur existence même, en particulier ceux correspondant aux situations où l’avis et la volonté personnels de la personne malade sont particulièrement déterminants :

- 24% disent ne pas avoir connaissance du droit à refuser ou interrompre un traitement,

- 25% ne pas savoir qu’il est possible d’engager un recours en cas de problème grave lié aux soins,

- respectivement 28% et 31% ne pas connaître leur droit à désigner une personne de confiance pour être accompagné tout au long d’une prise en charge, ou à rédiger des souhaits pour sa fin de vie dans le cas où on ne serait plus en mesure de les exprimer.

Bien entendu, ces droits moins bien connus ne pourront être que moins bien appliqués.


Par ailleurs, deux autres droits très concrets et dont il est ainsi plus aisé d’estimer la mise en œuvre, sont jugés moins bien appliqués que les autres : celui d’être informé sur les coûts des soins et celui d’accéder à son dossier médical, respectivement considérés comme mal appliqués par encore 39% et 34% des usagers.



Focus sur AERAS : des difficultés d’accès à l’assurance dont 1/3 des Français ont pu être victimes ou témoins, sans que le dispositif AERAS bénéficie d’une pleine notoriété auprès d’eux
Au total près du 1/3 des Français et même 49% des personnes en ALD disent avoir déjà été confrontés, en direct ou via un proche, à au moins une des difficultés suivantes en lien avec l’état de santé au moment de réaliser un emprunt : refus d’assurance du prêt (20%, et 32% pour les personnes en ALD) ; et/ou proposition d’assurance avec exclusion de garanties (19%, et 35% chez les personnes en ALD) ; et/ou proposition d’assurance avec surprime (18%, et 28% chez les personnes en ALD).

Et, parmi ces personnes qui disent avoir été confrontées à ces situations, 46% déclarent ne pas connaître le dispositif de la convention AERAS (s’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé).



18 avril, journée européenne des droits des patients : focus sur la nouvelle directive communautaire concernant les soins transfrontaliers
Assez technique, cette directive bénéficie malgré tout d’une notoriété chez près de 4 Français sur 10. Elle est naturellement plus connue par les personnes plus directement concernées par les questions de santé, en particulier celles atteintes d’une ALD qui sont 55% à déclarer en avoir entendu parler.

Surtout, les Français accueillent très positivement cette nouvelle possibilité offerte à tous les patients de l’UE d’accéder aux soins dans un autre pays de l’Union tout en étant remboursé dans leur pays d’origine :

- 79% y voient bien sûr une avancée dans l’accès aux soins pour certains patients en particulier, et notamment pour ceux atteints d’une maladie rare ;

- mais ils sont aussi respectivement 77% et 70% à y voir une avancée dans l’accès aux soins pour les patients en général et pour eux-mêmes en particulier.


Un rappel très opportun du fait que la construction européenne n’est pas portée par la seule logique économique et financière, et que nos concitoyens sont très sensibles aux mesures prises par les instances européennes dans d’autres domaines tels que ceux de la santé et du social.

Dans un environnement dont on voit qu’il requiert une démarche volontariste pour l’information des malades et la pleine application de leurs droits, ce baromètre consacre la place de nos associations comme organisations de référence pour représenter et défendre les intérêts des malades et de l’ensemble des usagers du système de santé : elles occupent la première place du palmarès 2013 en étant attendues dans ce rôle par 52% des Français (+12 points par rapport à 2012), et même par 62% des personnes atteintes d’une ALD. Une légitimité que la puissance publique doit reconnaître et valoriser, notamment comme moyen d’action complémentaire auprès des usagers du système de santé, par rapport aux lacunes identifiées en termes d’information et d’application de leurs droits.


Accéder au rapport d’enquête du baromètre en vous rendant sur cette page du site du CISS : http://www.leciss.org/sites/default/files/130419_BarometreCissDroitsMalades-2013_2.pdf





[1] Sondage LH2 pour le CISS, réalisé les 22 et 23 mars 2013 par téléphone auprès d’un échantillon de 1003 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus. Accédez au rapport d’enquête en cliquant ici.



Contact presse :

Marc Paris – Responsable communication – Tél. : 01 40 56 94 42 / 06 18 13 66 95


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ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR

APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer

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MINE D'INFOS: Environnement chimique, obésité, diabète :

MINE D'INFOS: Environnement chimique, obésité, diabète :: Un constat pour une meilleure prévention   « Environnement chimique, obésité, diabète : un constat pour une meilleure préventio...

Environnement chimique, obésité, diabète :


Un constat pour une meilleure prévention

 

« Environnement chimique, obésité, diabète : un constat pour une meilleure prévention », c’est le thème du colloque, organisé à Paris le 4 avril dernier par la Mutualité Française et le Réseau Environnement Santé, qui a rassemblé 300 personnes à l’Assemblée Nationale.

 

«  Nous sommes aujourd’hui face à une épidémie de maladies chroniques et c’est à cet enjeu que nous devons répondre dès à présent » ont rappelé Etienne Caniard, président de la Mutualité Française et André Cicolella, président du Réseau Environnement Santé, en introduction de ce colloque.

 

Ce colloque s’est articulé autour de deux temps forts. La matinée a été consacrée aux travaux de recherche sur les maladies métaboliques et les perturbateurs endocriniens pour dresser un premier constat. En effet, sans remettre en cause les rôles de l’excès énergétique et de la sédentarité dans la progression de l’obésité par exemple, d’autres facteurs comme diverses molécules de synthèse présentes dans notre environnement interviennent dans l’évolution de ce type de maladie métabolique. La compréhension des mécanismes d'action de ces substances chimiques, dit perturbateurs endocriniens, est aujourd'hui décisive pour agir en matière de santé publique. Pour en parler : le Pr Arnaud Basdevant, Responsable du pôle « Endocrinologie-Diabétologie-Nutrition-Prévention » à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière, le Pr Anne Dutour-Meyer, chef de service « Endocrinologie, nutrition et maladies métaboliques » à l’hôpital Nord de Marseille, le Pr Serge Hercberg, directeur de recherche Inserm, président du comité de pilotage permanent du programme national « Nutrition santé », le Dr Gilles Nalbone, directeur de recherche émérite Inserm, le Pr Claudine Junien, professeur de génétique à l’Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines, le Pr Robert Barouki, directeur de recherche Inserm et le Dr Rémy Slama, président du conseil scientifique du Programme National de Recherche sur les Perturbateurs Endocriniens (PNRPE).

 

L’après-midi a tout d’abord été axée sur les aspects réglementaires et économiques avec les interventions du Dr Jean-Martin Cohen Solal, directeur général de la Mutualité Française, du Dr Pierre Mignen, chef du département d’information médicale au Clinipôle de Montpellier et de Yannick Vicaire, chargé de mission au Réseau Environnement Santé. Une table ronde a ensuite suivi, dédiée aux nombreuses actions de promotion de la santé environnementale déjà menées par des acteurs de la société civile pour sensibiliser le grand public et former les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social à la réduction des risques environnementaux. Elle a réuni : Monique Augé, présidente de la Mutualité Française Bourgogne, le Dr Olivier Toma, président du Comité pour le Développement Durable en Santé, Claire Escriva, directrice de l’Atelier méditerranéen de l’environnement, Philippe Perrin, éco-infirmier, le Dr Philippe Richard, pneumologue et président de l’Association Protection Santé des Habitants de Saint-Omer, le Dr Laurent Chevallier, médecin nutritionniste au CHU de Montpellier et Camille Geay, chargée de prévention à la Mutualité Française Nord-Pas de Calais. Cette table ronde a aussi mis en lumière différentes actions mises en place pour protéger la santé des plus fragiles.

 

La conclusion de cette journée a porté sur la place des maladies métaboliques dans la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens. Catherine Mir, adjointe au chef de service de la prévention des nuisances et de la qualité de l’environnement au sein de la Direction générale de la prévention des risques du Ministère de l’écologie ainsi que Gérard Bapt, député de Haute-Garonne et Jean-Louis Roumégas, député de l’Hérault, respectivement ancien et nouveau président du groupe santé environnement à l’Assemblée nationale, sont intervenus dans le débat.

 

Catherine Mir a évoqué les enjeux autour de la Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens. Puis Jean-Louis Roumegas a rappelé qu’ « une stratégie globale en matière de perturbateurs endocriniens est nécessaire si l’on veut répondre à l’enjeu de santé publique ». Gérard Bapt a précisé qu’  « il y a nécessité d’une prévention primaire, c’est une bataille nationale et européenne à mener ».

 

Au-delà de la réglementation, André Cicolella a invité la Haute Autorité de Santé à se saisir de la question et à formuler au plus vite des recommandations pour réduire l’exposition aux substances diabétogènes et obésogènes. Il n’est plus possible de se contenter de la médecine curative. La prévention et la protection des malades doivent venir compléter le processus de prise en charge.

 

« Il faut que les plans et stratégies se croisent» a rappelé Serge Hercberg insistant sur la nécessité d’examiner de façon commune la pollution chimique par les perturbateurs endocriniens dans les différents plans nationaux PNSE, PNNS, Plan Obésité et Plan Alimentation.

 

Rémy Slama et Robert Barouki ont quant à eux souligné les besoins de recherche sur cette thématique ajoutant qu’il n’est pas nécessaire de connaitre toutes les réponses pour commencer dès à présent à agir. Robert Barouki a rappelé que « La recherche d’aujourd’hui va aider la prévention et les décisions de demain ».

 

Après cette journée d’échanges et de discussions, André Cicolella a conclu : « l’impact des perturbateurs endocriniens dans l’épidémie de maladies chroniques ne peut plus être ignoré. Les maladies métaboliques comme le diabète et l’obésité doivent ainsi être prises en compte dans la Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens. La France et l’Europe doivent se doter de stratégies ambitieuses pour répondre à cet enjeu ».

 

 

 

A propos de la Mutualité Française

 

Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

 

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

 

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.

 

La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.

 

 

 

 

A propos du RES

 

Présidé par André Cicolella, le Réseau Environnement Santé (association loi 1901) a été créé en 2009 pour mettre les questions d’environnement et de santé au cœur des politiques publiques. Il regroupe 4 groupes d’associations : ONG, scientifiques, professionnels de santé et malades.

 

Nous agissons pour une meilleure prise en compte du principe de précaution sur une base scientifique solide, qui s’appuie sur des études validées et indépendantes des intérêts privés.

 

La 1ère campagne lancée par le RES a abouti, tout d’abord à l’interdiction dans les biberons puis dans tous les contenants alimentaires du Bisphénol A, une molécule employée par l’industrie chimique malgré les nombreux risques sanitaires associés : cancer, diabète, obésité, troubles de la reproduction et du système nerveux.

 

Comme l’illustre cette campagne, le RES cherche à mettre dans le débat public les connaissances scientifiques disponibles et faire en sorte que les acteurs institutionnels et économiques mettent en œuvre le principe de précaution pour établir les réglementations et transformer les procédés industriels.

 

A propos du partenariat entre la Mutualité Française et le RES

 

Partenaires depuis 2010, la Mutualité Française et le RES agissent pour le développement d’une culture et d’une approche commune sur la santé environnementale et le renforcement d’actions d’information, de sensibilisation, de prévention et de promotion de la santé. Cette volonté partagée se décline autour de 4 axes de coopération :

 

-       construire des actions d’information, de sensibilisation et de formation à destination des mutualistes sur la santé environnementale,

-       développer des actions d’information et de sensibilisation à destination du grand public,

-       réaliser des états des lieux de publications sur des thèmes pour lesquels il est important de faire avancer la connaissance,

-       contribuer à des projets de recherche sur les risques émergents.

 

NDLR : MGEFI et Pr Robert Barouki,

Le professeur Barouki sera l’un des intervenants de la table ronde « SANTE ET ENVIROMENT » qui clôturera les travaux de l’assemblée MGEFI de Paris le 4 juin prochain de 11h30 à 13h à l’Espace Charenton.

Cette table ronde fera l’objet d’une couverture presse

Pour en savoir plus contacter :

nansellsalles@mgefi.fr