Nora ANSELL-SALLES

jeudi 6 juillet 2017

Garde d'enfant


Aujourd'hui, faire garder ses enfants relève du parcours du combattant. A chaque rentrée, de nombreux parents se demandent comment jongler entre le rythme scolaire des enfants et leurs horaires de travail...

Pour les y aider et en prévision de la rentrée scolaire 2017, Mouton Vole lance une campagne de recrutement : l'entreprise crée 55 nouveaux postes à pourvoir en septembre.

Ces emplois s'adressent aux étudiants, aux jeunes diplômés de la petite enfance souhaitant acquérir une première expérience professionnelle, aux personnes recherchant un complément de revenus ou encore aux retraités souhaitant rester actifs. 

Et comme garder des enfants est une grande responsabilité, Mouton Vole accorde un soin tout particulier au recrutement de ses intervenants afin que tous les enfants puissent trouver leurs nounous, à eux.

Pour en savoir plus

Site web : http://www.mouton-vole.fr
Facebook : https://www.facebook.com/jobsmoutonvole/





Communiqué de presse

 

 

Agnes Buzyn

Ministre des Solidarités et de la Sante

Gérald Darmanin

Ministre de l’Action et des Comptes publics

 

 

Communiqué de presse

Communiqué de presse

www.economie.gouv.fr

                                                                                                                                                      

                                                                                                                     Paris, le 6 juillet 2017

                                                                                                                                                   N°

 

COMMISSION DES COMPTES DE LA SECURITE SOCIALE

POUR 2016 ET 2017

 

 

Agnès BUZYN, Ministre des Solidarités et de la Santé et Gérald DARMANIN, Ministre de l’Action et des Comptes publics, ont présidé la commission des comptes de la sécurité sociale, consacrée aux comptes des exercices 2016 et 2017.

 

Ils ont rendu hommage, à cette occasion, à Simone VEIL, qui a institué en 1979 cette commission et lui a donné sa base législative par la loi du 22 juillet 1994 relative à la sécurité sociale.

 

A l’occasion de la présentation de son rapport, le secrétaire général de la Commission, M. Christian CHARPY, a souligné que le déficit du régime général et du fonds de solidarité vieillesse s’établissait pour l’année 2016 à 7,8Md€, en dégradation de 700M€ par rapport aux prévisions associées à la loi de financement de la sécurité sociale pour 2017.

 

Pour ce qui concerne l’année 2017, la prévision révisée du déficit s’établit  à 5,5Mds€.

 

Les Ministres ont constaté que cette évolution certes favorable du solde du régime général et du Fonds de solidarité vieillesse de 2,3Md€, correspondait à une dégradation de 1,3Mds€ par rapport à la prévision établie en septembre 2016.

 

Principalement dû à un rendement moindre que prévu des recettes assises sur les revenus d’activité, cet écart ne fait que renforcer l’exigence de maîtrise des comptes de la sécurité sociale pour atteindre l’objectif de rétablissement de l’équilibre que s’est fixé le Gouvernement à horizon 2020.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nouvelles du Sénat

 

DÉLÉGATION SÉNATORIALE AUX OUTRE-MER

 

 

Communiqué de presse

 

 

Paris, le 6 juillet 2017

CONFLITS D’USAGE EN OUTRE-MER

Un foncier rare et sous tension

___

Le 6 juillet 2017, la Délégation sénatoriale aux outre-mer présidée par Michel MAGRAS(Les Républicains – Saint-Barthélemy) a adopté à l’unanimité le rapport d’information élaboré par M. Thani MOHAMED SOILIHI(La République En Marche - Mayotte), rapporteur coordonnateur, et MM. Daniel GREMILLET (Les Républicains – Vosges) et Antoine KARAM (La République En Marche, apparenté – Guyane), rapporteurs, sur les conflits d’usage et la planification foncière dans les outre‑mer. Ce rapport constitue letroisième et dernier volet d’une enquête triennale sur le foncier dans les outre-mer, après la publication d’un premier tome relatif à la gestion des domaines public et privé de l’État en juin 2015 et d’un deuxième tome sur la sécurisation des titres de propriété en juin 2016.

À la croisée des politiques d’aménagement, du logement, de développement de l’agriculture et d’implantation des entreprises ou des activités industrielles et minières, le foncier est le point de convergence de toutes les rivalités. Dans un contexte d’exiguïté de la superficie globale disponible, qui caractérise la quasi-totalité des territoires ultramarins à la configuration insulaire et souvent archipélagique mais aussi la Guyane où, en dépit de l’immensité, les activités sont essentiellement concentrées sur la bande littorale et le long des fleuves, l’optimisation de la mise en valeur des terres et la maîtrise des prix du foncier sont des enjeux déterminants du développement.

Sur la base d’une information dense recueillie auprès des acteurs locaux, responsables politiques, administratifs et économiques, par le biais notamment de visioconférences réalisées successivement avec la Guyane, La Réunion, la Guadeloupe, la Polynésie française et Mayotte, soit plus de 70 personnes auditionnées, le rapport d’information analyse le phénomène des conflits d’usage dans les outre-mer et souligne l’importance de véritables stratégies territoriales s’appuyant sur des outils de planification et de gestion qui se mettent progressivement en place. La Délégation sénatoriale aux outre-mer formule10 recommandations qui complètent les mesures préconisées par les deux précédents rapports, notamment pour préserver les espaces agricoles de l’urbanisation rampanteet pour faire face à deux situations d’urgence foncière, en Guyane et à Mayotte.

 

Le lien vers le rapport d'information :http://www.senat.fr/notice-rapport/2016/r16-616-notice.html

Pour tout renseignement complémentaire :http://www.senat.fr/commission/outre_mer/index.html

Contact : Tina Miquel : 01 42 34 25 38 –presse@senat.fr

 

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Un été studieux pour Bercy...


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Politique

Pour tenir le déficit public, l'été sera studieux à Bercy

Par David Bensoussan (Lire tous ses articles) et Gaëlle Macke (Lire tous ses articles)

Publié le 02.07.2017 à 12h00

Mettre en oeuvre les réformes voulues par Emmanuel Macron, tout en tenant l’engagement des 3 % de déficit public. La tâche est lourde pour les responsables de la politique économique. D’autant qu’ils ne sont que trois.

Gérald Darmanin et Bruno Le Maire, à l’Elysée, le 18 mai.Les deux ministres de droite, l’un chargé des Comptes publics, l’autre de l’Economie, forment l’équipe la plus resserrée de la V e République à Bercy. Même avec le renfort d’un secrétaire d’Etat macroniste, Benjamin Griveaux.

PHILIPPE LOPEZ/AFP

    

Changement d’ère à Bercy. Alors que, sous le mandat de François Hollande, jusqu’à trois ministres et quatre secrétaires d’Etat se partageaient la tâche - non sans chocs d’ego et couacs de com -, les nouveaux responsables de la politique économique de la France se sentent moins à l’étroit. Le tandem de droite, nommé au lendemain de la présidentielle, a de très larges attributions. L’économie, les finances, l’industrie, les PME, le commerce et l’artisanat pour Bruno Le Maire, installé au 6e étage de la citadelle. Le budget, la réforme de l’Etat et, en plus, la fonction publique (sans ministère propre) pour son collègue Gérald Darmanin, qui a pris ses quartiers au 5e.

Dix conseillers pas plus

Une répartition similaire à celle de 2007, du temps de Christine Lagarde et Eric Woerth. Sauf que le nouveau duo a beaucoup moins de collaborateurs à disposition. L’Elysée et Matignon ont donné une consigne stricte : pas plus de dix conseillers par ministre quand leurs prédécesseurs en comptaient jusqu’à trente. Et, après le remaniement postlégislatives, un seul secrétaire d’Etat a été attribué au ministère de l’Économie, Benjamin Griveaux, un proche d’Emmanuel Macron (dont il a repris l’ex-bureau, au 3eétage). Sans portefeuille, il aura pour tâche de seconder le ministre dans tous les domaines et sera doté d’un cabinet (cinq conseillers au maximum), permettant d’étoffer les effectifs. Au final, il n’y a jamais eu, dans l’histoire de la Ve République, une gouvernance aussi resserrée à Bercy.

Ce n’est pas le travail qui manque. A peine nommé, Le Maire était déjà débordé par des dossiers industriels brûlants laissés en souffrance. Certes, le sauvetage financier du verrier Arc International était déjà en cours, de même que les procédures pour la reprise de l’usine d’électroménager Whirlpool promise à la fermeture. Mais le nouveau ministre de l’Économie a dû se démener pour trouver un repreneur pour l’équipementier automobile creusois GM&S. Et il est allé voir à Rome son homologue Carlo Calenda pour démêler les conditions du rachat des chantiers navals STX par le constructeur italien Fincantieri, qui devrait être bouclé mi-juillet. Au-delà des urgences, Le Maire a aussi enchaîné les rendez-vous avec les grands patrons d’entreprises publiques (Orange, EDF, Areva, La Poste) pour faire le tour de leur actualité, alors qu’il est prévu de vendre certaines participations de l’État pour financer le grand plan d’investissement de 50 milliards d’euros dans la transition énergétique et les filières d’avenir.

Agenda européen ambitieux

Le Maire est aussi mobilisé sur les dossiers internationaux. Ainsi, Macron lui a demandé de jouer les VRP de l’attractivité de la France, notamment pour tirer profit de l’effet du Brexit. Du coup, le nouveau ministre devait s’envoler pour New York les 28 et 29 juin pour y rencontrer des banquiers et autres dirigeants de la finance américaine afin de les inciter à relocaliser leurs activités européennes dans la capitale française.

Le Maire va surtout être accaparé par l’agenda européen : il sera le négociateur en chef du président pour la mise en oeuvre de son ambitieuse feuille de route d’une plus forte intégration économique de la zone euro. Il a déjà eu l’opportunité de faire ses preuves sur le délicat dossier de la Grèce. En un mois, il a rencontré la directrice du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, le président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, s’est déplacé à Berlin, pour négocier avec le ministre des Finances Wolfgang Schäuble, et à Athènes, pour s’entretenir avec le Premier ministre Alexis Tsipras. A l’arrivée, le nouveau ministre a réussi à faire bouger les lignes, poussant les Allemands et le FMI à des concessions. Ainsi, l’Eurogroupe s’est montré moins inflexible, s’engageant «si nécessaire» à des allégements de l’énorme dette grecque, considérant même l’idée française d’indexer à l’avenir les remboursements sur la croissance du pays. Et le FMI a enfin consenti à participer au plan d’aide, envoyant là un signal positif aux marchés financiers.

C’est un premier exemple de la relance du moteur franco-allemand. Au-delà, Le Maire, germanophone et reconnu outre-Rhin, s’emploie à discuter avec Schäuble d’une coopération économique renforcée, d’une convergence fiscale, d’investissements en commun. Ils discutent même de doter la zone euro d’une gouvernance (Parlement et ministre des Finances) et d’un budget propres. Les deux ont initié, il y a un mois, un groupe de travail ad hoc, qui doit présenter des propositions concrètes pour le Conseil des ministres franco-allemand prévu le 13 juillet.

Maîtrise des comptes publics

Mais pour être écouté à Berlin, Paris doit pouvoir parler d’égal à égal... et donc respecter sa promesse de passer sous les 3% de déficit public cette année. «La maîtrise des comptes publics est une condition de notre souveraineté, elle est donc impérative», a d’ailleurs assuré Bruno Le Maire, dans un entretien au Figaro le 24 juin, qui dit faire des 3% «un symbole de notre crédibilité retrouvée auprès de nos partenaires européens». Le précédent gouvernement avait prévu d’atteindre 2,8 % fin 2017, mais l’audit des finances publiques de la Cour des comptes, qui doit être publié le 29 juin, devrait réserver de mauvaises surprises. Le Premier ministre Edouard Philippe a déjà anticipé, parlant d’un « risque de dérapage extrêmement fort». «Selon mes calculs, il manque 5 à 6 milliards d’euros pour tenir l’objectif de 3%», confirme François Ecalle, ex-magistrat de la Cour, fondateur du site spécialisé Fipéco.

C’est là qu’entre en scène Gérald Darmanin, maître d’oeuvre du budget, qui a lui aussi du pain sur la planche. Le gouvernement n’a pas prévu (comme c’est souvent l’usage lors d’un changement de majorité) de budget rectificatif à l’été, car il ne veut pas combler l’écart par des hausses d’impôts. Pour cette année, Darmanin n’aura donc d’autre option que d’«annuler des dépenses qui devaient être engagées, comme sur les équipements militaires, et espérer que la charge de la dette soit plus faible que prévue», estime Ecalle. Le grand argentier a déjà demandé aux ministres, dans les lettres de cadrage qu’il leur a envoyées début juin, de réfléchir à des gels de crédit.

Équation budgétaire complexe

Mais le ministre des Comptes publics phosphore surtout sur l’élaboration, pour fin septembre, du budget 2018, car c’est là que les économies sérieuses devront entrer en vigueur. Dans son programme, Emmanuel Macron avait fixé la barre à 60 milliards sur le quinquennat, mais sans trop donner de détails. De premières pistes concrètes seront listées lors d’un séminaire gouvernemental organisé à Nancy les 30 juin et 1er juillet. Le tenant des cordons de la bourse rencontrera ensuite les ministres un par un. Néophyte en matière de finances publiques, Darmanin devra faire un apprentissage accéléré tant l’équation budgétaire s’annonce complexe.

Il va falloir d’abord financer les engagements de campagne du candidat Macron. D’un côté, le président a promis plusieurs baisses d’impôts dès 2018: la suppression de la taxe d’habitation pour 80% des ménages (10 milliards d’euros), l’abrogation des cotisations salariales maladie et chômage, compensée par une hausse d’1,7 point de la CSG, la taxation forfaitaire à 30% des revenus du capital. L’application de l’ISF aux seuls actifs immobiliers pourrait, elle, attendre 2019 et la baisse de l’impôt sur les sociétés à 25% sera étalée tout au long du mandat.

Dépenses supplémentaires

De l’autre, le président a aussi prévu des dépenses supplémentaires, comme la première tranche du plan d’investissement (5 milliards) ou la montée en charge du budget de la Défense, qui doit atteindre 2% du PIB en 2025 (soit une hausse de 6 milliards). Un point critique reste en suspens : la transformation du crédit d’impôt CICE en allégements de charges va créer un «trou» dans le budget l’année où il faudra à la fois payer 20 milliards de crédit d’impôt au titre de l’année antérieure et le même montant en baisse de charges pour l’année en cours. Cette transition pourrait n’avoir lieu qu’en 2019. Darmanin et Le Maire vont essayer de convaincre Bruxelles de sortir cette dépense exceptionnelle du calcul des 3%.

Le bouclage du budget est, de plus, compliqué par les bombes à retardement laissées par le précédent gouvernement, comme la création de crédits d’impôt pour l’emploi à domicile des retraités (1 milliard) ou en faveur de l’économie sociale (600 millions). Autre mesure «Hollande» dont l’impact financier va grimper en 2018 : la revalorisation des grilles salariales des fonctionnaires.

Négocier avec les fonctionnaires

En charge de la fonction publique, Darmanin a déjà pris soin de recevoir un par un les syndicats. Il doit s’exprimer sur le sujet le 10 juillet à l’occasion d’un conseil commun de la fonction publique. S’il a aussi promis d’organiser un rendez-vous salarial à l’automne, il semble d’ores et déjà exclure une revalorisation du point d’indice. Il s’est aussi engagé à mener une réflexion sur le périmètre des missions de l’administration sans que l’on sache si elle précédera les suppressions de postes, dont 50.000 sont prévues au sein de l’Etat en cinq ans, et 70.000 dans les collectivités locales.

Enfin, le jeune ministre bûche sur une autre promesse de campagne, moins médiatisée mais très attendue du patronat : le droit à l’erreur dans les démarches administratives. Le projet de loi, qui devrait sortir dans les prochaines semaines, se traduirait, par exemple, par la suppression des amendes en cas d’erreur de bonne foi auprès du fisc ou des Urssaf. Autant de chantiers qui ne devraient laisser que peu de vacances à Bruno Le Maire, Gérald Darmanin et Benjamin Griveaux.

Bercy dans le radar de l’Elysée
C’est la seule nouveauté du remaniement à Bercy: Benjamin Griveaux débarque comme secrétaire d’Etat à l’Economie, sans attribution précise. Alors qu’Édouard Philippe avait exigé d’avoir deux hommes de droite à Bercy, Griveaux fait contrepoids à gauche. Cet ancien élu local strausskahnien avait participé à la campagne de François Hollande avant de conseiller Marisol Touraine à la Santé. C’est surtout l’un des plus fidèles lieutenants de Macron, qu’il a rejoint dès les débuts d’En marche!, dont il est devenu porte-parole.
Sera-t-il l’oeil de Moscou de l’Elysée? L’entourage de Bruno Le Maire assure que c’est lui qui a réclamé un secrétaire d’Etat «polyvalent, pour pouvoir le seconder sur tous les dossiers, car il y a beaucoup de travail et la nécessité d’aller vite».
Il n’empêche, sa nomination montre que Macron ne veut pas trop lâcher la bride à ses ministres de droite. Il a aussi imposé que l’Elysée et Matignon partagent quatre conseillers économiques, dont deux sont des proches, passés par les cabinets Hollande. Cédric O, qui était trésorier d’en Marche!, est chargé des participations de l’Etat et du numérique. Le second, Laurent Martel, très impliqué dans la campagne de Macron, suivra les réformes fiscales. Pour autant, il ne devrait pas y avoir de guéguerres entre les « marcheurs » et les ex-LR. Le plus proche collaborateur du président, le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, très porté sur l’économie, a posé sa patte sur les recrutements des technos, y compris à droite. Emmanuel Moulin, le directeur de cabinet de Bruno Le Maire, est un ami depuis Sciences Po, où ils ont aussi croisé le Premier ministre. Kohler et Moulin ont ensuite travaillé ensemble au Trésor, où ils se sont liés à trois autres collaborateurs clés : Alexis Zajdenweber, conseiller économie, finances, industrie à l’Elysée, Antoine Saintoyant, son homologue à Matignon, et Bertrand Dumont, le dircab adjoint de Bruno Le Maire. Cette petite bande devrait limiter les couacs économiques au sein de l’exécutif.

    

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Plan climat

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Lancement du Plan Climat

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Le Jeudi 6 juillet 2017

Nicolas Hulot, ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire a lancé aujourd’hui le Plan Climat pour accélérer la transition énergétique et climatique.

Préparé à la demande du Président de la République et du Premier ministre, il vise à mobiliser l’ensemble du Gouvernement sur les mois et années à venir pour faire de l’Accord de Paris une réalité pour les Français, pour l’Europe et pour l’action diplomatique de la France.Nicolas Hulot, ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire a lancé aujourd’hui le Plan Climat pour accélérer la transition énergétique et climatique. Préparé à la demande du Président de la République et du Premier ministre, il vise à mobiliser l’ensemble du Gouvernement sur les mois et années à venir pour faire de l’Accord de Paris une réalité pour les Français, pour l’Europe et pour l’action diplomatique de la France.

Avec la volonté de contenir le réchauffement climatique en dessous de 2°C, l’Accord de Paris fixe un cap ambitieux pour lequel la France a le devoir de montrer la voie de la mise en œuvre. Avec le Plan Climat, lancé aujourd’hui par Nicolas Hulot, la France accélère l’application opérationnelle de l’Accord de Paris et dépassera ses objectifs initiaux à travers six axes :

-    Rendre irréversible la mise en œuvre de l’Accord de Paris ;
-    Améliorer le quotidien de tous les Français ;
-    En finir avec les énergies fossiles et s’engager dans la neutralité carbone ;
-    La France n°1 de l’économie verte ;
-    Encourager le potentiel des écosystèmes et de l’agriculture ;
-    Intensifier la mobiliser internationale sur la diplomatie climatique.

« Les enjeux climatiques sont la pierre angulaire de la solidarité universelle. Il est de notre devoir de dépasser nos objectifs, d’aller plus loin, plus vite. Je souhaite que la transition écologique et solidaire, cette formidable opportunité tant économique, environnementale que sociétale, puisse améliorer le quotidien de tous Français. Et cette solidarité, nous devons aussi la partager à l’international. » a déclaré Nicolas Hulot.

 

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C'est à lire...

Dans Le Monde du 5 juillet 2017 : le discours du rabbin Delphine Horvilleur :
« Simone Veil, notre “mensch” »
" Une vieille légende yiddish raconte avec esprit qu’un jour les femmes, fatiguées des injustices dont elles étaient victimes et en quête d’émancipation, décidèrent d’envoyer l’une d’entre elles plaider leur cause auprès de l’Eternel. Elles choisirent la plus érudite et la plus éloquente de toutes les femmes, une dénommée Skotzel, et lui demandèrent d’être leur avocate auprès du Tout-Puissant.
Puis elles grimpèrent sur les épaules l’une de l’autre et placèrent Skotzel tout en haut de cette pyramide humaine pour tenter d’atteindre le ciel. Malheureusement, au bas de l’édifice, l’une d’entre elles trébucha et entraîna toutes les femmes dans sa chute.
Une fois relevées, elles découvrirent avec stupeur que Skotzel avait disparu. Depuis, on prétend que l’avocate des femmes est toujours en plein plaidoyer face à Dieu, qui tarde à l’entendre, mais qu’un jour elle reviendra pour annoncer des temps nouveaux. Alors, chaque fois qu’une femme entre inopinément dans une pièce, on l’accueille par ces mots : « Skotzel kumt ! », « Skotzel est arrivée ! » Qui sait, elle est peut-être enfin de retour avec de bonnes nouvelles !
Promesse d’émancipation
Depuis quelques jours, cette vieille légende me revient en tête, et je me demande si nous n’avons pas perdu notre Skotzel, notre avocate à nous, érudite et éloquente, celle qui prit un jour la parole, non pas devant un tribunal céleste, mais devant une assemblée humaine.
« Je voudrais tout d’abord vous faire partager une conviction de femme », déclara-t-elle au Palais-Bourbon, avant d’ajouter: « Je m’excuse de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée d’hommes. »
C’était en novembre 1974. Pour moi qui suis née précisément ce mois-là, ces mots racontent quelque chose des conditions de ma naissance. Comme si une fée s’était penchée sur les berceaux des femmes de ma génération pour leur offrir une bénédiction, en forme de promesse solennelle.
En prétendant ce jour-là s’adresser aux parlementaires et leur présenter des excuses, Simone Veil, nous le savions bien, nous parlait à nous, les femmes de demain, en nous disant que dorénavant aucune d’entre nous ne devrait plus présenter d’excuses pour devenir ce que nous pourrions être. C’est cette promesse d’émancipation que nous avons reçue en cadeau de naissance. C’est d’elle que nous sommes les héritières, nous qui sommes aujourd’hui libres de choisir les temps de notre vie, par-delà les assignations biologiques ou les injonctions à la maternité.
Plus que le droit de concevoir ou pas, elle nous invitait à penser la possibilité de nous concevoir autrement, de nous tenir là où aucune femme ne s’était tenue avant nous, au cœur même de ces assemblées longtemps exclusivement masculines du monde politique, religieux, ou de tout autre «no woman’s land ». Elle nous invitait à le faire sans renier notre féminité, sans « contrainte de s’adapter au modèle masculin», sans le singer pour s’y fondre. Et, sur mon chemin de femme vers le rabbinat, sa voix féminine a résonné souvent. Elle continue de le faire, chaque fois qu’est mise en doute la possibilité ou la légitimité pour une femme de se tenir là où elle se tient.
Puissant pilier de résilience
Pour les petits-enfants de la Shoah que nous sommes, sa voix fut aussi celle du témoignage public. A côté de nos grands-parents, qui, bien souvent, ne pouvaient pas dire et dont le mutisme pesait si lourd, sa présence et ses paroles furent pour beaucoup d’entre nous un puissant pilier de résilience, une sortie du silence familial.
Elle expliquait au monde pourquoi, à défaut d’être écoutés, tant d’hommes et de femmes avaient été contraints de se taire. Elle le disait avec pudeur, tout en rendant visible ce qu’on ne parvenait pas à montrer. Elle ne cachait pas son tatouage, alors que dans nos familles on ne portait que des manches longues. Sa parole a alors ouvert une porte et contribué à faire de nous les témoins des témoins.
Enfin, elle incarnait pour nous tous la capacité qu’a l’humain de se relever, non pas pour faire entendre ou reconnaître sa douleur, mais pour revendiquer sa place dans son histoire et dans l’Histoire. A l’heure de la « compétition victimaire», où certains cherchent à convaincre qu’ils auraient eu plus mal que d’autres, que leur douleur et celle de leurs ancêtres leur donneraient des droits, Simone Veil apportait par sa simple présence et son discours un contre-exemple remarquable.
Elle avait su se relever et œuvrer pour la mémoire de la Shoah, tout en faisant de son passé le moteur de sa prise de responsabilité, un ressort d’élévation et d’engagement public, pour la nation et pour l’Europe. C’est tout cela que nous honorons à l’heure où la nation l’accompagne et l’enveloppe d’une reconnaissance si méritée.
Poursuivre la lutte
En yiddish, un homme exemplaire, capable de guider et d’inspirer sa génération, est appelé un mensch. Je ne connais pas le féminin de ce terme. Mais je peux vous dire très facilement à quoi il ressemble. Pour beaucoup d’entre nous, il a dorénavant le visage d’une femme née le 13 juillet 1927, une jeune fille âgée de 16 ans quand elle pose le pied en pleine nuit sur la rampe d’Auschwitz, une femme qui survit, témoigne et fait gagner la vie, une militante, une épouse, une mère, une grand-mère, une pionnière, une Européenne, une immortelle.
Une femme qui nous invite à faire vivre cet héritage, à faire d’une vieille légende yiddish une promesse d’avenir, à grimper sur ses épaules pour poursuivre son plaidoyer pour la vie, la mémoire et la justice. Cette femme nous dit : « Skotzel kumt ! », Skotzel est arrivée… et si tu poursuis cette lutte, alors Skotzel, c’est toi."

A la UNE cette semaine : Simone et Antoine VEIL

Simone Veil au Panthéon : trois choses à savoir sur cette liturgie républicaine

 05.07.2017

Chaque nouveau casting raconte une histoire collective en train de s'écrire, tout comme les rares évictions. Sous la Révolution, le Panthéon devient nécropole des grands hommes et temple de la République. Avec Simone Veil, Emmanuel Macron fait un choix consensuel et rapide à peine arrivé à l'Elysée.

Installation du plasticien JR au Panthéon, en 2014•Crédits : Yann Caradec via Flickr CC

La mort de Simone Veil n'était pas annoncée depuis plus de quelques heures que, déjà, circulaient plusieurs pétitions réclamant son entrée au Panthéon. Après que la famille a répondu que Simone Veil avait exigé être inhumée aux côtés de son époux, Antoine, l'ardeur était retombée. Et puis Emmanuel Macron a finalement publiquement annoncé, ce mercredi matin, au terme de son discours aux obsèques de Simone Veil, que cette dernière rejoindrait bien la coupole de la montagne Sainte-Geneviève, ainsi que son mari. La famille ne s'y opposait plus.

1. Qui décide des heureux élus ?

C'est aujourd'hui au Président de la République, seul, de décider qui rejoint la nécropole des "Grands hommes". Dans l'usage en tout cas, car la Constitution ne mentionne pas cette prérogative explicitement. Patrick Garcia, professeur à l’université de Cergy-Pontoise et chercheur à l’Institut d’histoire du temps présent, explique que "rien n’est codifié, le président seul choisit et la décision est mise en œuvre par le ministère de la Culture". A travers les choix que fera un Président de la République, se dessine aussi son empreinte.

Avant la Cinquième République, le droit de choisir qui méritait les honneurs de la République et la gloire perpétuelle revenait plutôt au Parlement. En 1791 c’est ainsi l’Assemblée constituante qui décide d'envoyer Voltaire (mort depuis 1778) et Mirabeau au Panthéon. En 1794, c'est la Convention qui prend le relais, et choisira Jean-Jacques Rousseau. Après un intermède durant l'Empire où Napoléon Ier rompt avec cette tradition parlementariste, les députés retrouveront cette prérogative en 1885 sous la Troisième République.

En 1958, la présidentialisation du régime passe aussi par le fait de décider des hiérarchies symboliques. Des hiérarchies évidemment fluctuantes, comme en témoigne par exemple l'éviction de Mirabeau, remplacé par Marat... avant que celui-ci ne soit à son tour éjecté du Panthéon pour divergences politiques post mortem avec les Assemblées successives sous la Révolution française. Au total, quatre personnalités seront évincées du temple de la République à l'époque de la Révolution française. Autant d'évictions qui racontent une histoire en train de s'écrire.

2. Un casting masculin : 72 hommes pour 4 femmes

Avant les pétitions réclamant la "panthéonisation" de Simone Veil, des collectifs plébiscitaient par exemple de longue date celle d'Olympe de Gouges. Quand François Hollande est arrivé à l'Elysée, en 2012, les féministes pétitionnaires y ont cru. Las, ce sera finalement quatre résistants, dont bien deux femmes (Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz) que François Hollande décidera de faire entrer au Panthéon. Mais pas Olympe de Gouges.

à réécouter  Olympe de Gouges : "Je meurs, mon cher fils, victime de mon idolâtrie pour la patrie et pour le peuple"

Avant de faire ce choix, François Hollande avait commandé à Philippe Bélaval, conseiller d'Etat, Président du Centre des monuments nationaux, un rapport sur le rôle du Panthéon. Dans ces travaux remis au chef de l'Etat en octobre 2013, Bélaval proposait plusieurs pistes pour rendre plus populaire le rituel de la panthéonisation et, au passage, permettre à François Hollande un coup médiatique. Ses recommandations convergeaient vers le choix d'une figure féminine, et aussi une préférence pour personnalités du XXe siècle :

Le XXe siècle est encore suffisamment proche de nous pour que les personnalités qui en ont été les acteurs et les actrices continuent de nous marquer.

Dans le détail, Philippe Bélaval préconisait des personnalités qui, "après avoir montré pendant une voire deux guerres toute l'étendue de leur courage, ont également su tirer de ces expériences souvent douloureuses – puisqu'elles ont pu être torturées ou déportées – les ressorts d'un nouvel engagement, en faveur de la paix, de la justice sociale ou encore du savoir. [...] Les femmes auxquelles nous suggérons de rendre hommage incarnent toutes des combats universels, et non exclusivement féministes."

à réécouter  La Panthéonisation en démocratie

L'année suivante, Philippe Bélaval était invité par Alain Finkielkraut pour dialoguer avec l'historienne Mona Ozouf dans "Répliques" :

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En 1985, Mona Ozouf avait publié un article dans l'ouvrage collectif Les lieux de mémoire, dirigé par Pierre Nora, consacré au Panthéon. Au micro de "Répliques", elle disait ceci du choix des personnalités sanctuarisées par François Hollande :

Pour bien commémorer il faut être dans un état de proximité affective avec l'événement commémoré. On a de cela quantité d'exemples. Et donc le choix de François Hollande de choisir ces panthéonisés dans une période de l'Histoire qui nous parle à tous était une des conditions de cette proximité affective. Nous vivons toujours, les uns et les autres, dans l'ordre de la Seconde guerre mondiale, et c'était tout à fait judicieux.

De même qu'avoir pris ces quatre panthéonisés avait un souci de cohérence. Des attelages un peu surprenants avaient été proposés à François Hollande. Par exemple, panthéoniser en même temps Olympe de Gouges et Pierre Brossolette. Je plaindrais celui qui serait en charge du discours si cela avait été le choix retenu.

Enfin, ce sont quatre illustrations du courage. Or le courage est le parfait ressort du mouvement d'admiration chez nous. C'est la chose sur laquelle il est le plus facile d'obtenir l'assentiment de tous, l'assentiment populaire. Même dans une période aussi décadente qu'on prétend que la nôtre l'est, il y a un mouvement d'admiration spontanée, par exemple pour [la figure du] sauveteur.

Avant ces quatre personnalités de la Résistance, les prédécesseurs de François Hollande avaient fait des choix plutôt ancrés dans le XXe siècle, eux aussi : sept des dix personnalités panthéonisées entre 1958 et 2012 avaient vécu au siècle dernier. C'est-à-dire qu'à travers ce rituel se jouait la consécration de héros d'une histoire récente.

C'est Jean Moulin que le Général de Gaulle avait souhaité voir inhumer au Panthéon. Dans la mémoire collective, en restera pour principale trace, historique et solennelle, le discours d'André Malraux, son ministre de la Culture. Vous pouvez le redécouvrir avec cette vidéo du 19 décembre 1964, qui montre De Gaulle et son Premier ministre, Georges Pompidou, assistant à cette cérémonie du transfert des cendres de Jean Moulin :

Entre Jean Moulin, en 1964, et René Cassin, en 1987, personne n'entrera au Panthéon durant vingt-trois ans : ni Georges Pompidou, ni Valery Giscard d'Estaing ne s'inscriront dans le rituel. Et c'est donc François Mitterrand qui le réactualisera avec le Prix Nobel de la paix, juriste, diplomate, ancien résistant et auteur de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Il recommencera au cours de son second septennat, permettant notamment l'arrivée de Marie Curie au Panthéon. En mars 1995, lorsqu'elle rejoint la coupole, Marie Curie n'est que la seconde femme à y entrer. Et encore faut-il rappeler que Sophie Berthelot n'y figure qu'au titre officiel de sa "vertu conjugale" puisque c'est aux côtés de son mari, le chimiste et homme politique Marcelin Berthelot, qu'elle y entre en 1907.

Nous n'avons pas d'information sur l'état de conservation de la dépouille de Sophie Berthelot. En revanche, pour l'anecdote, un administrateur du Panthéon a récemment fait savoir que la dépouille de Marie Curie avait extrêmement bien survécu au temps qui passe. Explication : les radiations dont l'illustre scientifique a fait l'objet pendant ses recherches bénéficient à ses restes.

3. Un lieu politique

L'entrée au Panthéon est un choix politique autant que symbolique. Avec Simone Veil, Emmanuel Macron a agi vite puisqu'il n'est pas Président depuis deux mois qu'il la choisit déjà. Là où ses prédécesseurs attendaient plus avant dans leur mandat. Mais il n'est pas sans savoir que Simone Veil, longtemps parmi les personnalités préférées des Français, est un choix avantageux : rescapée de la Shoah, figure historique de la cause des femmes et grande militante de l'Europe, elle croise plusieurs combats fondamentaux en un seul destin.

à lire aussi  Simone Veil sur la Shoah : "Nous n'avons pas parlé parce qu'on n'a pas voulu nous écouter"

Mais l'instrumentalisation d'une cérémonie flatteuse pour un Président en exercice a pu faire polémique par le passé. En 2009, les héritiers d'Albert Camus s'étaient ainsi opposés au fait que leur aïeul fasse son entrée au Panthéon selon le souhait de Nicolas Sarkozy, alors Président en exercice. La liste des personnalités inhumées au Panthéon raconte aussi "les intermittences de la mémoire nationale", le beau titre d'une émission "Lieux de mémoire" de 1996 (rediffusée en avril 2017, avant l'élection présidentielle, dans le cadre de la Nuit spéciale "Président : la fabrique d’une image") :

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à réécouter  Le Panthéon ou les intermittences de la mémoire nationale

Dans cette archive, l'historien Jean-Claude Bonnet revenait sur l'émergence de la notion de "Grand homme" dans notre histoire collective au moment de la Révolution française:

A partir de 1758, on a l'apparition d'un nouveau genre, célébratif. Un genre d'éloge académique qui n'est pas l'éloge des savants, comme cela se faisait traditionnellement, mais un éloge idéologique. Entre 1758 et la Révolution, il y aura tout une série de concours pour choisir les grands hommes de la nation. La presse et l'opinion vont se passionner pour cela.

Officiellement, Charles De Gaulle n'est pas un grand homme : à sa mort, personne n'essaya de l'envoyer au Panthéon. En effet, l'ancien Président et chef de la France libre avait fait savoir, bien plus tôt, qu'il s'y opposait. C'est donc à Colombey-les-deux-Eglises qu'il est enterré, alors que son ministre, le Nobel Malraux, rejoignait, lui, le Panthéon en 1996, sur décision de Jacques Chirac (qui panthéonisera aussi Alexandre Dumas).

Devenu un baromètre de la grandeur de la France et le symbole de la consécration de quelques figures, le Panthéon est un lieu politique. En 1981, c'est au Panthéon que François Mitterrand décidait d'endosser le costume présidentiel. De cette scène historique, en mai 1981, on a beaucoup dit qu'elle avait inspiré Emmanuel Macron pour célébrer sa propre victoire le 7 mai, au Louvre, cette fois. Vous pouvez la revoir par ici :

Avant Simone Veil, seulement quatre femmes au Panthéon.• Crédits :Visactu

archives Radio France - Ina

Chloé Leprince

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Tags : PolitiqueSimone VeilPanthéonHistoireHommage à Simone Veil

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lundi 3 juillet 2017

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Jeunes et anciens soldats américains en soins, dans la nature

Ancien combattant en Irak et en Somalie, Chad Brown (D) navigue dans le parc des Everglades le 19 juin 2017 à Boynton Beach en Floride

afp.com - Javier GALEANO

Ancien combattant en Irak et en Somalie, Chad Brown (G) navigue dans le parc des Everglades le 19 juin 2017 à Boynton Beach en Floride

afp.com - Javier GALEANO

02 JUIL 2017

 

Mise à jour 02.07.2017 à 14:00

Par Leila MACOR

 AFP 

© 2017 AFP

  

dansAccueilSociétéMédecine / santé

Chad Brown souffre de troubles de stress post-traumatique depuis qu'il a servi dans l'armée américaine en Irak et en Somalie. Sans-abri, il a vendu son sang pour 20 dollars l'échantillon et a tenté de se suicider.

Aujourd'hui il a trouvé une forme de guérison dans les marais de Floride (sud-est), où il marche dans la boue aux côtés de jeunes défavorisés pour attraper des serpents ou goûter aux joies de la nature en reprenant contact avec d'autres personnes.

Ce projet a été conçu par Soul River, une ONG de Portland (nord-ouest). Les jeunes y trouvent des tuteurs adultes, les anciens combattants y prennent du recul, à l'instar de Chad Brown, un ancien de la Navy qui a fondé l'association.

Ce jour-là, Chad Brown se trouve avec d'autres anciens militaires et cinq jeunes dans la réserve naturelle de Loxahatchee sur la côte est de la Floride quand un python birman se glisse hors d'un sac tenu par un agent forestier.

Un des adolescents, Gabriel Bliss, âgé de 14 ans, essaie de l'attraper mais le serpent lui mord la main. "C'est un truc absolument formidable", s'écrie-t-il en montrant sa main en sang.

Le groupe se rend ensuite dans un marais infesté d'alligators, mais un guide du parc des Everglades leur assure que ces prédateurs n'aiment pas la chair humaine.

Chad Brown a fondé Soul River en 2011 après s'être rendu compte que la pêche à la mouche avait suffi à l'aider à combattre ses troubles.

- Pêche à la mouche -

Il quitte la marine en 1994. En 2000 il est admis dans une unité psychiatrique et pense avoir tout perdu.

Sa vie a changé quand il s'est aventuré dans la nature et est allé pêcher. "Quand j'ai attrapé mon premier poisson, j'ai ri et j'étais fier car je sentais que tous les médicaments que je prenais sortaient de mon corps en quelque sorte", raconte-t-il.

Ses médecins lui conseillent de continuer.

"J'ai commencé à pêcher davantage et la pêche à la mouche est devenue un élément tout à fait crucial dans ma vie. C'est comme un médicament pour moi", explique le Texan de 45 ans.

En 2011, Chad Brown décide de partager cette thérapie inattendue avec des jeunes défavorisés de Portland, où il vit maintenant, et d'anciens combattants.

"Nous leur donnons l'occasion de se découvrir eux-mêmes comme je me suis découvert moi-même grâce à la rivière."

Comme Gabriel Bliss, qui a décidé de se lancer dans l'herpétologie, soit l'étude des amphibiens, après sa morsure de serpent.

Tyrell Hall, 16 ans, qui rêvait d'être joueur professionnel de football américain, veut maintenant étudier les oiseaux et devenir ornithologue.

Outre des vocations, les jeunes trouvent également des tuteurs.

Citlalli Briseno, âgée de 16 ans, explique par exemple qu'elle n'a jamais vu son père. "J'avais beaucoup de colère et de ressentiment à son égard mais le fait d'être simplement dans cette organisation, de voir ces hommes qui ont des familles, qui prennent soin de leurs familles, et d'avoir pu faire différentes choses en étant productive pour ma communauté, ça m'a vraiment ouvert les yeux et ça m'a beaucoup aidée".

- "Dur à avaler" -

En 2013, l'Office fédéral de préservation de la nature (US Fish and Wildlife Service) a commencé à verser des subventions à Soul River, qui a emmené quelque 300 personnes dans des expéditions dans l'Oregon, en Alaska et maintenant en Floride.

Mais Chad Brown s'inquiète des coupes budgétaires de 13% que le président Donald Trump envisage pour cet organisme, qui conduirait à la suppression de Soul River.

Et même cette année, l'Office de préservation de la nature d'Alaska a promis la moitié de l'argent qu'il avait versé en 2016.

"Ça me touche. Ça me touche beaucoup", confie l'ex-soldat en larmes, sans pouvoir finir sa phrase.

Pourtant Kristen Gilbert, qui représente cet Office et participe aux expéditions en Alaska, estime que ce que fait Chad Brown "est vraiment intéressant parce que c'est un angle différent de celui des seuls loisirs".

Chad Brown s'est mis en quête de financements, mais les expéditions ont déjà diminué de moitié par rapport à 2016.

"C'est très dur à avaler", explique-t-il, car Donald Trump avait fait du soutien aux anciens combattants une de ses promesses de campagne.

USA

Défense

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Par Leila MACOR

AFP

© 2017 AFP

Mise à jour 02.07.2017 à 14:00

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Canal+ veut diffuser les films six mois après leur sortie au cinéma

Canal + veut réagir en diffusant les films six mois après leur sortie en salles, contre 10 aujourd'hui.

Modifié le 02/07/2017 à 11:51 | Publié le 02/07/2017 à 11:51

Abonnez-vous à Ouest-FranceConfrontée à une hémorragie d'abonnés en France et à la concurrence croissante de Netflix et Amazon, Canal+ veut pouvoir diffuser les films 6 mois après leur sortie en salles, contre 10 aujourd'hui, affirme son directeur général.

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Face à la concurrence croissante de Netflix et Amazone, Canal + veut réagir en diffusant les films six mois après leur sortie en salles, contre 10 aujourd'hui.« Au moment où les Netflix et Amazon prennent des positions dominantes, cette mesure nous paraîtrait un geste fort », déclare Maxime Saada dans un entretien au Journal du dimanche, en évoquant ses attentes vis-à-vis du nouveau gouvernement. Cette modification de la chronologie des médias ramènerait « le délai actuel de diffusion des films sur Canal+ de dix mois à six mois après leur sortie en salles », précise-t-il.

Le groupe Canal+ veut également « que les acteurs vertueux du PAF (paysage audiovisuel français) qui paient leurs impôts en France, qui respectent les quotas, bénéficient d'avancées notables », ajoute son dirigeant. « Et que les moins vertueux (c'est-à-dire les Netflix, Youtube, SFR...) en soient écartés. Au nom de l'équité », réclame Maxime Saada. 

Accroître la lutte contre le piratage

La filiale de Vivendi réclame en outre un dispositif législatif « efficace » contre le piratage en France, à l'instar de ceux adoptés par l'Allemagne et le Portugal, où « chaque fraudeur identifié est mis à l'amende ».

Canal+, qui depuis l'arrivée de BeIN Sports en 2012 perdait « plusieurs centaines de milliers d'abonnés par an en France métropolitaine », « se redresse »désormais grâce à de nouvelles offres et aux partenariats noués avec les opérateurs Orange et Free. Ces derniers « se traduisent, à eux seuls, par quelque 3 millions de nouveaux abonnés sur les 6 derniers mois », indique Maxime Saada.

Objectif : 10 millions d'abonnés

Cette transformation du modèle de Canal+, associée à un plan d'économies de 350 millions d'euros sur trois ans et à une « accélération du développement à l'international », doit permettre à la filiale de Vivendi de « passer de 5 à 10 millions d'abonnés en France métropolitaine ».

Canal+, qui compte 7 millions d'abonnés à l'international, dont 3 en Afrique, a aussi l'intention de lancer une offre en Birmanie dans les prochains mois.

Interrogé sur la sanction - trois semaines sans publicité - infligée par le CSA à l'animateur de la chaîne C8 Cyril Hanouna pour « atteinte au respect de la personne humaine » et « sexisme », Maxime Saada affirme : « Je considère l'ampleur du procès qu'on nous fait injuste, et la sanction extravagante par rapport aux autres acteurs du marché ».

Retrouver cet article sur Ouest-France.fr

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Quand Olivier Mariotte se lâche...

J'ai décidé de lancer le :poop:'movment. Cela consiste à faire le buzz de la fachosphère en ne répondant à leurs messages,
articles de presse et autres fariboles (ce qui leur permet d'avoir une audience douteuse) que par une petite crotte (en emoji :poop:). Pour la fachosphère, comptez France Insoumise, son Che (révolutionnaire) en peau de lapin, sa bande de bigorneaux sans cravate et ses suiveuses qui préfèrent Nique la F... et font l'apologie des outils de la servilisation des femmes et bien sûr la bleue marine et son cortège de tristes sirs et tous les lapins nains qui lui font servilement la soupe. Désormais, ils n'auront de ma part (et de la part des démocrates qui me suivront) qu'un petit :poop: négligé qui va remplir les médias sociaux de flatulence en réponse à leurs nauséabondes littératures. Je rève de la dernière déclaration de Merluchon ou de MarinePapamadit saluée sur google par un million de petites  crottes

Actualité de la Mutualité Française

#Actualités #EnRégion #Innovation

A découvrir | L'Institut radiologique mutualiste à Saint-Etienne vient de s'équiper d'un système de radiologie novateur, le système EOS, qui cumule deux innovations majeures : il permet de réaliser des images 2D et 3D de l'ensemble du squelette en position debout, et il réduit de façon considérable la dose d'irradiation.

Contre offensive

Opération Pangolin:
Première contre offensive de l'opération " hopital" réussie ( j'ai décidé de lui donner un nom d'animal, comme pour les opex , c'est donc l'opération Pangolin) .
Le dossier médical nous est enfin envoyé , et on va enfin pouvoir faire le dossier pour la compagnie d'assurance  .

Comme quoi c'est important de peser ses mots. Il y en a qui ont un effet magique ( comme " obstruction " par exemple). Bien entendu il faut faire une réponse à la réponse, la mauvaise foi  étant  inacceptable. Je reprends donc mon dictionnaire.

Grand concours BFM

#CONCOURS La saga du fonctionnaire 🌞 | Semaine 3
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Reseaux sociaux : le Regard du petit prince

Jetez un coup d'œil au Tweet de @Alban_Jarry : https://twitter.com/Alban_Jarry/status/881103415614603264?s=09

C'est à lire : étude sur les auteurs d'attentats

Jetez un coup d'œil au Tweet de @afpfr : https://twitter.com/afpfr/status/880828527787954177?s=09