Nora ANSELL-SALLES

lundi 22 avril 2013

Environnement chimique, obésité, diabète :


Un constat pour une meilleure prévention

 

« Environnement chimique, obésité, diabète : un constat pour une meilleure prévention », c’est le thème du colloque, organisé à Paris le 4 avril dernier par la Mutualité Française et le Réseau Environnement Santé, qui a rassemblé 300 personnes à l’Assemblée Nationale.

 

«  Nous sommes aujourd’hui face à une épidémie de maladies chroniques et c’est à cet enjeu que nous devons répondre dès à présent » ont rappelé Etienne Caniard, président de la Mutualité Française et André Cicolella, président du Réseau Environnement Santé, en introduction de ce colloque.

 

Ce colloque s’est articulé autour de deux temps forts. La matinée a été consacrée aux travaux de recherche sur les maladies métaboliques et les perturbateurs endocriniens pour dresser un premier constat. En effet, sans remettre en cause les rôles de l’excès énergétique et de la sédentarité dans la progression de l’obésité par exemple, d’autres facteurs comme diverses molécules de synthèse présentes dans notre environnement interviennent dans l’évolution de ce type de maladie métabolique. La compréhension des mécanismes d'action de ces substances chimiques, dit perturbateurs endocriniens, est aujourd'hui décisive pour agir en matière de santé publique. Pour en parler : le Pr Arnaud Basdevant, Responsable du pôle « Endocrinologie-Diabétologie-Nutrition-Prévention » à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière, le Pr Anne Dutour-Meyer, chef de service « Endocrinologie, nutrition et maladies métaboliques » à l’hôpital Nord de Marseille, le Pr Serge Hercberg, directeur de recherche Inserm, président du comité de pilotage permanent du programme national « Nutrition santé », le Dr Gilles Nalbone, directeur de recherche émérite Inserm, le Pr Claudine Junien, professeur de génétique à l’Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines, le Pr Robert Barouki, directeur de recherche Inserm et le Dr Rémy Slama, président du conseil scientifique du Programme National de Recherche sur les Perturbateurs Endocriniens (PNRPE).

 

L’après-midi a tout d’abord été axée sur les aspects réglementaires et économiques avec les interventions du Dr Jean-Martin Cohen Solal, directeur général de la Mutualité Française, du Dr Pierre Mignen, chef du département d’information médicale au Clinipôle de Montpellier et de Yannick Vicaire, chargé de mission au Réseau Environnement Santé. Une table ronde a ensuite suivi, dédiée aux nombreuses actions de promotion de la santé environnementale déjà menées par des acteurs de la société civile pour sensibiliser le grand public et former les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social à la réduction des risques environnementaux. Elle a réuni : Monique Augé, présidente de la Mutualité Française Bourgogne, le Dr Olivier Toma, président du Comité pour le Développement Durable en Santé, Claire Escriva, directrice de l’Atelier méditerranéen de l’environnement, Philippe Perrin, éco-infirmier, le Dr Philippe Richard, pneumologue et président de l’Association Protection Santé des Habitants de Saint-Omer, le Dr Laurent Chevallier, médecin nutritionniste au CHU de Montpellier et Camille Geay, chargée de prévention à la Mutualité Française Nord-Pas de Calais. Cette table ronde a aussi mis en lumière différentes actions mises en place pour protéger la santé des plus fragiles.

 

La conclusion de cette journée a porté sur la place des maladies métaboliques dans la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens. Catherine Mir, adjointe au chef de service de la prévention des nuisances et de la qualité de l’environnement au sein de la Direction générale de la prévention des risques du Ministère de l’écologie ainsi que Gérard Bapt, député de Haute-Garonne et Jean-Louis Roumégas, député de l’Hérault, respectivement ancien et nouveau président du groupe santé environnement à l’Assemblée nationale, sont intervenus dans le débat.

 

Catherine Mir a évoqué les enjeux autour de la Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens. Puis Jean-Louis Roumegas a rappelé qu’ « une stratégie globale en matière de perturbateurs endocriniens est nécessaire si l’on veut répondre à l’enjeu de santé publique ». Gérard Bapt a précisé qu’  « il y a nécessité d’une prévention primaire, c’est une bataille nationale et européenne à mener ».

 

Au-delà de la réglementation, André Cicolella a invité la Haute Autorité de Santé à se saisir de la question et à formuler au plus vite des recommandations pour réduire l’exposition aux substances diabétogènes et obésogènes. Il n’est plus possible de se contenter de la médecine curative. La prévention et la protection des malades doivent venir compléter le processus de prise en charge.

 

« Il faut que les plans et stratégies se croisent» a rappelé Serge Hercberg insistant sur la nécessité d’examiner de façon commune la pollution chimique par les perturbateurs endocriniens dans les différents plans nationaux PNSE, PNNS, Plan Obésité et Plan Alimentation.

 

Rémy Slama et Robert Barouki ont quant à eux souligné les besoins de recherche sur cette thématique ajoutant qu’il n’est pas nécessaire de connaitre toutes les réponses pour commencer dès à présent à agir. Robert Barouki a rappelé que « La recherche d’aujourd’hui va aider la prévention et les décisions de demain ».

 

Après cette journée d’échanges et de discussions, André Cicolella a conclu : « l’impact des perturbateurs endocriniens dans l’épidémie de maladies chroniques ne peut plus être ignoré. Les maladies métaboliques comme le diabète et l’obésité doivent ainsi être prises en compte dans la Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens. La France et l’Europe doivent se doter de stratégies ambitieuses pour répondre à cet enjeu ».

 

 

 

A propos de la Mutualité Française

 

Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

 

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

 

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.

 

La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.

 

 

 

 

A propos du RES

 

Présidé par André Cicolella, le Réseau Environnement Santé (association loi 1901) a été créé en 2009 pour mettre les questions d’environnement et de santé au cœur des politiques publiques. Il regroupe 4 groupes d’associations : ONG, scientifiques, professionnels de santé et malades.

 

Nous agissons pour une meilleure prise en compte du principe de précaution sur une base scientifique solide, qui s’appuie sur des études validées et indépendantes des intérêts privés.

 

La 1ère campagne lancée par le RES a abouti, tout d’abord à l’interdiction dans les biberons puis dans tous les contenants alimentaires du Bisphénol A, une molécule employée par l’industrie chimique malgré les nombreux risques sanitaires associés : cancer, diabète, obésité, troubles de la reproduction et du système nerveux.

 

Comme l’illustre cette campagne, le RES cherche à mettre dans le débat public les connaissances scientifiques disponibles et faire en sorte que les acteurs institutionnels et économiques mettent en œuvre le principe de précaution pour établir les réglementations et transformer les procédés industriels.

 

A propos du partenariat entre la Mutualité Française et le RES

 

Partenaires depuis 2010, la Mutualité Française et le RES agissent pour le développement d’une culture et d’une approche commune sur la santé environnementale et le renforcement d’actions d’information, de sensibilisation, de prévention et de promotion de la santé. Cette volonté partagée se décline autour de 4 axes de coopération :

 

-       construire des actions d’information, de sensibilisation et de formation à destination des mutualistes sur la santé environnementale,

-       développer des actions d’information et de sensibilisation à destination du grand public,

-       réaliser des états des lieux de publications sur des thèmes pour lesquels il est important de faire avancer la connaissance,

-       contribuer à des projets de recherche sur les risques émergents.

 

NDLR : MGEFI et Pr Robert Barouki,

Le professeur Barouki sera l’un des intervenants de la table ronde « SANTE ET ENVIROMENT » qui clôturera les travaux de l’assemblée MGEFI de Paris le 4 juin prochain de 11h30 à 13h à l’Espace Charenton.

Cette table ronde fera l’objet d’une couverture presse

Pour en savoir plus contacter :

nansellsalles@mgefi.fr

 

vendredi 19 avril 2013

A l'occasion du salon B-Ecommerce, I-COM Software dévoile sa solution


 
Fort de ses 12 ans d’expérience avec ses clients professionnels, I-COM Software propose :

 

- une offre e-commerce B2B / e-CRM adaptée aux besoins des professionnels et aux spécificités de leur métier, quel que soit leur secteur d'activité et qui intègre nativement des modules spécifiques au B2B, comme :

§  la gestion commerciale en relation avec un environnement web personnalisé,

§  la gestion des clients multi sites et complexes,

§  la prise en compte des modes professionnels de facturation et de paiement.

 

- une approche e-commerce pour animer le circuit de distribution des fabricants et des distributeurs:

§  en apportant des outils web complets et différenciant,

§  en accompagnant le développement du réseau,

§  en assurant une gestion centralisée des contenus, des communications, des promotions, etc

 

Les solutions sont commercialisées en mode SaaS (Software as a Service), une formule rapide à mettre en place, sans investissement initial et adaptée aux volumes quels qu’ils soient. Les équipes d’I-COM Software vous accompagnent au quotidien dans la mise en place de votre approche e-commerce.

 

Quelques références majeures :

-          CdiscountPro, le département BtoB de Cdiscount.com, filiale du groupe Casino

-          Xerox pour accompagner et augmenter la présence de son réseau de distribution sur le Web

-          Inmac Wstore, distributeur de matériels informatiques et de services aux professionnels

-          1Dis (ex-Altadis) pour soutenir son réseau de distribution RP Diffusion

 

A propos de I-COM Software

Créée en mars 2001, I-COM Software est un éditeur de solutions logicielles pour les canaux de distribution. I-COM Software développe, met en place et opère pour les acteurs de la distribution des solutions et des plates-formes logicielles permettant d’automatiser la gestion des transactions. I‑COM Software est une filiale du groupe Systemax Inc.

Plus d’infos sur : www.i-comsoftware.com

Retrouvez-nous sur le stand K31 du salon B E-commerce              

 

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Vous recherchez un emploi.... cette information peut vous interesser....

ALERTE PRESSE

Les entreprises de la filière Normandie AeroEspace recrutent !


Des centaines de postes sont à pourvoir sur la bourse des emplois en ligne sur le site internet NAE




Rouen, le 18 avril 2013 – Début 2013, Les 88 acteurs du réseau Normandie AeroEspace, (11.000 salariés pour 2 milliards d’Euros de chiffre d’affaires), confirmaient la création de plus de 2.000 emplois nets en Normandie sur les 5 prochaines années dans les domaines de l’aéronautique, du spatial, de la défense et de la sécurité.



Dans ce contexte très dynamique, la filière NAE propose plus de 400 postes à pourvoir cette année, dont plus d’une centaine immédiatement.


Tous types d’entreprises : PME de pointe, grands donneurs d’ordres, base militaire,…


Près de 30 employeurs différents de la filière NAE sont actuellement à la recherche de nouveaux profils, avec de très nombreuses PME de pointe comme Acerel (76), AES (50), Cap Group (14), Otecmi (50), Interface (76), Gauthier connectique (50),…

De grands donneurs d’ordres dont : AERAZUR (Groupe Zodiac Aerospace) ou encore les filiales du Groupe SAFRAN : Aircelle, Snecma, Morpho,…

La base aérienne 105 d’Evreux a également ouvert un recrutement sur 11 postes différents.

Tous les départements de Haute et de Basse-Normandie sont concernés, avec des postes ouverts à Rouen, Le Havre, Dieppe, Caen, Evreux, Gournay, Vimeu,…




CDI, CDD, contrats en alternance, stages, la filière recherche tous les types de profils, avec une majorité d'usineurs et d’opérateurs, des techniciens supérieurs, des ingénieurs et quelques postes de chargé d’affaires,…



Toutes les fiches de postes à jour et un service de mise en relation avec les entreprises sont à disposition en ligne dans la section « bourse des emplois » du site internet NAE.





Normandie AeroEspace, une filière d’excellence : Fondé en 1998, Normandie AeroEspace est le réseau Normand des acteurs du domaine aéronautique, spatial, défense et sécurité, participant aux grands projets de demain. Présidé par Philippe Eudeline, le réseau NAE, dont le siège est basé à Rouen, est présent en Haute et en Basse-Normandie. Il est aujourd’hui constitué de 88 membres : de grands groupes industriels, de plusieurs aéroports et d’une base militaire, de nombreuses PME et PMI, de différents laboratoires de recherche et d’établissements d’enseignement supérieur. Son objectif est de donner à la filière aéronautique et spatiale un rôle majeur dans les grands projets d’avenir. www.nae.fr




 
 
 
 







Comptes-rendus des cafés nile avec Agnès Buzyn et Jean-Marie Le Guen


-          Agnès Buzyn, Présidente de l’Institut National du Cancer (INCa) sur le thème « Quels enjeux pour le Plan Cancer 3 ? ». Vous trouverez le compte-rendu de son intervention et les questions qui lui ont été posées en suivant le lien http://www.nile-consulting.eu/?rub=news&new=425&PHPSESSID=64269a8b1ddabb2ec87d763f833117f8 . Une courte interview vidéo est également disponible en suivant http://loeildenile.eu/2013/02/21/quelques-questions-a-agnes-buzyn-lors-du-cafe-nile-le-20-fevrier-2013/

 

-          Jean-Marie Le Guen, député du 13e arrondissement de Paris et adjoint au Maire de Paris, en charge de la Santé Publique et des relations avec l’Assistance publique, pour un café nile portant sur le thème : « Elu local et nouvelle gouvernance hospitalière : quelles implications possibles pour la démocratie sanitaire? ». Le compte-rendu est également disponible en suivant http://www.nile-consulting.eu/?rub=news&new=432 et son interview vidéo http://loeildenile.eu/2013/03/22/quelques-questions-a-jean-marie-le-guen-lors-du-cafe-nile-le-20-mars-2013/

 

AGENDA:  Claude Huriet, Sénateur Honoraire et Président de l’Institut Curie interviendra mercredi 24 avril sur le thème « Médicament et risque médical : la France joue-t-elle à qui perd gagne ? »

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MINE D'INFOS: Baromètre 2013 du CISS sur les droits des malades[...:   Satisfaction de principe, attentes pratiques… L’information sur les soins à parfaire Si les usagers du système de sant...

Baromètre 2013 du CISS sur les droits des malades[1] :

 







Satisfaction de principe, attentes pratiques…






L’information sur les soins à parfaire




Si les usagers du système de santé sont globalement satisfaits de leur niveau d’information sur les situations courantes concernant leur santé, leur sentiment d’être bien informé est toutefois notoirement moins élevé lorsqu’on s’intéresse aux aspects pratiques de la démarche de soins :

- le coût de ses soins et médicaments et leur prise en charge (près de 3/10 se sentent mal informés),

- les modalités d’accès à son dossier médical (35% se sentent mal informés),

- les recours et les démarches en cas de problème grave lié aux soins (39% se sentent mal informés), d’ailleurs seuls 37% des usagers du système de santé disent avoir déjà entendu parler de l’un des deux dispositifs de recours que sont les Commissions d’indemnisation des accidents médicaux (CRCI) ou des Commissions des relations avec les usagers dans les établissements de santé (CRUQPC).



On comprend ainsi que leur satisfaction de prime abord repose sur la confiance accordée aux professionnels de santé et au premier rang desquels le médecin traitant (94% lui font confiance, et même 97% chez les personnes en affection longue durée -ALD-), mais qu’elle s’estompe naturellement lorsqu’il s’agit de thématiques sur lesquelles les médecins ne sont pas les plus à même de se faire les relais de l’information.





Focus Internet : un outil perçu comme utile, mais souffrant d’un gros défaut de confiance




Dans ce contexte, si les services de santé disponibles via Internet peuvent être perçus comme utiles par près de la moitié des usagers du système de santé (48%), ils n’inspirent confiance qu’à 33% d’entre eux en tant que source d’information, et même seulement 24% concernant les services de santé qu’on peut y trouver (comme par exemple la consultation de médecins en ligne ou les carnets de santé électroniques).



Pourtant, en termes d’accès à l’information, notamment pour celle dont on voit qu’elle est plus difficilement relayée par les professionnels de santé, Internet devrait pouvoir être un relais important auprès du public. Il apparaît donc urgent de pouvoir certifier, de façon lisible pour le grand public, l’information en santé disponible sur Internet.





Certains droits mal connus, mais surtout encore trop souvent mal appliqués concernant l’information sur le coût des soins ou l’accès au dossier médical




Comme en matière d’information, les droits des malades dans leur acception la plus générale, tel que celui d’accéder aux soins ou de voir sa douleur soulagée, sont ressentis comme assez bien connus et appliqués. Toutefois, certains droits souffrent encore d’une méconnaissance par près du ¼ des usagers du système de santé quant à leur existence même, en particulier ceux correspondant aux situations où l’avis et la volonté personnels de la personne malade sont particulièrement déterminants :

- 24% disent ne pas avoir connaissance du droit à refuser ou interrompre un traitement,

- 25% ne pas savoir qu’il est possible d’engager un recours en cas de problème grave lié aux soins,

- respectivement 28% et 31% ne pas connaître leur droit à désigner une personne de confiance pour être accompagné tout au long d’une prise en charge, ou à rédiger des souhaits pour sa fin de vie dans le cas où on ne serait plus en mesure de les exprimer.

Bien entendu, ces droits moins bien connus ne pourront être que moins bien appliqués.



Par ailleurs, deux autres droits très concrets et dont il est ainsi plus aisé d’estimer la mise en œuvre, sont jugés moins bien appliqués que les autres : celui d’être informé sur les coûts des soins et celui d’accéder à son dossier médical, respectivement considérés comme mal appliqués par encore 39% et 34% des usagers.





Focus sur AERAS : des difficultés d’accès à l’assurance dont 1/3 des Français ont pu être victimes ou témoins, sans que le dispositif AERAS bénéficie d’une pleine notoriété auprès d’eux




Au total près du 1/3 des Français et même 49% des personnes en ALD disent avoir déjà été confrontés, en direct ou via un proche, à au moins une des difficultés suivantes en lien avec l’état de santé au moment de réaliser un emprunt : refus d’assurance du prêt (20%, et 32% pour les personnes en ALD) ; et/ou proposition d’assurance avec exclusion de garanties (19%, et 35% chez les personnes en ALD) ; et/ou proposition d’assurance avec surprime (18%, et 28% chez les personnes en ALD).

Et, parmi ces personnes qui disent avoir été confrontées à ces situations, 46% déclarent ne pas connaître le dispositif de la convention AERAS (s’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé).





18 avril, journée européenne des droits des patients : focus sur la nouvelle directive communautaire concernant les soins transfrontaliers




Assez technique, cette directive bénéficie malgré tout d’une notoriété chez près de 4 Français sur 10. Elle est naturellement plus connue par les personnes plus directement concernées par les questions de santé, en particulier celles atteintes d’une ALD qui sont 55% à déclarer en avoir entendu parler.

Surtout, les Français accueillent très positivement cette nouvelle possibilité offerte à tous les patients de l’UE d’accéder aux soins dans un autre pays de l’Union tout en étant remboursé dans leur pays d’origine :

- 79% y voient bien sûr une avancée dans l’accès aux soins pour certains patients en particulier, et notamment pour ceux atteints d’une maladie rare ;

- mais ils sont aussi respectivement 77% et 70% à y voir une avancée dans l’accès aux soins pour les patients en général et pour eux-mêmes en particulier.



Un rappel très opportun du fait que la construction européenne n’est pas portée par la seule logique économique et financière, et que nos concitoyens sont très sensibles aux mesures prises par les instances européennes dans d’autres domaines tels que ceux de la santé et du social.









Dans un environnement dont on voit qu’il requiert une démarche volontariste pour l’information des malades et la pleine application de leurs droits, ce baromètre consacre la place de nos associations comme organisations de référence pour représenter et défendre les intérêts des malades et de l’ensemble des usagers du système de santé : elles occupent la première place du palmarès 2013 en étant attendues dans ce rôle par 52% des Français (+12 points par rapport à 2012), et même par 62% des personnes atteintes d’une ALD. Une légitimité que la puissance publique doit reconnaître et valoriser, notamment comme moyen d’action complémentaire auprès des usagers du système de santé, par rapport aux lacunes identifiées en termes d’information et d’application de leurs droits.








Accéder au rapport d’enquête du baromètre en vous rendant sur cette page du site du CISS : http://www.leciss.org/sites/default/files/130419_BarometreCissDroitsMalades-2013_2.pdf






[1] Sondage LH2 pour le CISS, réalisé les 22 et 23 mars 2013 par téléphone auprès d’un échantillon de 1003 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus. Accédez au rapport d’enquête en cliquant ici.



Contact presse :

Marc Paris – Responsable communication – Tél. : 01 40 56 94 42 / 06 18 13 66 95




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ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR

APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer

France Parkinson - FSF - La CSF - Le LIEN - Les Aînés Ruraux - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde - ORGECO

SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH




NDLR : MGEFI ET BAROMETRE SANTE

Baromètre santé des fonctionnaires:

 

L’analyse des réponses des adhérents de la MGEFI

 

Dans le but de prévenir et de gérer de manière globale les risques de santé, et, à terme, de créer un guichet de santé unique, la Mutualité Fonction Publique Services* (MFP Services) a mené en 2011 une étude auprès de 15 700 (2) agents de la fonction publique pour cerner la perception qu’ils ont de leur santé et d’identifier leurs attentes.

 

Cette étude est la 1ère pierre d’un projet plus ambitieux encore : « Prévention Horizon 2013 » qui va permettre dès 2013, de mettre en œuvre un ensemble de mesures destinées à anticiper et donc gérer le risque santé : la prévention comme démarche de santé publique.

 

 

Le succès du baromètre auprès des adhérents de la MGEFI

Sur un échantillon de 2 600 adhérents mutualistes MGEFI, sollicités de façon aléatoire, 1 199 personnes ont répondu, soit de plus de 45%. L’examen des questionnaires montre que la démarche de MFP Services répond à une véritable attente.

 

Une bonne attitude vis-à-vis de la santé

Les répondants MGEFI sont, à 87,2%, satisfaits de leur état de santé et neuf sur dix évaluent leur qualité de vie de manière positive, une perception sur ces 2 points meilleure que celle de la population française.

 

Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer : Les adhérents ont une bonne attitude générale vis-à-vis de leur santé. Ils se déclarent  majoritairement à jour de leurs vaccins et disent accorder une confiance élevée aux professionnels (médecins et pharmaciens). Ils sont deux fois moins nombreux à prendre des médicaments non prescrits.

 

Des comportements favorables au maintien d’une bonne santé : une grande majorité des répondants jugent leur alimentation équilibrée et ils s’inscriraient dans des comportements à risque de manière moins prononcée vis-à-vis du tabac, du jeu et des drogues. Ainsi, 42,9% n'ont jamais fumé de leur vie et 11,2% sont des fumeurs habituels. En France, ce pourcentage est généralement supérieur à 30%. En revanche, s'agissant de la dépendance à l'alcool, 10% semblent présenter une addiction (deux fois plus d'hommes que de femmes), soit autant que parmi la population française.

 

Des disparités importantes

Ce bon bilan d'ensemble, ne doit cependant pas occulter d'importantes disparités ainsi la perception de la maladie chronique (notamment cardiaque et métabolique) est beaucoup plus marquée chez les adhérents MGEFI que dans la population française. Le Baromètre Santé laisse aussi apparaître un nombre important de répondants concernés par la perte d'autonomie : 10,3% sont « aidés » et 12,9% sont « aidants ».

 

Par ailleurs, plus d'un tiers se sent fréquemment stressé (les femmes se révélant plus sujettes au stress), moins satisfait de son sommeil et de son travail que la moyenne nationale, et estime  que son travail a un impact sur sa santé.

 

 

Un besoin d'information et de prévention

Tout au long du questionnaire, les adhérents ont pu exprimer des attentes en matière d'informations et d'actions, parfois relatives à leur environnement professionnel. Parmi les personnes ayant déclaré avoir une maladie chronique, 49,8% souhaitent obtenir des informations précises sur leur problème de santé et leur médicament.

 

63,6% des actifs MGEFI sont également intéressés par la mise en place d'ateliers de prévention et de promotion de la santé sur leur lieu de travail, ce qui laisse penser que les fonctionnaires gérés par la MGEFI sont bien plus demandeurs que l'ensemble des actifs français.

 

Ce sont les thématiques du stress, du travail sur écran et des troubles musculo-squelettiques qui sont le plus souvent évoqués. Plus du tiers des personnes interrogées souhaitent, par ailleurs, obtenir des informations sur l'alimentation. Quant à la prévention, 87,8% souhaitent de l'information sur les dépistages, 61% sur la maladie d'Alzheimer, et 48,5% sur les risques cardiaques.

 

En conclusion

Ce premier Baromètre Santé – qui sera renouvelé tous les trois ans - a permis de recueillir des informations riches, diverses et de cerner une partie des attentes des adhérents.

 

En ce sens, la MGEFI, qui initie déjà un certain nombre d'actions de santé publique à destination de l'ensemble de ses adhérents, actifs et retraités, mettra en place courant 2013, un plan d'action enrichi par les conclusions de cette enquête.

 

                                                                                                             

 

* MFP Services est délégataire de la gestion du régime obligatoire d'assurance maladie obligatoire pour 21 mutuelles de la Fonction publique, dont la MGEFI.

 

2)    5 populations distinctes : MFP Services comprenant les agents des différents ministères (hors Education Nationale), les adhérents de la MGEFI, de la MMJ de la MCDEF et de la MGAS.

 

 

LA RETRAITE

Près de 8 actifs sur 10 pensent à leur retraite, principalement préoccupés par ses aspects financiers (80%) et l'organisation de nouvelles activités, culturelles ou associatives (69,4%). Un quart des retraités ont préparé leur retraite. Mais plus de 45% d'entre eux n'ont pas d'activité extérieure.

 

LE PROFIL DES RÉPONDANTS MGEFI

59,2% de femmes et 40,8% d'hommes. 

51,5% ont plus de 60 ans.

48,2% sont des actifs et 51,8% sont des retraités.

41% sont titulaires de catégorie B, 33,2% sont titulaires de catégorie C et 25,8% sont titulaires de catégorie A et A+.

73,1% déclarent avoir un accès facile à Internet.

 

 

 

Liens vers les supports de présentation des résultats de ce 1er Baromètre Santé des Fonctionnaires.

·         Le communiqué de presse

·         Le dossier de presse


 

 

 

MINE D'INFOS: Reporters d'espoirs sur France 3

MINE D'INFOS: Reporters d'espoirs sur France 3: LE GRAND SOIR /3   "vivre ensemble": la chronique reporters d'espoirs   France 3 et Reporters d’Espoirs ont la...

Reporters d'espoirs sur France 3


LE GRAND SOIR /3

 

"vivre ensemble": la chronique reporters d'espoirs

 

France 3 et Reporters d’Espoirs ont lancé la chronique « Vivre Ensemble » diffusée chaque lundi dans le « GRAND SOIR/3 » vers 23h. Présentée par Lucie Montchovi, cette chronique met en avant des femmes et des hommes à l’origine d’initiatives « porteuses de solutions » dans les domaines économique, social et environnemental. A travers des reportages réalisés par la rédaction de France 3.


 

NDLR : MGEFI et REPORTERS D’ESPOIRS


www.miroirsocial.com/membre/nansellsalles/post/une-entreprise-face...

La MGEFI à ouvert ses portes en Avril dernier à l'équipe de tournage de « Reporters d'Espoirs », dans le cadre de son ... une restructuration réussie et

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Arrêter de fumer à l'aide de son smartphone Android

Stop Smoking est une application Android qui vous permet de vous assister tout au long de votre période de sevrage tabagique.

Simple d'utilisation pour configurer cette application, il n'y a qu'à renseigner sa date et son heure d'arrêt, le prix d'un paquet de cigarette et le nombre de cigarettes que vous fumiez. L'application fera ensuite le reste.

Découvrez de nombreuses statistiques

Depuis la date d'arrêt du tabac, voyez combien de cigarettes vous avez épargné, combien d'argent vous avez économisé, le temps de vie gagné...

Vous pouvez aussi voir des
objectifs de santé que vous pouvez atteindre au fil des jours ainsi que des médailles que vous pouvez débloquer.

Un widget pour votre bureau vous rappellera certaines données afin d'avoir toujours un œil sur votre état de santé.

Une application qui évolue constamment, et ce, grâce à la start-up qui la développe

https://play.google.com/store/apps/details?id=stopSmoking.team.geny

Lire le communiqué de presse sur Internet :
http://www.communique-de-presse-gratuit.com/stop-smocking-lapplication-android-qui-aide-a-arreter-de-fumer_123204.html



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