Nora ANSELL-SALLES

mardi 20 novembre 2012

« Les Français et leur couverture santé en 2012 »


Generali livre en exclusivité les résultats de son étude menée par TNS Sofres sur

 

« Les Français et leur couverture santé en 2012 »

I. Les enjeux actuels en matière d’assurance santé

1. L’ÉTAT DE SANTÉ DE LA POPULATION S’EST CONSIDÉRABLEMENT AMÉLIORÉ

DEPUIS UN SIÈCLE, AVEC1 :

 

· une meilleure hygiène de vie

· les progrès médicaux et vaccinaux

· l’amélioration du niveau de vie, de l’accès aux soins

· la diminution des accidents du travail : malgré le doublement des salariés en 50 ans, les

accidents du travail diminuent : 1,2 million en 1965 vs 660 000 en 2011

 

Un état de santé plutôt bon, comparé aux pays de niveau de vie équivalent 2:

® L’espérance de vie ne cesse de s’accroître :

_ 78,2 ans pour les hommes

_ 84,8 ans pour les femmes

® Un accroissement de la longévité (espérance de vie à partir de 65 ans) :

_ Pour les hommes : +18,6 ans

_ Pour les femmes : +22,8 ans

Ces espérances de vie dépendent des niveaux accès aux soins matériels et financiers. Source : ONU

 

2. LES DEPENSES DE SOIN AUGMENTENT

2.1. Des médicaments nombreux, coûteux pour certains, avec 5 niveaux de remboursement

(Source LEEM 2009)3

On dénombre actuellement 4 600 principes actifs transformés en un grand nombre de spécialités pharmaceutiques, parmi lesquelles près de 16 000 sont remboursables. Le taux moyen de remboursement par le régime général est de 76%. On recense 5 différents taux de remboursement :

· 0% pour les produits déremboursés ou ayant obtenu l’AMM sans remboursement

· 15% pour 117 produits,

· 30% pour 977 produits,

· 65% pour 6004 produits,

· et 100% pour 8195 produits.

 

2.2. Une dépense totale de santé en augmentation

· La dépense totale de santé atteint 240 Mds d’euros en 2011 soit 12% du PIB

· Elle totalise :

180 Mds : la CSBM

1 Source Drees n°805 juin 2012

2 Source Drees n°805 juin 2012

3 Source LEEM 2009

13 Mds : en versement des indemnités journalières

18 Mds : en prise en charge des soins de longue durée

6 Mds : en prévention

· les 3 grandes familles des dépenses de santé sont l’hospitalisation, les soins ambulatoires et les médicaments.

 

2.3. La consommation de soins et de biens médicaux (Source : CSBM)

· La Consommation des soins et biens médicaux atteint 180 Mds d’euros en 2011, soit

2 762 euros par habitant (Source Commission des comptes santé)

· Elle croît de + 2,8 % (comme en 2010), en ralentissement depuis 2008, dans un contexte de hausse des prix des soins et des biens médicaux faible depuis 4 ans. Les postes de consommation sont principalement

:

Valeur Part sur le total CSBM évol / 2010

les soins hospitaliers 84 Mds € 46 % + 2,6 %

les soins de ville 46 Mds € 25 % + 3,7 %

les médicaments* 34 Mds € 19 % + 0,5 %

le transport de malades 4 Mds € 2 % + 3,0 %

les autres biens médicaux 12 Mds € 7 % + 5,0 %

 

(optique, prothèses, orthèses, véhicules pour handicapés…)

* médicaments : la consommation moyenne est de 532 € par an et par habitant.

2.4. Une consommation finale qui creuse le déficit du régime général de la branche

maladie depuis 10 ans4 :

Le déficit de la branche maladie consécutive au déséquilibre entre les recettes et les prestations. C’est le 2e poste de coût de la protection sociale en France.

 

ZOOM SUR LES CAUSES DES AUGMENTATIONS DES DÉPENSES DE SANTÉ.

Plusieurs facteurs expliquent ces augmentations : le volume de soins et de biens consommés évolue :

_ en technicité

_ en coût

_ en exigence des patients.

Des raisons sociétales expliquent cette exigence accrue des patients telles que la forte natalité, le vieillissement de la population et l’évolution des besoins en confort de vie.

 

3. TOUR D’HORIZON DES FRANÇAIS EN MATIÈRE D’ÉQUIPEMENT ASSURANCE SANTÉ

3.1.On distingue 3 types d’acteurs :

· Les sociétés d’assurance S.A (adhérentes à la FFSA),

· Les mutuelles (adhérentes à la FNMF)

· les institutions de prévoyance (adhérentes au CTIP).

 

3.2. Les complémentaires santé souscrites en 2009 (Source : Drees n° 789 fév 2012)

· 93 % de la population bénéficie d’une complémentaire santé o 56 % de bénéficiaires en garanties individuelles (souscription volontaire)

o 44 % de bénéficiaires en garanties collectives (souscription via l’employeur

obligatoire ou facultative)

 

· 7 % n’a pas de complémentaire santé :

_ 4 % pour des raisons financières

_ 3 % pour d’autres raisons (méconnaissance – refus volontaire)

 

Un contrat de complémentaire santé souscrit peut couvrir tous les membres d’un même ménage. Les cotisations dues par le client augmentent avec l’âge (soit annuellement, soit tous les 5 ans).

 

3.3. La complémentaire santé individuelle est devenue le 1er poste d’assurance d’un foyer

Le budget moyen annuel d’une complémentaire santé est en moyenne de 1 100 euros/an

(Source Generali)

 

3.4. Une prise en charge grandissante des Affections de Longue Durée (ALD) par le Régime

Obligatoire :

les ALD représentent 63% des dépenses du Régime Général en 2010 (source : Commission des

Comptes SS Septembre 2010) et 90% de la croissance des dépenses de soins de santé (48% sont des hommes et 52% des femmes).*

 

Les organismes complémentaires se recentrent peu à peu vers la couverture des « biens portants » Le reste à charge total des ménages a augmenté de 6.2 points entre 2000 et 2011 pour représenter 265 euros par habitant (Source Drees 2011)

3.5. La structure de financement de la consommation de soins et de biens médicaux –

CSBM - par typologie d’acteurs

Acteurs concernés 2001 2010 2011

Rappel montants CSBM 128,5 Mds € 175,4 Mds


180,0 Mds €

Pouvoirs publics

Sécurité sociale

CMU

78,0 %

76,7 %

1,3 %

76,9 %

75,7 %

1,2 %

76,8 %

75,5 %

1,3 %

Organismes complémentaires

Dont : Mutuelles

Sociétés d’Assurance

Institutions de prévoyance

12,3 %

7,4 %

2,6 %

2,3 %

13,5 %

7,5 %

3,6 %

2,4 %

13,7 %

7,5 %

3,7 %

2,5 %

Ménages 9,7 % 9,6 % 9,6 %

4. LE POSITIONNEMENT DE GENERALI DANS CE PANORAMA

A propos de Generali France

En France, Generali est le 2e assureur généraliste du marché et le n°1 en épargne individuelle, avec 13.7 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

 

Generali France est une compagnie dont les activités sont diversifiées (dommages, santé, protection sociale, retraite, épargne…). Sa contribution au chiffre d’affaires du Groupe est de 19%.

 

Generali France s’appuie sur plus de 10 000 collaborateurs et agents généraux pour offrir des solutions d’assurances à 6 millions d’assurés, particuliers ou bénéficiaires de garanties dans le cadre de leur activité, ainsi que 800 000 entreprises et professionnels.

 

L’activité dommages et assistance

Le chiffre d’affaires dommages et assistance de Generali France s’établit à 4,7 milliards d’euros, soit une croissance de + 4,3 %, supérieure à celle du marché (+ 4 %).

 

Activité santé globale

· cotisations encaissées en M euros en 2011 (brut de réassurance) : 930.4

· variation 2010 : +1.6%

· cotisations encaissées en affaires directes en M euros en 2011 : 788.9

· variation 2010 : -1 %

 

Activité santé individuel

· Cotisations encaissées en 2011 : 284.7 M euros

· variation 2010 : +0.6%

 

Activité santé collectives

· Cotisations encaissées en 2011 : 504.2 M euros

· variation 2010 : -1.9%

 

Les objectifs de GENERALI :

Au regard du contexte économique actuel et du budget de plus en plus contraint des ménages français, Generali a souhaité, à travers cette étude :

 

II . Étude Generali / TNS SOFRES « Les Français et leur couverture santé en 2012 »

 

1. MÉTHODOLOGIE DE L’ÉTUDE GENERALI – TNS SOFRES :

Echantillon : Etude réalisée sur un échantillon de 959 individus âgés de 18 ans et plus, issus d’un échantillon national représentatif.

 

Représentativité assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, PCS du chef de famille) après stratification régions x habitat.

 

Sur la base des données socio démographiques de l’INSEE.

 

Mode de recueil : Interviews réalisées par téléphone.

 

Date de terrain : 13 – 14 juin 2012.

 

Les paradoxes des Français en matière d’assurance sont nombreux. C’est ce que révèle l’étude exclusive de Generali réalisée par TNS SOFRES sur Les Français et leur couverture santé en 2012. Eclairage sur cette étude avec Armelle BELIN, TNS SOFRES.

 

2. RÉSULTATS ET FAITS MARQUANTS DE L’ÉTUDE GENERAL/TNS SOFRES :

9 Français sur 10 estiment être bien couverts alors même qu’ils ne connaissent pas

exactement les frais de santé restant réellement à leur charge.

· 9 Français sur 10 déclarent être couverts par une complémentaire santé personnellement ou avec leur conjoint.

· Parmi eux, 9 sur 10 ont le sentiment d’être bien protégés ...

 

o Près de la moitié s’estiment même très bien couverts. Ce sentiment est renforcé chez les individus couverts par une

mutuelle d’entreprise ainsi que chez les habitants de la région Est, qui bénéficient du régime spécial Alsace-Moselle.

 

o A l’inverse, l’étude constate sans surprise que les personnes les moins aisées s’estiment moins bien protégées.

 

· ... alors même que plus d’1/3 ne connaissent pas exactement les frais de santé restant réellement à leur charge.

o L’étude révèle que les jeunes de moins de 35 ans et les cadres supérieurs ont une connaissance plus limitée de ces montants, alors que les seniors (35 ans et plus), plus exposés aux dépenses

de santé, ont une meilleure connaissance.

 

Malgré le contexte économique actuel, 93% des Français couverts à titre individuel n’ont pas l’intention de réduire leur budget d’assurance santé

· 7% ont l’intention de réduire leur budget d’assurance santé dans les 12 prochains mois :

· Parmi eux, 50% le feraient en réduisant l’étendue des garanties de leur complémentaire santé et 50% en changeant d’assureur.

 

· Leur profil : ce sont le plus souvent :

o ceux dont les revenus sont les plus fragiles,

o les jeunes, plus ouverts au changement d’assureur pour faire jouer la concurrence,

o et les familles, pour l’une de ces deux raisons.

 

S’il est un domaine sur lequel les Français se montrent confiants, c’est celui de la valeur de leur système de soins.

 

En effet, pour une large majorité d’entre eux, le système français offre des soins de qualité, et ils s’estiment être bien couverts, mais pour autant, ils ont une connaissance très inégale des montants restant à leur charge.

 

III.LES RÉPONSES DE GENERALI FACE AUX

PRÉOCCUPATIONS ET ATTENTES DES FRANÇAIS

Face aux 2 constats soulevés par l’étude, Generali répond avec des solutions concrètes

 

1. C’est pourquoi Generali a conçu pour ses clients un guide pédagogique « Tout savoir sur

la santé » pour permettre de :

savoir à quoi sert une complémentaire santé (ce qu’elle fait / ne fait pas)

Comprendre le parcours de soins

Savoir décrypter le reste à charge

 

A QUOI SERT UNE COMPLEMENTAIRE SANTE :
 

2. La santé pèse lourd dans le budget des ménages : une offre modulaire

Dans le contexte économique actuel, et au vu des comportements et attentes des Français, révélés par l’étude GENERALI/TNS SOFRES, les solutions GENERALI vont encore plus loin et s’efforcent de répondre aux attentes de tous les profils :

 

1. Pour les personnes qui un budget serré : une formule adaptée aux petits budgets.

· Pour être sûr de payer le juste prix : un service par téléphone étudie avec l’assuré les devis lunettes et prothèses dentaires et les oriente vers les professionnels les plus proches

 

· Pas d’avance de frais à faire avec la carte de Tiers payant Almérys chez plus de 160 000 professionnels de santé : pharmaciens, biologistes, opticiens, dentistes… etc

 

· Remboursement sous 48 heures

 

· En cas d’hospitalisation, remboursement sans limite de temps du forfait hospitalier laissé intégralement à la charge du client par la Sécurité Sociale

· Les montants de remboursement pris en charge par la complémentaire santé Generali sont exprimés en euros

 

« Afin de permettre à l’assuré d’ajuster le niveau des garanties souscrites en fonction de ses besoins, des options sont proposées comme la médecine douce pour les senior. Par ailleurs, privilégier une complémentaire santé avec des garanties adaptées à ses besoins réels permet au final de réduire sa facture santé, surtout si les médecins consultés pratiquent des dépassements d’honoraire. Dans tous les cas, bien suivre le parcours de soins en passant par son médecin traitant fait partie des éléments à respecter pour être mieux remboursé » précise Yanick Philippon, Directeur du marché des entreprises collectives Generali France.

 

2. Pour les famille ou seniors, qui ont des besoins de santé spécifiques : des formules et des options répondant à différents besoins

Le remboursement des dépenses de santé par le régime obligatoire varie fortement selon le type de soin. Cependant, en fonction de l’âge et de la situation familiale, les besoins et les budgets peuvent être très différents.

 

C’est pourquoi La Santé GENERALI propose, sans questionnaire médical préalable, une offre modulable et des services adaptés à chaque situation :

Pour les familles :

- 20 h d’aide familiale si la nounou est immobilisée.

- Une prise en charge des vaccins non remboursés par la Sécurité sociale.

 

Pour les seniors :

-Un remboursement de la chambre particulière en cas d’hospitalisation - Une prise en charge immédiate (sans délais de carence ni questionnaire médical)

 

 

A propos de Generali

Un groupe international

Fondé à Trieste en 1831, Generali est aujourd’hui largement implanté dans le monde entier.

Aujourd’hui, le Groupe Generali :

 

· Est présent dans 60 pays à travers le monde · Assure 70 millions de clients dans le monde entier

 

· Emploie 82 000 collaborateurs Le Groupe Generali est l’un des principaux acteurs sur les marchés de l’assurance et des services financiers avec un Chiffre d’affaires en 2011 de 69.2 Miliards d’euros :

 

· Vie 46.4 Mds

 

· Dommages 22.8 Mds.

Leader européen en assurances de personnes, c’est aussi l’un des principaux acteurs mondiaux de la gestion d’actifs.

A propos de Generali France

En France, Generali est le 2e assureur généraliste du marché et le n°1 en épargne individuelle, avec 13.7 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

 

Generali France est une compagnie dont les activités sont diversifiées (dommages, santé, protection sociale, retraite, épargne…). Sa contribution au chiffre d’affaires du Groupe est de 19%.

 

Generali France s’appuie sur plus de 10 000 collaborateurs et agents généraux pour offrir des solutions d’assurances à 6 millions d’assurés, particuliers ou bénéficiaires de garanties dans le cadre de leur activité, ainsi que 800 000 entreprises et professionnels.

 

L’activité dommages et assistance

Le chiffre d’affaires dommages et assistance de Generali France s’établit à 4,7 milliards d’euros,

soit une croissance de + 4,3 %, supérieure à celle du marché (+ 4 %).

 

Un réseau de professionnels de confiance

Generali a sélectionné des professionnels de confiance pour étudier les solutions les mieux adaptées aux besoins de ses clients, qu’ils soient particuliers ou professionnels, afin de les orienter vers les meilleures opportunités et les accompagner à toutes les étapes de leur vie :

 

1 000 agents généraux répartis sur toute la France

1 700 conseillers commerciaux à domicile

Des agences virtuelles disponibles via internet donnent accès aux principales informations sur les contrats 24h/24.

 

Plus d’informations sur www.generali.fr



 


 
 



 
 


 
 

 

 

 
 

 

 

 
 

 

 

 
 


 


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La Caisse centrale de la MSA et l'AGHL signent une convention de partenariat


La Caisse Centrale de la MSA représentée par son président Gérard Pelhâte et l'Association nationale des médecins Généralistes des Hôpitaux Locaux (AGHL) représenté par le Docteur Pascal Gendry ont signé une convention de partenariat le 16 novembre 2012 à au siège de la CCMSA à Bagnolet.

Cette convention de partenariat a pour objectif de démultiplier les possibilités de collaboration qui existent déjà entre les deux organisations.

La CCMSA et l'AGHL travaillent, de fait, ensemble puisque les caisses de MSA sont pivots d'une centaine d'ex hôpitaux locaux.

La CCMSA et l'AGHL sont complémentaires dans les actions qu'elles mènent en matière d'éducation et de promotion de la santé. Par ailleurs, elles défendent une même vision de l'organisation des soins, avec un exercice de qualité et coordonné des soins primaires, entre médecine générale en ville et hôpital local. Enfin,  elles partagent une même volonté de lutter contre la désertification médicale en zone rurale.

Les actions de coopération entre la MSA et l'AGHL, comme définis par la convention, porteront notamment sur:

-la réalisation d'actions communes (éducation à la santé, ateliers d'éducation thérapeutique...) ;

- la conduite d'actions communes de promotion à destination des pouvoirs publics

(Agences Régionales de Santé, Ministère de la santé...) ;

- l'incitation à la création et au développement de structures régionales de type Comités Techniques Régionaux (COTER) regroupant, sous autorité des Agences Régionales de Santé, d'anciens hôpitaux locaux et des partenaires (dont la MSA) pour favoriser la mutualisation d'expériences et de compétences.

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LES MARDIS DE L'ACADEMIE DE MEDECINE


Mardi 20 novembre 2012, 14h00

 

La fin de vie, l’Académie prend position (Mission Sicard) par Denys PELLERIN (Membre de l’Académie nationale de médecine

 

Présentation et vote du rapport

Pharmacovigilance : actualités et perspectives par Jean-Louis MONTASTRUC et Jean-Paul TILLEMENT

 

la pathologie immuno-fœtale

 

Présentation  par Paul VERT (Membre de l’Académie nationale de médecine)

 

 Conférence invitée

Le transfert placentaire des immuno-globulines par Elisabeth ELEFANT (Membre correspondent de l’Académie nationale de médecine, Centre de reference sur les agents tératogènes, Hôpital Trousseau - Paris)

 

 Communications

Glomérulopathie extra-membraneuse par immunisation materno-foetale par Pierre RONCO (Membre correspondant de l’Académie nationale de médecine, Néphrologie, Hôpital Tenon – PARIS) , Hanna DEBIEC

Les glomérulopathies extra-membraneuses (GEM) anténatales par alloimmunisation materno-fœtale sont une nouvelle entité due au passage transplacentaire d’anticorps maternels qui se fixent sur les podocytes des glomérules fœtaux et induisent une maladie rénale. Les anticorps pathogènes sont dirigés contre l’endopeptidase neutre (EPN)/CD10. Les mères, apparemment bien portantes, sont génétiquement déficientes en EPN et s’immunisent dès la première grossesse contre l’EPN/CD10 présente sur les cellules placentaires. Cette maladie que nous avons identifiée maintenant dans cinq familles représente la première cause prouvée de pathologie d’organe induite par alloimmunisation materno-fœtale. Les futures grossesses chez les mères immunisées étant à haut risque pour le fœtus, il est impératif de mettre au point des stratégies thérapeutiques visant à éliminer les anticorps pathogènes, voire à induire une tolérance spécifique, ce qui nécessite au préalable l’identification des épitopes reconnus.

 

Un modèle d’immunisation foeto-maternelle : le lupus néonatal

par Zahir AMOURA, Laurent ARNAUD, Alexis MATHIAN (Médecine interne 2 - Centre national de référence labellisé Lupus - Pitié-Salpêtrière – Paris)

Le lupus néonatal regroupe des manifestations liées à la transmission passive des anti-Ro/SSA et anti-La/SSB maternels. Il se traduit diversement, selon les cas, par une éruption cutanée qui disparaît avec la clairance des anticorps maternels, une atteinte hématologique ou hépatique, ou des complications neurologiques. La complication majeure est la constitution d’un bloc auriculo-ventriculaire congénital (BAVc) qui survient sur un cœur indemne de cardiopathie malformative. Les anticorps anti-Ro/SSA sont nécessaires mais néanmoins insuffisants pour entraîner un BAVc. La fréquence du BAVc chez les femmes porteuses d’un anticorps anti-SSA/Ro est estimée à 1 à 2 % et le risque de récurrence est de 10 à 17 %. Les mères de ces nouveau-nés sont soit asymptomatiques, soit atteintes de lupus érythémateux disséminé (LED) ou de syndrome de Sjögren (SS) .L’hypothèse physiopathologique qui prévaut actuellement fait intervenir une translocation des antigènes SSA/Ro et SSB/La à la surface des cardiocytes fœtaux apoptotiques où ils sont liés par les anticorps anti-SSA/Ro maternels. Ces cardiocytes recouverts par les anticorps anti-SSA/Ro sont phagocytés par les macrophages qui produisent en réponse des cytokines telles que le TNF et le TGFβ. Ce relargage de TGFβ favorise la transdifférenciation des fibroblastes en myofibroblastes qui sont des cellules capables d’entraîner un phénomène de fibrose, et par voie de conséquence la destruction du tissu de conduction. Le BAVc complet est définitif et est associé à une morbidité (nécessité d’implanter un pace maker dans les deux tiers des cas) et une mortalité (16 à 19 %) faisant toute la gravité de ce syndrome.