Nora ANSELL-SALLES

mardi 20 novembre 2012

Médicaments génériques : Adhérents MGEFI cette info vous concerne…


Identiques et économiques, optons pour les génériques !

Depuis juillet dernier, pour bénéficier du Tiers-payant, vous devez accepter que votre pharmacien vous délivre des médicaments génériques à la place de médicaments de marque*.

En cas de refus, vous devrez régler vos médicaments de marque puis nous envoyer vos feuilles de soin papier pour bénéficier d’un remboursement. Ce dispositif concerne tous les assurés sociaux, quels que soient leur régime d’affiliation et leur situation.

Pourquoi choisir des médicaments génériques ?

 

Avec les génériques :
>
ce sont des économies sur vos dépenses de santé : ils sont de 30% à 50% moins chers que les médicaments de marque,
>
c’est la même efficacité en termes de soins : les principes actifs du médicament sont les mêmes que ceux de marque,
>
c’est une sécurité équivalente aux autres médicaments : Ils répondent aux mêmes exigences pour obtenir leur autorisation de mise sur le marché,

>
c’est la garantie de bénéficier de l’avance des frais.

Comment les obtenir ?

Comment les obtenir ?

 

Vous pouvez demander à votre médecin de vous prescrire les génériques de vos médicaments. Votre pharmacien est également habilité à remplacer un médicament prescrit par votre médecin par son équivalent générique.

 

Pour plus d’information, rendez-vous sur le site mfpservices.fr.

MINE D'INFOS: Idées cadeaux pour les fêtes de fin d’années : Pou...

MINE D'INFOS: Idées cadeaux pour les fêtes de fin d’années : Pou...: D’influence retro vintage, les bijoux Pulp Creation allient féminité et délicatesse.   Bienvenue dans un univers hors du temp...

lundi 19 novembre 2012

Idées cadeaux pour les fêtes de fin d’années : Pourquoi pas une création signée Angel !






D’influence retro vintage, les bijoux Pulp Creation allient féminité et délicatesse.

 

Bienvenue dans un univers hors du temps.

 

Boucles d’oreilles, bracelets, colliers sont créés à la main -par les soins de la jeune artiste- et proposés en de nombreuses nuances pour que chacun  trouve toujours un bijou retro vintage assorti à sa tenue, ses envies...

 

Les visuels sont :

 

·         issus de tableaux anciens,

 

·         ou le fruit de créations graphiques de l’artiste.

 

Nota : Chaque bijou est  personnalisable pour vous permettre d’offrir ou de vous offrir  un bijou unique…

 

Le site de la boutique est actualisé chaque jour.

 

En savoir plus :

 

Découvrir l’univers de l’artiste: http://www.alittlemarket.com/boutique/pulpcreation

 

Participer aux concours*  suivre l’Actu: https://www.facebook.com/PulpCreation

 

·         Les jeu-concours ouverts à tous, peuvent vous permettre de gagner des bijoux  « Pulp Création ».

 

MINE D'INFOS: Mission d’évaluation et de contrôle des lois de fi...

MINE D'INFOS: Mission d’évaluation et de contrôle des lois de fi...: Auditions ouvertes à la presse « Arrêts de travail » Jeudi 22 novembre 2012   La Mission d’évaluation et de contrôle des lois...

MINE D'INFOS: dnf - consensus autour de l'activité libérale à l'...

MINE D'INFOS: dnf - consensus autour de l'activité libérale à l'...: Certains universitaires connus pour réclamer la suppression de l’activité libérale à l’hôpital public ont publié en avril dernier un tex...

MINE D'INFOS: 22 novembre 2012 : Colloque HAS

MINE D'INFOS: 22 novembre 2012 : Colloque HAS: L'évaluation économique en santé' organisé par la Haute Autorité de Santé Programme   Économie, éthique et choix en santé ...

MINE D'INFOS: Fondation de l'Avenir : Collecte de fonds 2012 : u...

MINE D'INFOS: Fondation de l'Avenir : Collecte de fonds 2012 : u...: L’année 2012 risque de s’avérer difficile pour collecter les fonds nécessaires au financement de la recherche médicale appliquée. Aussi...

MINE D'INFOS: Le Groupe Santiane et Prévoir concluent un partena...

MINE D'INFOS: Le Groupe Santiane et Prévoir concluent un partena...:   Le Groupe Santiane et Prévoir Partenaires signent un partenariat stratégique pour la conception et la commercialisation d'une nouve...

MINE D'INFOS: C'est à lire : « Le Mystère HB », une histoire du...

MINE D'INFOS: C'est à lire : « Le Mystère HB », une histoire du...: Le 36 quai des orfèvres avait son livre d’histoire, son livre illustré, voici maintenant que l’institution policière la plus connue de...

C'est à lire : « Le Mystère HB », une histoire du 36, quai des orfèvres, de Pierre Dragon, Alain Gillot et Claude Cancès et illustrée par Léo Quiévreux - Éditions Jacob-Duvernet



Le 36 quai des orfèvres avait son livre d’histoire, son livre illustré, voici maintenant que l’institution policière la plus connue de France est racontée en bande dessinée, avec le concours d’un illustrateur de talent. Un cadeau de Noël idéal dans la lignée de RG et de Quai d’Orsay ! Quand Pierre Dragon, membre de la Direction du renseignement de la Préfecture de police, et Claude Cancès, ancien patron du 36 quai des orfèvres, se rencontrent, c’est pour écrire une bande dessinée ! Pierre Dragon s’est fait connaître en publiant le fameux album RG. Claude Cancès est l’auteur des livres Histoire du 36, Histoire du 36 illustrée et, dernièrement, Les Seigneurs de la Crim’.

 
 Cette histoire, c’est une affaire traitée par deux services prestigieux, le RAID et la Crim’, celle de la maternelle de Neuilly, plus communément appelée l’affaire « Human Bomb ». Elle est racontée dans ses moindres détails avec une précision – osons le mot – d’orfèvre. Le scénario est calqué sur le déroulement de l’opération, minute après minute, créant une tension insoutenable et portant l’émotion à son comble. Une bande dessinée non pas réaliste mais… réelle.

Le Groupe Santiane et Prévoir concluent un partenariat santé


 

Le Groupe Santiane et Prévoir Partenaires signent un partenariat stratégique pour la conception et la commercialisation d'une nouvelle gamme santé : Orys Santé Confort. Cette gamme est commercialisée à partir du 29 novembre 2012.

 

Orys Santé Confort est une complémentaire santé distribuée principalement sur internet.

 

Cette offre a l’avantage de la simplicité et de la modularité :

-          choix entre 4 formules de garanties,

-          accès sans sélection médicale et sans délai d'attente,

-          remboursements des frais non plafonnés.

 

Cette offre est assurée par la société Prévoir-Risques Divers - Groupe Prévoir et distribuée par le Groupe Santiane, sous sa propre marque.

 

Pour le Groupe Prévoir, ce partenariat contribue à la stratégie d’ouverture engagée depuis 4 ans, qui consiste à proposer des solutions de prévoyance en marque blanche auprès de partenaires grands comptes.

 

« L’originalité et l’efficacité du modèle de développement du Groupe Santiane en matière d’assurance santé en France nous ont conduits à nous engager sur un partenariat de long terme », souligne Stéphane Daugeron, responsable de Prévoir Partenaires.

 

De son côté, Santiane continue la diversification de ses partenariats et renforce ainsi sa position de leader sur le marché santé et son modèle sur Internet.

 

« L’expérience du Groupe Prévoir dans les solutions de prévoyance et sa solidité financière nous a convaincus de collaborer avec cet acteur sur le long terme. L’indépendance du Groupe Prévoir depuis plus sa création en 1910, rare dans le secteur de l’assurance, nous a également séduits, » indique Eric MASSONI, Directeur des Partenariats du Groupe Santiane.

 

 

 

Prévoir Partenaires, un allié pour développer l’assurance de personnes

Créée en 2008, Prévoir Partenaires est une entité du Groupe Prévoir, qui propose en marque blanche des solutions d’assurance individuelle de personnes aux acteurs du secteur financier. Banques, assureurs, mutuelles, courtiers grossistes, peuvent, en s’appuyant sur les 100 ans de savoir-faire, d’expérience du Groupe Prévoir, développer des offres adaptées à leur modèle, sous leur propre marque. Cette activité représente un nouveau relai de croissance pour le Groupe Prévoir.

 

Prévoir Partenaires travaille sur 2 axes de complémentarité avec ses partenaires et les solutions sont :

-       soit issues de l’expérience Prévoir et déclinées en fonction des caractéristiques du partenaire ;

-       soit conçues par le partenaire, qui sollicite ensuite l’apport de Prévoir en matière de prise de risque.

 

 

Le Groupe Prévoir en chiffres :

Spécialiste de l’assurance de personnes, créé en 1910, le Groupe Prévoir propose des contrats d’assurance vie et de prévoyance à une clientèle de particuliers et de travailleurs non-salariés. Il totalise 570 000 contrats en portefeuille provenant de 355 000 clients individuels. Son chiffre d’affaire consolidé est de 476,2 millions en 2011. Structure de taille intermédiaire (1 350 collaborateurs, dont un réseau commercial dédié de 900 collaborateurs), le Groupe est composé d’une holding, la Société Centrale Prévoir, de 2 sociétés d’assurance Prévoir-Vie et Prévoir-Risques Divers, d’une société de gestion d’actifs et de 5 implantations à l’international : Portugal, Pologne, Vietnam, Brésil et Cambodge. C’est une entreprise indépendante et non cotée, dont le capital est détenu à 70 % par les descendants des familles fondatrices et à 30 % par les salariés et les retraités.

 

 

 

A propos de Santiane.fr :

Santiane.fr est le leader du conseil en assurance santé en France. Avec un chiffre d'affaires 2011 de 13,4 millions d'euros et un prévisionnel 2012 de 28 millions d'euros, la société affiche une croissance fulgurante. Santiane.fr est l'une des rares entreprises d'assurances à avoir conservé la totalité de ses effectifs (180 salariés) en France, à son siège à Nice. La société collabore avec les plus grands acteurs du secteur (AXA, Swisslife, Generali, Alptis, April assurances, Mutuelle UMC, Smam mutuelle, etc.) et propose aux internautes plus de 300 formules santé issues de 16 compagnies à travers son comparateur nouvelle génération. www.santiane.fr

 

 

 

Fondation de l'Avenir : Collecte de fonds 2012 : un enjeu majeur pour les chercheurs que nous soutenons !


L’année 2012 risque de s’avérer difficile pour collecter les fonds nécessaires au financement de la recherche médicale appliquée. Aussi, la mobilisation des partenaires et des donateurs de la Fondation de l’Avenir est plus que jamais essentielle pour le progrès médical.

Alors que la Fondation de l’Avenir aborde la dernière phase de sa collecte de dons de l’année 2012, l’inquiétude est grande de ne pas collecter suffisamment de fonds pour soutenir efficacement la recherche médicale. En effet, un sondage, paru dans la presse récemment, révèle que plus de 50% des donateurs envisagent de se désengager d’ici la fin de l’année.

Certains projets, pourtant porteurs d’espoirs pour des milliers de malades, pourraient ne pas aboutir, faute de moyens.

Pour nous aider à soutenir la recherche médicale et le progrès de la médecine, vous pouvez faire un don à la Fondation :

1.     Par courrier, sans timbrer l’enveloppe en indiquant sur l’enveloppe :
Fondation de l’Avenir, Libre réponse AUTORISATION 41817
255, rue de Vaugirard, 75719 Paris cedex 15.

2.      

2. Par CCP,  CCP 3330A Paris. 2. Par CCP,  CCP 3330A Paris.

3. Par internet, sur le site : www.fondationdelavenir.org


Les donateurs reçoivent dans les deux mois un reçu fiscal qui permet de déduire des impôts, 66% du don dans la limite de 20% de l’impôt sur le revenu. Ainsi, un don de 25€ ne coûte en réalité que 8,50€.

22 novembre 2012 : Colloque HAS



L'évaluation économique en santé' organisé par la Haute Autorité de Santé

Programme

 

Économie, éthique et choix en santé : pour nourrir ce débat, seront présentées des expériences européennes et des exemples tirés d’autres secteurs d’activité. Les regards croisés de l’économie etde la justice sociale seront mobilisés pour analyser la relation entre préférences individuelles et préférences collectives et la place des choix en santé. Enfin, seront présentées les méthodes et techniques récentes développées en économie pour éclairer les choix publics dans ce secteur.

 

13h - 14h Accueil

 

14h - 14h30 Allocution d’ouverture

Jean-Paul Delevoye, président, Conseil économique, social et environnemental

 

Introduction

Jean-Luc Harousseau, président, Haute Autorité de Santé

 

14h30 - 16h Les choix en santé : qui choisit, pour qui ?

Alain Cordier, membre du Collège, Haute Autorité de Santé

Les apports de la justice sociale

Erik Schokkaert, professeur d’économie publique, Ku Leuven (Belgique)

 

 

Table ronde

Yves Daudigny, rapporteur général, commission des affaires sociales, Sénat

 

Alexander Eggermont, directeur, Institut Gustave Roussy

 

Hervé Gisserot, président, LIR

 

Christian Saout, président, Collectif Interassociatif Sur la Santé

 

Discussion générale – Questions/réponses avec la salle

 

Modérateur

 

Conclusion

 

Jean-Luc Harousseau, président, Haute Autorité de Santé

 

16h - 16h15

16h15 - 17h45

 

17h45 - 18h

 

Pause

 

Comment choisir ? La place de l’évaluation économique.

 

Lise Rochaix, membre du Collège, Haute Autorité de Santé

Principes économiques pour l’élaboration des choix en santé

 

Peter Smith, professeur de politiques de la santé, Imperial College London (UK)

Méthodes d’évaluation : enjeux de la médecine personnalisée

 

Mark Sculpher, professeur au centre d’économie de la santé, Université de York (UK)

Calcul économique et décisions d’investissement public

 

Luc Baumstark, conseiller scientifique, Commission QUINET,

Centre d’analyse stratégique – économiste, Université de Lyon

Choix en santé : exemples dans les systèmes de santé européens

 

Josep Figueras, coordinateur, Observatoire européen des systèmes

et des politiques de santé, OMS

 

Table ronde

Gilles Johanet, procureur général, Cour des comptes

Catherine Lemorton, présidente de la commission des affaires sociales, Assemblée nationale

 

Jérôme Wittwer, professeur, Laboratoire d’Économie de Dauphine – Laboratoire d’Économie et de Gestion des Organisations de Santé

Discussion générale – Questions/réponses avec la salle

 

Modérateur

 

Programme (suite)

 

Palais d’Iéna, siège du Conseil économique, social et environnemental 9 place d’Iéna, 75016 Paris

 

Merci de vous munir d’une pièce d’identité

 

Accès pour les personnes à mobilité réduite :

 

1, avenue d’Iéna, 75016 Paris

 

En transport en commun :

Métro :

Ligne 9 - Station Iéna

Ligne 6 - Station Trocadéro

Bus :

Lignes n°32, 63, 82 (arrêt Iéna)

 

Parking public payant :

Urbis Park Parc de stationnement Kléber-Longchamp,

265 places.

Accès : 65 Avenue Kléber, 4 minutes à pied du Palais d’Iéna

(P1)

SAEMES – Parking Quai Branly-Tour Eiffel, 508 places.

Accès : 25 quai Branly, 6 minutes à pied du Palais d’Iéna (P2)

 

Taxis :

Taxis G7 – tél : +33 1 47 39 47 39 (ou 3607)

Taxis Bleu – tél : +33 8 91 16 36 09 (ou 3609)

Pour vous rendre au Colloque

Palais d’Iéna, siège du Conseil économique, social et environnemental 9 place d’Iéna, 75016 Paris

 

Ce  munir d’une pièce d’identité

 

Accès pour les personnes à mobilité réduite :

 

1, avenue d’Iéna, 75016 Paris

dnf - consensus autour de l'activité libérale à l'hôpital ?


Certains universitaires connus pour réclamer la suppression de l’activité libérale à l’hôpital public ont publié en avril dernier un texte dans la rubrique Idées du journal le Monde. Ce sont les « Professeurs Jacques Belghiti, chirurgien Beaujon ; Marie Germaine Bousser, neurologue Lariboisière ; François Bricaire, infectiologue Salpêtrière ; Dominique Elias, chirurgien Institut Gustave Roussy ; André Grimaldi, Diabétologue Pitié ; Olivier Lyon-Caen, neurologue Salpêtrière ; Josy Reiffers, directeur général de l'Institut Bergonié de Bordeaux ; Jean Paul Vernant, hématologue Pitié Salpêtrière ». La raison finissant par l’emporter sur la passion, ces collègues admettent que cette activité libérale sera maintenue (« Même si l'activité privée hospitalière ne semble pas devoir être supprimée de sitôt, il importe d'urgence de la moraliser », écrivent-ils).

 

Que réclamaient ces éminents spécialistes en conclusion de leur tribune ?

« C'est pourquoi nous sommes de nombreux médecins hospitaliers à demander que cette activité privée soit limitée, encadrée et transparente (tout comme d'ailleurs les travaux privés réalisés pour l'industrie ou pour des expertises). » C’était déjà le cas, l’activité libérale à l’hôpital étant la SEULE activité à être encadrée et contrôlée. On attendrait que toutes les autres le soient (l’énumération de nos collègues est incomplète puisqu’elle ne comporte ni l’activité publique, ni les activités d’intérêt général, ni les activités politiques ou syndicales, etc.). On attendrait aussi que les éventuels abus auxquelles ces autres activités pourraient donner lieu (on ne sait jamais) soient eux aussi réprimés.

« Il faut mettre fin à l'arbitraire du "tact et de la mesure" relevant d'un paternalisme médical d'un autre âge et instaurer des tarifs plafonnés. » C’est désormais le cas depuis la signature récente de l’avenant n°8 à la convention (voir texte ci-joint), lequel met justement en place un encadrement des honoraires. Les modalités d’application à l’hôpital public en seront précisées par la mission sur « le régime des honoraires et de l’activité libérale à l’hôpital public » confiée par madame Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, à madame Dominique Laurent, conseillère d’Etat, laquelle vient de commencer ses travaux (voir lettre de mission ci-jointe).

« Il serait souhaitable que le contrôle de cette activité se fasse de façon indépendante avec la participation des représentants des associations de patients et des usagers. » C’était déjà le cas puisque chaque commission d’activité libérale, où les médecins sont minoritaires (4 membres sur 9), comporte obligatoirement parmi ses membres un représentant des usagers (voir Article R6154-12 du Code de la santé publique). Ainsi, par exemple, le président de la commission d’activité libérale de l’hôpital de Vannes est un représentant des usagers. Ce dernier est d’ailleurs membre de la mission Laurent.

Bref, tout ce que souhaitaient Belghiti et al. était déjà partiellement en place lorsqu’ils ont écrit leur texte, et l’est totalement aujourd’hui.

Plus généralement, il faut se garder des simplifications abusives. La question des « dépassements d’honoraires » ne peut être confondue avec celle de l’accès aux soins, comme on a trop tendance à le faire, à commencer par madame Marisol Touraine dans sa lettre de mission à madame Dominique Laurent. Les médecins exerçant une activité libérale à l’hôpital le font dans leur grande majorité au tarif opposable : 4500 praticiens hospitaliers ont une activité libérale (11% des effectifs), dont 2600 appliquant le tarif conventionnel (secteur 1) et 1900 en secteur à honoraires « libres » (secteur 2). De plus, l’accès aux soins au tarif opposable est-il plus rapide et plus large auprès des praticiens n’ayant pas d’activité libérale ? Il n’a jamais été apporté de réponse à cette question, pourtant fondamentale. Enfin, en raison du numerus clausus imposé à l’entrée en deuxième année des études médicales par les gouvernements successifs depuis 1971 et qui vient d’être augmenté avec beaucoup de retard, le choc démographique que nous subissons déjà et qui va se faire sentir de façon beaucoup plus criante dans les années à venir, met gravement en péril l’accès aux soins, beaucoup plus que les excès constatés dans les pratiques tarifaires. L’arbre ne doit pas cacher la forêt.

Participant avec un mandat de la Conférence des présidents de CME de CHU à la première séance organisée par madame Dominique Laurent dans le cadre de sa mission, j’ai observé que PERSONNE parmi les présents, ni les représentants de l’administration (ministère, ARS, hôpitaux), ni ceux de la FHF, ni ceux des médecins (avec ou sans activité libérale), ni ceux des usagers, n’a remis en cause l’activité libérale à l’hôpital.

Nous sommes donc désormais devant un certain consensus, pour ne pas dire un consensus certain, sur deux points : il faut préserver l’activité libérale à l’hôpital, facteur d’attractivité des carrières hospitalières, qui sont de plus en plus sinistrées, mais aussi réprimer efficacement les rares abus dont elle fait l’objet.

La position de nos collègues Belghiti et al. rejoint celle du Mouvement de défense de l’hôpital public (voit texte ci-joint, base de notre rencontre avec la ministre des Affaires sociales et de la Santé mercredi prochain, et dont les signataires représentent très largement la communauté médicale hospitalière). C’est aussi la position des praticiens exerçant une activité libérale à l’hôpital public, qui se sont exprimés clairement dans ce sens par l’intermédiaire de leur syndicat à la fois auprès du Gouvernement et du Parlement.

Tout le monde s’accorde aussi pour dire que la volonté de sanctionner les abus fait défaut de la part de l’administration et de la Sécurité sociale, qui en ont pourtant une parfaite connaissance. Nous verrons si cette regrettable carence persiste, les textes encadrant l’activité libérale dussent-ils être modifiés ou non.

Bernard Granger.