Nora ANSELL-SALLES

lundi 19 novembre 2012

Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale :


Auditions ouvertes à la presse

« Arrêts de travail »

Jeudi 22 novembre 2012

 

La Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale (MECSS), coprésidée par MM. Jean-Marc Germain (SRC, Hauts-de-Seine) et Pierre Morange (UMP, Yvelines), procédera aux auditions suivantes, ouvertes à la presse, sur « les arrêts de travail » (Mme Bérengère Poletti, UMP, Ardennes, rapporteure) :

 

À 9 heures 30

– Présentation de la communication de la Cour des comptes à la MECSS sur « Les arrêts de travail et les indemnités journalières versées au titre de la maladie » : M. Antoine Durrleman, président de la sixième chambre de la Cour des comptes, M. Michel Braunstein, conseiller maître président de section, et Mme Myriam Métais, rapporteure.

 

À 11 heures

– Audition de M. Jean-Denis Combrexelle, directeur général du travail au ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social.

 

 

Jeudi 22 novembre 2012
À 9 heures 30

Salle 6351
Palais Bourbon – 1er étage
(Entrée des journalistes munis de leur carte de presse :
33 Quai d’Orsay,
75007 Paris)

 

 

Retransmission en direct sur le site de l’Assemblée nationale :
http://www.assemblee-nationale.tv/direct.html

 

Alertes FNMF


Santé : "Non, les mutuelles ne sont pas assises sur un tas d'or"
Le Nouvel Observateur
Président de la Mutualité française, Etienne Caniard répond point par point aux accusations portées contre les mutuelles par certains médecins libéraux.

Mutuelles et vignobles : la Mutualité voit rouge et porte plainte
Le Quotidien du Médecin
La Mutualité française (FNMF) a annoncé avoir décidé de porter plainte pour diffamation contre un responsable d'une organisation de médecins pour des propos ...

Accès aux soins, solidarité et Mutualité


A l’origine

La Mutualité est une spécificité française, quasi unique au monde. C’est une noble initiative, précurseur historique de notre sécurité sociale, facteur essentiel de cohésion sociale. Ses principes fondateurs - aujourd’hui dévoyés - sont :

- la gouvernance par les adhérents sur la base «un homme, une voix,»

- une cotisation identique pour tous assortie de prestations identiques pour chaque adhérent.

La Sécurité Sociale (issue des travaux du CNR de 1945) existe au travers de son principe fondateur qui exige des cotisations obligatoires proportionnelles aux revenus et des prestations identiques pour tous sur tout le territoire. Ce principe est constitutif de la société française et constitue un des droits essentiels de la population. Nous touchons là au fondement même de notre démocratie.

La Mutualité est devenue au fil du temps, le complément naturel, indispensable et idéal du régime obligatoire, qu’il s’agisse de compléter les remboursements de la sécurité sociale, ou de développer le champ extraordinaire de la prévention aujourd’hui en friche, qui a besoin de pionniers pour se structurer et contribuer à améliorer la santé de la population.

De nombreux dirigeants mutualistes (à l’ancienne…), respectueux de la démocratie interne, économes de l’argent des cotisants, pionniers des interventions dans la prévention méritent le respect de tous. Ils sont toutefois peu à peu remplacés par des entrepreneurs-gestionnaires qui appellent ouvertement au regroupement des mutuelles en entités financières, inscrits au code de l’assurance ou au code de la mutualité selon leurs intérêts.

Et aujourd’hui ?

On a récemment entendu la déclaration péremptoire d’un responsable de la Mutualité: «C’est nous qui payons les vitrines », allusion pleine de subtilité aux opticiens, pharmaciens, biologistes, audioprothésistes, etc. Il ne peut pourtant lui avoir échappé que tous payent leur outil de travail avec leur activité professionnelle quotidienne et des relations commerciales transparentes.

On peut remettre en cause cet état de fait et ouvrir un débat légitime. Avant de se lancer dans cette bataille, il est sans doute préférable d’avoir veillé à avoir balayé devant sa porte. Car la question se pose du côté des Mutuelles également: qui paye les vitrines des Mutuelles? Qui assume les coûts de gestion pharaoniques des mutuelles? Qui les décide? Qui paie les coûts d’acquisition des contrats?

Le principe fondateur mutualiste «un adhérent, une voix» pourrait laisser penser que les plus de trente millions d’adhérents revendiqués ont voté les investissements décidés et autres dépenses de prestige. Ah vraiment?

Bien sûr que non et pourtant. Chaque cotisant (sans le savoir) paie. La transparence en prend un coup car c’est le SEUL secteur dans notre pays où celui qui paie, le cotisant, n’a pas le droit de savoir où va son argent.

Les hauts dirigeants mutualistes ont pour leur part obtenu dès les premiers pas du nouveau gouvernement le report sine die de la transparence sur les coûts de gestion des mutuelles.

Ce report a été justifié au nom de la transparence. Belle ironie de l’histoire.

Quoi qu’il en soit, le récent rapport de l’OCDE sur les coûts de gestion des assurances santé en Europe explique sans doute cette soudaine timidité des mutuelles françaises à présenter leurs comptes à leurs cotisants.

L’assurance santé est un des rares secteurs où les coûts de gestion ne sont pas réglementés. Certaines mutuelles arrivent à 18 et même plus de 20% de frais de gestion. A titre de comparaison, la moyenne des frais de gestion des régimes obligatoires et complémentaires en France se situe à 7% (contre 3% pour le groupe des pays OCDE aux prestations comparables).

Les députés et sénateurs, toujours prompts à dérembourser les malades ou à se saisir des plus petites recettes fiscales, peuvent-ils raisonnablement continuer à se désintéresser des coûts de gestion des complémentaires santé? Ont-ils vraiment conscience que le surcoût des frais de gestion des complémentaires santé représente au total plus que le déficit de l’Assurance Maladie?

Et les coûts d’acquisition?

Les mutuelles santé sont d’abord et avant tout des entreprises privées qui se livrent à une concurrence effrénée pour attirer de nouveaux clients à grands coups de publicité et de remise des premiers mois de cotisations.

Une fois encore, ces «coûts d’acquisition» sont payés par les cotisants sans qu’ils l’aient jamais décidé ni même sans le savoir lors la signature du contrat d’adhésion.

Pour faire bonne mesure, la Mutualité entretient des centres de santé et d’optique notamment. Dans la mesure où ils ne paient pas d’impôts, ils représentent une concurrence pour le moins déloyale pour le voisin privé qui déplore des charges 25% plus importantes ne serait-ce que par le fait qu’il paie, lui, ses impôts. Les impôts ne sont pas la seule source d’inégalité puisque les centres de santé mutualistes en cessation de paiement se sont généreusement vu octroyer 3,5 millions d’euros par le Président de la République à l’occasion de son passage à Nice.

Ajoutons, pour faire bonne mesure, l’extrême discrétion des hauts dirigeants mutualistes, toujours prompts à dénoncer les rémunérations des médecins, sur leurs propres rémunérations et train de vie. Là aussi l’opacité fait loi.

Contre la PPL 296

Dans ce contexte, l’adoption à marche forcée de la Proposition de loi n°296 inscrite en moins de temps qu’il ne faut pour le dire à l’ordre du jour des deux assemblées (quand de très nombreux textes attendent depuis des années qu’on leur trouve une place à l’agenda), constitue une entorse à la démocratie.

Pour signer la pétition contre la PPL 296 : www.soinscoordonnes.eu/petition/php

 

Ce texte est également paru sur le blog www.martialolivierkoehret.net

C’est évidemment sans noter le conflit d’intérêt manifeste que représente la défense de ce texte par une députée anciennement employée de la Mutualité et d’autres députés qui lui sont liés de près ou de loin.

Cette Proposition de loi bouleverse les équilibres de notre société toute entière. Elle vient transformer en quelques lignes notre système de santé sans aucun débat public et annihile les droits fondamentaux de la population.

Confier le champ ambulatoire de la santé au conventionnement individuel par une Proposition de loi, qui plus est, adoptée en catimini, à des groupes financiers aux coûts de gestion opaques et disproportionnés qui ne paient pas d’impôts et qui se livrent à une guerre commerciale de centaines de millions d’euros pour trouver des clients, est une hérésie.

Nous ne baisserons pas les bras et appelons à la mobilisation de tous les citoyens.

Nous appelons aussi à rouvrir le débat sur notre système de santé qui ne répond plus aux besoins des malades. Nous y défendrons pour notre part l’accès aux soins de proximité pour tous et sur tout le territoire, l’indépendance professionnelle, le respect du principe d’égalité devant l’impôt et la participation active des patients et leurs représentants.

Ce débat s’impose. Il devra faire l’effort d’inviter la totalité des intervenants et défenseurs d’idées et de principes pour ne pas se contenter d’entendre les éternels briscards avec lesquels on a l’habitude de parler. Cela nous promet de riches et passionnantes heures d’échanges qui ne pourront manquer d’aboutir à la sécurisation et la refonte de notre pacte social, sanitaire et républicain.

Actualités Méningites France - avis favorable des autorités - premier vaccin méningite B


L’association Méningites France est heureuse d’annoncer qu’après plus 
de vingt ans de recherche, le premier vaccin capable de protéger 
contre la plupart des méningites à méningocoques B vient de recevoir un avis favorable du  CHMP le 16 novembre 2012.
                                                   
  
http://www.ema.europa.eu/ema/index.jsp?curl=pages/news_and_events/ne

ws/2012/11/news_detail_001656.jsp&mid=WC0b01ac058004d5c1
                                                      

C'est à lire :« L'Ecole, Enfer ou Paradis » de Sylvie Castro


Une nouvelle qui a le pouvoir de changer l’école

Voici une nouvelle passionnante qui a déjà fait la preuve de son utilité en changeant la vie des enseignants et des élèves qui en ont fait l’expérience.

Accessible à tous, enfants et adultes cette nouvelle, après avoir été éditée en français en 2007, est propulsée dans le monde entier en français et en anglais sous la forme e.book, au mois d’aout 2012 ;

C’est l’histoire d’un instituteur dans un petit village de France qui met en place dans sa classe un système qui permet à tous ses élèves de réussir au grand dam d’un directeur déboussolé par cette nouvelle façon d’enseigner. Sur le blog : « Le bonheur d’apprendre », http://lebonheurdapprendre.hautetfort.com/ vous pourrez visionner un cours d’anglais inspiré de ce livre dans une vraie classe à Anet, filmé par FR3 Centre. Vous découvrirez en direct les ressentis du professeur et de ses élèves.

D’autres enseignants, du primaire au secondaire, ont expérimenté ces principes d’apprentissage d’humanité et de solidarité, vieux comme le monde.

Inspirée par Maria Montessori, Antoine de la Garanderie, Sylvie Castro ne baisse pas les bras devant une situation souvent désespérante pour de nombreux enseignants, élèves et parents, elle montre le chemin pratique, économique et riche à l’infini dans les formes qu’elle peut revêtir au gré de la personnalité, de la créativité des enseignants, des élèves et des parents.Une école qui allie connaissance, responsabilité, solidarité, créativité, dans laquelle la connaissance de soi et des autres fait son entrée, préparant ainsi chacun à une vie d’adulte plus épanouie et respectueuse de chacun.

L’Ecole, Enfer ou Paradis paraîtra bientôt en espagnol et arabe : ce livre continue sa route car il ne parle pas seulement de pédagogie mais d’humanité et d’intelligence créatrice.

Biographie de l’auteur :

Chercheuse autodidacte en pédagogie, mère de quatre enfants, Sylvie Castro née en 1955, crée une mini-école pour enfants en difficulté. Animatrice et fondatrice de deux associations : Une concernant le Cadre de vie, l’autre « Communiquer pour Vivre » encourageant les êtres à mieux vivre ensemble, elle édite son premier livre en 2007 : l’Ecole, Enfer ou Paradis.

Thérapeute psychocorporelle pratiquant la MLC : « Méthode de Libération des Cuirasses », organisatrice du premier salon de bien-être en Eure et Loir et, animatrice du forum de la citoyenneté en 2003, après trois dans d’assistanat de Chiropratique et de travail sur l’inconscient. Elle lance la version française et anglaise de son livre en 2012 en e.book.

 

MINE D'INFOS: Horizon Prévention 2013

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MINE D'INFOS: Les dernières Alertes : FNMF: La Mutualité Française porte plainte pour diffamation Le Blog des Institutionnels (Blog) Son président, Etienne Caniard , estime que la...

Les dernières Alertes : FNMF


La Mutualité Française porte plainte pour diffamation
Le Blog des Institutionnels (Blog)
Son président, Etienne Caniard, estime que la Mutualité Française fait face à des attaques répétées qui portent atteinte au monde mutualiste dans son ensemble. Suite aux récentes attaques dont elle a fait l'objet, la Mutualité Française avait choisi ...
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Les dérives de la mutualité
NPA
En 1941, la FNMF reconnaît ses valeurs dans la charte du travail instaurée par Pétain. ... Dans les années 1980, la FNMF se rapproche des syndicats.



Trop, c'est trop !
Mutualité Française
Les récentes attaques du vice-président de l'Union française pour une médecine libre, David Schapiro, ont conduit Etienne Caniard à déposer un dépôt de ...

A PROPOS D'UN PROJET DE STATUT DE « LANCEUR D'ALERTE »


L'Académie nationale de médecine a pris connaissance de la proposition de loi déposée au Sénat en vue de créer un « statut » de lanceur d'alerte1. Tout en adhérant à la demande de nos concitoyens en faveur de davantage de débat public et de transparence dans la décision en santé publique élargie aux questions environnementales, l'Académie tient à formuler des réserves sur une telle initiative dans le contexte actuel de l'information en matière de santé en France.

Le droit d'alerter doit être reconnu à tout citoyen, plus particulièrement aux scientifiques dont c'est une des missions essentielles. L'Académie de médecine est elle-même un « lanceur d'alerte » institutionnel, de par ses statuts qui lui permettent de s'auto-saisir de toute question susceptible de mettre en danger la santé publique2.

La science a des implications sociétales qui dépassent le domaine traditionnellement réservé aux scientifiques et qui devraient pouvoir être débattues sereinement sur la place publique. Cependant, l'alerte tend trop souvent à en rester au stade médiatique, au risque de réduire le débat à une polémique stérile, sans apporter  au citoyen les réponses qu'il est en droit d'attendre.

 

Le lanceur d'alerte a le droit d'être « protégé » contre d'éventuelles représailles, et la loi, dans ce cas, lui offre déjà suffisamment de possibilités de recours. Mais, dans la mesure où la médiatisation peut créer une confusion avec de véritables expertises3, un « statut » légaliserait la dérive actuelle qui, sans contrepartie de responsabilité et sous prétexte d'expression dite citoyenne, en vient à tromper le public et les décideurs,.

Créer une « Haute Autorité de l'expertise scientifique et de l'alerte en matière de santé et d'environnement » reviendrait à nier la valeur de l'expertise scientifique, et la légitimité des agences et des académies à l'assurer, tout en rendant encore plus complexe un dispositif d’expertise officielle qui gagnerait au contraire à être simplifié et clarifié4.

Légitimer l'alerte au détriment de l'expertise risquerait de faire passer la prise de décision politique avant l'évaluation scientifique5. Si l'Etat en arrivait à prendre des décisions majeures sans s’appuyer sur les évaluations  conduites par les structures d’expertise dont il dispose, il s'exposerait aux pressions, idéologiques, partisanes et lobbyistes.

 

L'Académie demande la reconnaissance de la primauté de l'expertise scientique :

-   l'évaluation des alertes, qu'il faut bien distinguer de leur gestion par les pouvoirs publics, doit pouvoir être menée sereinement, en amont de la décision et sur des bases scientifiques validées ;

-    l'expertise collective doit être privilégiée afin d'éviter une personnalisation médiatique abusive ;

  la déclaration des conflits d'intérêts, passés et présents, est certes une mesure nécessaire afin de conserver à une expertise de qualité toute sa valeur, mais elle doit s'imposer de la même façon à tous ceux qui interviennent, à titres divers,  dans le débat public ;

-  la suspicion qui entache trop souvent l'expertise altère l'information scientifique. L’Académie de médecine réitère donc la demande qu’elle a faite, conjointement avec cinq autres académies, en faveur de la création d’un Haut comité de la science et de la technologie qui,  auprès du Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, serait chargé  de rendre compte  régulièrement de la manière dont les questions scientifiques sont traitées par les acteurs de la communication audiovisuelle.

L'Académie met en garde contre une légalisation d'un statut de lanceur d’alerte non seulement injustifiée mais dangereuse, qui risquerait, de la même façon que l'inscription dans la Constitution du principe de précaution,  d’assujettir notre avenir scientifique et technologique à la pression d’une opinion souvent mal informée

Elle dénonce cette initiative qui, si elle aboutissait, loin d'aller dans le sens de l'intérêt général, risquerait de brouiller l'information de nos concitoyens et de les détourner des véritables questions de santé publique.

 

NOTES

 

1- « Proposition de loi relative à la création de la Haute Autorité de l'expertise scientifique et de l'alerte en matière de santé et d'environnement ». Rapport n° 24 (2012-2013) de M. Ronan DANTEC, au nom de la commission du développement durable du Sénat, déposé le 9 octobre 2012

 

2- 12 ans après avoir publié un article hautement controversé qui suggérait un lien entre le vaccin contre la rougeole et l'autisme, la prestigieuse revue The Lancet a dû se rétracter. Mai le mal était fait … Aussitôt publiés, ces résultats avaient suscité un véritable vent de panique dans le monde anglo-saxon, les taux de vaccination chutant radicalement à 81% en Angleterre. Ainsi, en un an,  de  1999 à 2 000, en Irlande,  on est passé de 148  à 1603 cas de rougeole. La même année, trois enfants sont morts de la maladie, jusque-là quasi éliminée. Et l'épidémie s'est propagée dans toute l'Europe, notamment en France : depuis le 1er janvier 2008, près de 23 000 cas de rougeole ont été déclarés en France, en trois vagues épidémiques. 2011, 14 966 cas ont été notifiés en          2 011, dont 714  pneumopathies graves, 16  complications neurologiques et 6 décès (InVS)

 

3- « EXCLUSIF. Oui, les OGM sont des poisons ! » - Le Nouvel Observateur du 18 septembre 2012

 

4 – Un rapport de l'Inspection générale des finances (IGF) du 17 septembre 2012 constate que les quelque 1 244 agences répertoriées en France engendrent des coûts importants, ne correspondant pas toujours à une amélioration de la qualité du service public

 

5- Des parlementaires ont diffusé dans les médias un communiqué annonçant une proposition de loi sur l'interdiction des adjuvants dans les vaccins, au nom de l'Assemblée nationale, sans l'accord des autorités de l'Assemblée. (« moratoire sur l'aluminium utilisé comme adjuvant dans les vaccins », recommandé par un groupe d'études des vaccinations de l'Assemblée nationale le 13 mars 2012)

 

Résistance aux antibiotiques : une impasse thérapeutiques ?



Mercredi 21 novembre 2012

Amphithéâtre Rouvillois

VAL DE GRÂCE

 

L’Académie d’Agriculture de France, l’Académie Nationale de Médecine, l’Académie nationale de Pharmacie et l’Académie Vétérinaire de France, tout en soutenant les plans d’action mis en œuvre au niveau  national, européen et international, ont jugé indispensable de se mobiliser pour engager une réflexion commune afin de sensibiliser les patients, d’inciter les professionnels de santé et les différents acteurs impliqués dans le cycle de la vie des antibiotiques à un meilleur usage de cette classe de médicaments et de prendre la mesure des enjeux pour éviter à terme de se retrouver dans uene impasse thérapeutique.

Ensemble, les quatre académies tiennent à souligner l’urgence de la mise en place de mesures coordonnées et solidaires à tous les niveaux pour une meilleure lisibilité afin d’entraîner l’adhésion collective et individuelle, seule garante de plus d'efficacité.

 

Face au risque pour la santé publique des effets de  l'antibiorésistance 

 les quatre académies, indépendantes et pluridisciplinaires, s'unissent pour créer un

 OBSERVATOIRE PERMANENT DES RÉSISTANCES AUX ANTIBIOTIQUES

avec pour mission de :

-    confronter les informations par une démarche pluridisciplinaire sur le sujet à leurs  quatre niveaux de compétence (médecine, pharmacie, vétérinaire, agriculture) ;

-    aviser périodiquement les autorités nationales et européennes des risques dont cet observatoire académique indépendant pourrait déceler l'émergence ;

-    diffuser régulièrement à l'adresse du public et des professionnels de santé et acteurs impliqués dans le cycle de la vie des antibiotiques, les recommandations et les conseils qui s'imposent ;

-    contribuer à l’évaluation des plans mis en œuvre.

 

Les quatre académies adopteront des recommandations communes

à l'issue de cette séance.

 

___________________

 

Contact presse : Nicole Priollaud / 01 45 25 33 17 / 06 09 48 50 38 / nicole.priollaud@wanadoo.fr

1, place Laveran - Paris 5e

Une newsletter de la faculté de médecine Paris Descartes propose une sélection mensuelle de résumés français des revues Cochrane


14/11/12 - Chaque mois, la Collaboration Cochrane produit environ 80 revues systématiques de grande qualité. Si toutes ces revues peuvent apparaître intéressantes pour un médecin généraliste, une partie seulement de ces publications concerne son champ d'activité et peut avoir un impact sur ses pratiques. Le département de médecine générale de la faculté de médecine Paris Descartes, dans le cadre d'un partenariat avec le centre Cochrane Français, sélectionne chaque mois dix résumés particulièrement intéressants pour les généralistes et les communique dans une lettre électronique diffusée sur abonnement gratuit (après inscription). Pour chaque résumé sont présentés uniquement le contexte, les objectifs, et la conclusion. Un lien permet d'aller chercher sur internet le résumé complet en français et la revue complète en langue anglaise.

Pour s'abonner à cette lettre d'information, rendez vous sur le site du Centre Cochrane Français. La lettre numéro 1 d'octobre 2012 présente la sélection des revues publiées en juillet 2012 dans la Cochrane Library
> Le numéro 1 d'octobre 2012

 

Sources :

Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale
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Téléservices pour les professionnels de santé. L'Assurance maladie fait le point


13/11/12 - Le Quotidien du médecin a interrogé la CNAMTS pour dresser un point d'étape des téléservices de l'assurance maladie proposés aux médecins dans son supplément Informatique et Web du 12 novembre 2012. Côté fréquentation, la caisse nationale se réjouit que plus de 45 000 médecins se soient connectés au moins une fois à l'Espace pro avec leur carte CPS sur les neuf premiers mois de 2012 et, chaque mois, ce sont environ 2 000 nouveaux médecins qui les rejoignent. Environ 25 000 médecins se connectent chaque semaine à l'Espace Pro pour 160 000 connexions.

Les services les plus utilisés sont la télédéclaration du médecin traitant et la saisie de l'avis d'arrêt de travail. Chaque semaine environ 1 000 médecins consultent leurs indicateurs de la convention médicale sur le portail. Inclus dans les indicateurs d'organisation du cabinet, la télétransmission et les téléservices sont regroupés dans le même lot de 75 points (rapportant 525 euros). Pour accompagner les médecins dans l'informatisation de leur cabinet, l'Assurance maladie a créé un nouveau métier, le conseiller informatique service (CIS), dont les missions sont décrites dans la convention médicale du 26 juillet 2011. En 2012, les CIS ont ainsi réalisé plus de 100 000 visites auprès des médecins pour installer le portail Espace Pro, et apporter tous les conseils d'utilisation des téléservices du portail ou des téléservices directement intégrés au logiciel métier. Ils accompagnent également les professionnels de santé à la bonne utilisation des outils de télétransmission. Une hotline d'experts informatiques est également disponible pour répondre aux difficultés techniques d'installation ou d'utilisation de ces outils et téléservices. La CNAMTS reconnaît quelques problèmes rendant parfois l'accès au portail difficile, mais les difficultés rencontrées cet été ont été réglées. Sauf exception, les maintenances sont assurées en soirée ou le week-end et le réseau a été redimensionné début 2012 pour tenir la charge. Reste que la disponibilité de l'offre de téléservices pour les médecins dépend étroitement de la stratégie de développement et déploiement de chaque éditeur. La CNAMTS souhaite vivement que l'intégration de ses services dans les produits s'accélère côté éditeurs dans les prochains mois. Le prochain service qui sera offert aux médecins est le certificat médical d'accident de travail/maladie professionnelle.
> Quotidien du médecin - supplément Informatique et Web du 12 novembre 2012

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C'est à lire : Deux "Que sais-je" de Bruno Palier réédités en version actualisée


14/11/12 - Il s'agit de deux incontournables de ce directeur de recherche du CNRS au Centre d'études européennes de Sciences Po : la réforme des systèmes de santé, réédité en version actualisée en octobre 2012 (6e édition) et la réforme des retraites, réédité en version actualisée en juin 2012 (4e édition). Ces deux actualisations permettent d'y présenter les plus récentes réformes françaises, américaines (Obamacare) et européennes, ainsi que de présenter les enjeux à venir pour ces deux pans essentiels des systèmes de protection sociale.


 La réforme des systèmes de santé - 128 pages - paru le 31 octobre 2012
La réforme des retraites - 128 pages - paru le 20 juin 2012

 

Sources :

Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale
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