Nora ANSELL-SALLES

lundi 19 novembre 2012

Horizon Prévention 2013


 

Le baromètre   Santé

des  fonctionnaires

 

La Mutualité Fonction Publique Services (*) a mené une étude auprès des agents de la Fonction publique. L’analyse de cette étude constitue le premier Baromètre Santé qui permet de cerner la perception de leur santé et leurs attentes afin d’y apporter, dès 2013 des réponses et des moyens en termes de prévention.

 

Dans le but de prévenir et de gérer de manière globale les risques de santé, et, à terme, de créer un guichet de santé unique, la Mutualité Fonction Publique   Ser vices   (MFP   Ser vices) a mené en 2011 une étude auprès de 15 700 (1) agents de la Fonction publique,  permettant  de  cerner  la perception qu’ils ont de leur santé et d’identifier leurs attentes.

Cette étude représente la première pierre du projet Prévention Horizon 2013. Son analyse constitue le pre-mier Baromètre Santé des fonctionnaires  qui  va  permettre, dès  2013, de mettre en œuvre un ensemble de mesures destinées à anticiper et donc gérer le risque santé : la prévention comme démarche de santé publique.

 

 

Le succès du baromètre

auprès des adhérents de la MGEFI

 

 

Sur un échantillon de 2 600 adhérents mutualistes MGEFI, sollicités de façon aléatoire, 1 199 personnes ont répondu, ce qui correspond à un taux de réponse de plus de 45 %. L’examen des question- naires fournit une base d’observation solide mais laisse également à penser que la démarche de MFP Services répond à une ritable attente.

 

Une bonne attitude

vis-à-vis de la santé

 

 

On note, tout d’abord, que les répondants MGEFI sont, à 87,2 %, satisfaits de  leur  état  de  santé  et  neuf  sur dix évaluent leur qualité de vie de manière positive, une perception sur ces 2 points meilleure que celle de la population française.

 

En effet, ils se disent majoritairement à jour de leurs vaccins et ils accordent une confiance élevée aux profession- nels médecins et pharmaciens.


D’autre par t, une grande majorité des répondants  jugent  leur  alimentation équilibrée et ils s’inscriraient dans des compor tements à risque de manière moins prononcée vis-à-vis du tabac, du jeu et des drogues. Ainsi, 42,9 % des  personnes  interrogées  n’ont jamais fumé de leur vie et 11,2 % sont des fumeurs habituels.

 

En France, ce pourcentage est généralement supérieur à 30 %. En revanche, s’agissant  de  la  dépendance  à  l’al- cool, 10 % des répondants semblent présenter  une  addiction  (deux  fois plus  d’hommes  que  de  femmes), soit autant que parmi la population française.

 

 

Des disparités importantes

 

 

Le bon bilan d’ensemble ne doit cependant pas occulter d’impor tantes disparités.

 

Il  est  à  noter  que  la  perception de  la  maladie  chronique  (notam- ment cardiaque et métabolique) est beaucoup  plus  marquée  chez  les  adhérents MGEFI que dans la population française.

 

Le Baromètre Santé laisse aussi apparaître qu’un nombre impor tant de  répondants  sont  concernés  par la per te d’autonomie : 10,3 % sont « aidés » et 12,9 % sont « aidants ».

 

Plus d’un tiers des répondants se sentent fréquemment stressés (les femmes se révélant plus sujettes au stress), et ils sont moins satisfaits de leur sommeil.

 

Plus d’un tiers estiment que leur travail a un impact sur leur santé.

 

 

Un besoin d’information et de prévention

 

 

Les adhérents ont exprimé des attentes  en  matière  d’informations et d’actions, parfois relatives à leur environnement professionnel. Parmi les personnes ayant déclaré avoir une maladie chronique, 49,8 % souhaitent obtenir   des   informations   précises sur leur problème de santé et leur médicament.

 

63,6 %  des  actifs  MGEFI  sont  inté- ressés par la mise en place d’ateliers de prévention et de promotion de la santé sur leur lieu de travail.

 

Ce  sont  les  thématiques  du  stress, du travail sur écran et des troubles musculo-squelettiques qui sont le plus souvent évoqués. Plus du tiers des personnes interrogées souhaitent, par ailleurs, obtenir des informations sur l’alimentation. Quant à la prévention, 87,8 %  souhaitent  de  l’information sur les dépistages, 61 % sur la maladie d’Alzheimer, et 48,5 % sur les risques cardiaques.

 

Ce premier Baromètre Santé – qui sera renouvelé tous les trois ans – a permis de recueillir des informations per tinentes et d’identifier une par tie des attentes des adhérents MGEFI.

 

Un plan d’actions devrait voir le jour prochainement et permettre à la MFP Ser vices et aux mutuelles associées d'affirmer leur rôle d’acteur de Santé Publique et de gérer de façon plus fine et efficace les risques auxquels sont exposés les fonctionnaires

 

* MFP Ser vices est délégataire de la gestion du régime obligatoire d’assu- rance maladie obligatoire pour 21 mutuelles  de  la  Fonction  publique, dont la MGEFI.

 

1) 5   populations   distinctes   :   MFP Ser vices comprenant les agents des différents ministères (hors Éducation nationale), les adhérents de la MGEFI, de la MMJ de la MCDEF et de la MGAS.

 

NDLR : Les adhérents de la Mutuelle des Agents des Impôts pourront lire dans le N° 10  de Novembre  prochain cet article signé Julia Pascual qui fait le point des résultats du Baromètre Santé des Fonctionnaires sous langle des résultats purement MGEFI. Si vous souhaitez recevoir le « Baromètre santé des fonctionnaires » dans sa version globale ou recevoir un complément dinformation sur le Baromètre MGEFI  faites moi le savoir  Nora  ANSELL- SALLES

jeudi 15 novembre 2012

En primeur sur la sortie du N° 10 de Couleurs : Edito de Serge Brichet, président de la MGEFI


Pacte solidaire

 

En clôturant le 40e congrès de la Mutualité Française, le président de la République a dessiné les contours d’une « nouvelle politique de santé » articulée autour de deux priorités : l’accès aux soins et la modernisation de l’organisation du système de santé.

 

François Hollande fixe trois principes qui doivent guider cette nouvelle politique : la qualité des soins et des pratiques, la responsabilité de l’ensemble des acteurs et, enfin, la solidarité. Il a souligné, à cet égard, le rôle que peut jouer le « mouvement mutualiste notamment dans l’accès de tous aux soins » en accordant plus de place aux mutuelles.

 

Pour Etienne Caniard, président de la Mutualité Française, « c’est la première fois que les pouvoirs publics prennent conscience que l’on ne peut plus avoir accès aux soins quand on n’a pas de mutuelle. La Sécurité sociale ne suffit plus ».

 

à cette prise de conscience, doit répondre une ambition forte du mouvement mutualiste et un sens aigu des responsabilités, notamment dans l’articulation des prises en charge entre régimes obligatoire et complémentaire.

 

C’est le sens du « pacte solidaire » que souhaitent construire les mutualistes pour refonder et pérenniser le système de santé, autour d’une alliance engageant à la fois le mouvement, les pouvoirs publics, l’Assurance maladie et les professionnels de santé.

 

N’en doutons pas. La négociation actuellement en cours sur les dépassements d’honoraires constituera un véritable test !

 

La Mutualité ne pourra valider et s’engager sur un protocole d’accord, y compris financièrement, que s’il permet peu à peu une réelle réduction des dépassements en les remplaçant par des tarifs remboursables.

À suivre...

 

À Paris,

le 24/10/2012

MINE D'INFOS: Contraception définitive :

MINE D'INFOS: Contraception définitive :: Le remboursement de la méthode Essure® pour les femmes de moins de  40 ans est rétabli en France (JO du 14 novembre 2012*)   Alor...

Contraception définitive :

Le remboursement de la méthode Essure® pour les femmes de moins de  40 ans est rétabli en France (JO du 14 novembre 2012*)

 

Alors que la loi française autorise le recours à la contraception définitive depuis la loi du 4 juillet 2001, l’acte de pose du dispositif Essure n’était plus remboursé pour les femmes de moins de 40 ans depuis 2010. La ligature des trompes (l’autre méthode contraceptive définitive) restait, elle, prise en charge par l’assurance-maladie quel que soit l’âge des femmes y ayant recours.

En annonçant le remboursement de la méthode Essure sans limite d’âge, le ministère des Affaires sociales et de la santé (parution JO du 14 novembre 2012*) permet aux femmes de choisir en toute liberté la méthode de contraception définitive qui leur convient le mieux.

 

Introduite en France en 2002, la méthode Essure a été choisie par près de 100 000 femmes durant ces 10 dernière années et est reconnue par les professionnels de santé – près de 1 400 gynécologues-obstétriciens ont d’ailleurs  été formés à cette procédure en France.

« La méthode Essure est moins invasive que la ligature des trompes. Elle consiste à obstruer les trompes à l’aide d’un implant intra-tubaire, précise le Pr Francis Puech, président du Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF). La pose se fait en milieu hospitalier, public ou privé, mais en ambulatoire, par les voies naturelles, donc sans incision. Elle ne nécessite pas d’anesthésie générale et en général ne dure pas plus de 10 minutes. Il faut 3 mois pour que l’obstruction soit totale, délai pendant lequel une autre contraception est nécessaire. Un contrôle est ensuite obligatoire pour vérifier le bon positionnement des implants dans les trompes, garant de l’efficacité de la méthode. »

Cette technique non chirurgicale a reçu l’avis favorable de la Haute Autorité de Santé (HAS) en 2004, avis renouvelé en 2007 et en 2012.

 

Aujourd’hui en France, la contraception définitive reste néanmoins méconnue.

En effet, encore trop de femmes et de médecins méconnaissent les différentes techniques à leur disposition. « Beaucoup de mes patientes me confient avoir essuyé un refus à leur demande de contraception définitive », souligne Marie-Laure Brival, gynécologue-obstétricienne, chef de service à la maternité des Lilas et membre de l’Association Nationale des Centres d’Interruption des grossesses et de Contraception (Ancic). Le Dr David Serfaty, gynécologue et président de la Société Française de Gynécologie et de la Société Francophone de Contraception, quant à lui, insiste : « Il faut absolument considérer la contraception définitive comme faisant partie de l’ensemble des moyens de contraception disponibles, comme le précise d’ailleurs le rapport sur les grossesses non désirées de l’IGAS – Inspection Générale des Affaires Sociale –, paru en 2010. »

*La décision prendra effet le 14 décembre 2012

 

MINE D'INFOS: Quand Etienne Caniard voit rouge...

MINE D'INFOS: Quand Etienne Caniard voit rouge...: La Mutualité française porte plainte Le Figaro "Trop c'est trop", a affirmé dans un communiqué le président de la Mutua...

Quand Etienne Caniard voit rouge...


La Mutualité française porte plainte
Le Figaro
"Trop c'est trop", a affirmé dans un communiqué le président de la Mutualité française Etienne Caniard, estimant que "la ligne jaune a été franchie", ...
Les mutuelles ripostent aux attaques des médecins
L'Argus de l'Assurance
Et Etienne Caniard de conclure : « Le ridicule ne tue pas…mais n'exonère pas d'un procès. » La Mutualité Fonction publique (MFP) monte également au créneau ...


NDLR : Pour la  petite histoire : Etienne Caniard a été le second président de la MAI (l’une des mutuelles fondatrices de la MGEFI qui partage les valeurs du président de la FNMF). A la présidence de la MAI tout comme à celle de la FNMF il a succédé à Jean-Pierre Davant

MINE D'INFOS: « Trop, c’est trop »

MINE D'INFOS: « Trop, c’est trop »:   Face à des attaques répétées qui portent atteinte au monde mutualiste dans son ensemble, Etienne Caniard, Président de la Mutuali...

« Trop, c’est trop »


 

Face à des attaques répétées qui portent atteinte au monde mutualiste

dans son ensemble, Etienne Caniard, Président de la Mutualité Française,

a décidé de porter plainte pour diffamation.

 

En dépit des récentes attaques inacceptables dont elle a fait l’objet, la Mutualité Française avait choisi jusqu’à présent de ne pas alimenter des polémiques qui ne sont pas à la hauteur des enjeux de l’évolution de notre système de santé. Etienne Caniard estime désormais que « la ligne jaune a été franchie. Trop, c’est trop ».

 

Un responsable d’une organisation de médecins vient en effet d’émettre des propos particulièrement diffamatoires à l’égard de la Mutualité Française, dans le cadre d’une interview accordée au nouvelobs.fr.

 

Parmi les contre-vérités proférées figure cette phrase : « la Mutualité Française est le plus gros propriétaire viticole de France ». Cette affirmation pourrait faire sourire, c’est une évidence, la Mutualité Française ne possède aucun arpent de vigne. Pour autant, de telles affirmations, aussi mensongères soient-elles, peuvent semer le doute. Aussi la Mutualité Française a-t-elle décidé de porter plainte. 

 

Comble de l’ironie, ce responsable, pour étayer sa thèse, cite l’exemple d’une mutuelle d’assurance, n’assurant aucune prestation de santé et ne dépendant pas du Code de la mutualité, mais du Code des assurances. Cette entité ne fait donc pas partie de la Mutualité Française et a été créée en 1935 à… l’initiative d’un syndicat de médecins libéraux et regroupe quasi essentiellement des médecins. « Le ridicule ne tue pas… mais n’exonère pas d’un procès » souligne Etienne Caniard.

 

À propos de la Mutualité Française

 

Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

 

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

 

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de

 handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.

 

La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement. www.mutualite.fr

 

NDLR : Rappelons que Comme son prédécesseur à la FNMF, Jean-Pierre Davant, Étienne Caniard est issu de l'École nationale des impôts et a présidé la Mutuelle des agents des impôts, aujourd'hui fusionnée au sein de la MGEFI. Il y a aussi, bien sûr, une communauté de valeurs et d'intérêts.

mercredi 14 novembre 2012

MINE D'INFOS: C'est à lire : Mieux vivre avec l’apnée du sommeil...

MINE D'INFOS: C'est à lire : Mieux vivre avec l’apnée du sommeil...: Mieux vivre avec l’apnée du sommeil Michel d’Anielo     L’apnée du sommeil se caractérise par une succession d'interrupti...

MINE D'INFOS: C'est à lire : Mieux vivre avec l’apnée du sommeil...

MINE D'INFOS: C'est à lire : Mieux vivre avec l’apnée du sommeil...: « Mieux vivre avec l’apnée du sommeil » de Michel d’Anielo – Editions Grancher   A travers le témoignage de l'auteur, lui même att...

C'est à lire : Mieux vivre avec l’apnée du sommeil » de Michel d’Anielo


Mieux vivre avec l’apnée du sommeil

Michel d’Anielo

 

 

L’apnée du sommeil se caractérise par une succession d'interruptions de la respiration durant le sommeil. À chaque pause, le cœur et le cerveau subissent un stress. Largement liée à notre mode de vie, elle touche généralement les hommes en surpoids, de plus de 45 ans et qui ronflent de façon importante. Près de deux millions de français souffrent de ce syndrome mais rares sont ceux qui suivent un traitement. L’ouvrage « Mieux vivre avec l’apnée du sommeil »  répond aux questions que l’on se pose sur cette affection chronique méconnue et démontre qu’on peut devenir acteur de sa maladie afin de mieux l’appréhender.

 

·        Une pathologie sous diagnostiquée  et en pleine explosion : 10 000 nouveaux cas sont dépistés chaque année.  La plupart des apnéiques ignorent leur maladie, s’étant peu à peu habitués à être somnolents le jour et à passer des nuits agitées. C’est souvent le conjoint qui remarque la présence d’apnées et de ronflements.

 

·        Principal symptôme, le ronflement est associé au syndrome d’apnée du sommeil dans plus de 90% des cas. Le ronflement semble banal en lui-même puisque 60% des hommes ronflent en dormant mais associé à d’autres signes, il peut être annonciateur de l’apnée du sommeil. Cette nuisance sonore a des conséquences négatives au sein du couple : de nombreuses demandes de divorce ont trouvé leurs origines dans ce problème.

 

·        L’obésité est le principal facteur de risque d’apnées obstructives du sommeil, notamment parce que l’excès de graisse au cou entraîne un rétrécissement des voies respiratoires. L’obésité augmente d’environ 7 fois le risque d’apnée du sommeil. Notre mode de vie urbain pousse à la sédentarité et à la mauvaise gestion des repas.

 

·        Des conséquences graves sur la santé physique et émotionnelle. À court terme, l’apnée du sommeil entraîne de la fatigue, des maux de tête, de l’irritabilité... A long terme et non traitée, elle est la cause de nombreuses maladies, accidents et décès prématurés : importants risques d’hypertension artérielle et d’accidents vasculaires cérébraux (au moins 60% des patients qui souffrent d’apnées sont victimes d'AVC), de diabète mais aussi dépression, troubles de la mémoire, perte de la libido … La somnolence diurne accroit aussi considérablement le risque d’accidents de la route (1ère cause de mortalité sur autoroute).

 

·        Les traitements de l'apnée du sommeil se sont largement développés ces dernières années : la ventilation à pression positive continue dite CPAP (thérapie la plus efficace ces 30 dernières années mais qui peut paraître inconfortable), l’orthèse buccale ou encore la chirurgie. Il existe également des moyens alternatifs permettant d’améliorer considérablement la qualité du sommeil et de réduire les symptômes : médecines douces, perte de poids, exercice physique, rituels du coucher ou encore pratique du didgeridoo.

 

 

Cet ouvrage théorique et pratique s’appuie sur l’expérience personnelle de son auteur, devenu « malade actif » et donne les clés pour mieux comprendre cette maladie dont on ne guérit pas mais avec laquelle on peut cohabiter.

 

 

Michel d’Anielo, pharmacien et pharmacologue, soigne son apnée du sommeil depuis 2003. Cet ouvrage est le fruit de ses nombreuses recherches sur cette pathologie. Il nous fait partager ses espoirs, ses doutes et le long combat qu’il continue de mener contre la maladie.  Ayant perdu 12 kilos, il décrit les divers traitements inédits qu’il a pu mettre en pratique et qui lui ont permis d’améliorer sa qualité de vie.

 

 

 

Extrait :

 

 Les psychologues ont émis l’idée intéressante que, dans l’apnée, le sommeil « étouffé » renvoie peut-être à un étouffement plus abstrait. Le stress au travail ou en famille, un mode de vie ou des réactions personnelles face aux contraintes…ne se traduisent-ils pas par une difficulté à respirer ? Le corps endormi exprimerait dramatiquement un malaise psychologique, comme un avertissement. Le proverbe qui affirme : « tel que l’on vit, l’on dort » mérite que l’on s’y attarde.

La première question que m’a posée mon médecin a été assez directe : « Alors vous avez l’apnée du sommeil ? Dites moi ce qui vous étouffe dans la vie ». Ce genre de réflexion suscite une prise de conscience et permet de s’interroger sur sa relation aux autres.

 

 

NDLR : SOMMEIL - TROUBLES : LE RÉSEAU MORPHÉE

Expérimentation en Île-de-France uniquement.

Vous souffrez d'un trouble chronique du sommeil ?

Vous résidez en Île-de-France et vous bénéficiez de la couverture Vita Santé ?

La MGEFI et le réseau Morphée, dans le cadre de leur partenariat, vous proposent une solution pour vos troubles du sommeil.

La participation de la mutuelle sur les dépassements d'honoraires s'élève à 40 € par consultation dans la limite de 2 par an.

 

Vers la baisse des remboursements pour les patients non-observants ?


La désorganisation du système de santé français amène l’Assurance maladie à intervenir de plus en plus en tant qu’organisateur des soins, notamment avec ses programmes d’accompagnement prévus à l’article L. 162-1-11 du code de la sécurité sociale. Parmi ceux-ci, le programme Sophia, destiné aux diabétiques, est bien connu. Mais il y en a d’autres et le projet de la CNAMTS est de les diversifier et de les généraliser à de nombreuses pathologies. Pourquoi pas, mais avec « tact et mesure » comme dans les dépassements d’honoraires, de sorte que :

 

-          le médecin traitant soit associé au déclenchement du programme d’accompagnement,

 

-          le patient ne voie pas son remboursement baissé en fonction de son assiduité plus ou moins grande dans ce programme.

 

Ces deux conditions sont loin d’être toujours réunies. La seconde condition fait même surgir des inquiétudes renforcées par la parution ce mardi du décret relatif à la collecte des données de santé personnelles informatisées qui servent à gérer les programmes d’accompagnement. En effet, ce décret n’interdit pas la modulation du remboursement des traitements en en fonction de l’assiduité du patient dans le programme. La remarque en avait pourtant été faite par la Commission nationale de l’informatique et des libertés, saisie du projet de décret.

 

La Direction de la sécurité sociale (DSS) ne l’a pas entendu de cette oreille et le gouvernement vient de publier le décret sans cette protection pour les patients. Pourtant, une telle protection existe bien pour ce qui concerne l’éducation thérapeutique du patient dans les dispositions du code de la santé publique, à l’article L. 1161-1. Elle devrait donc aussi valoir pour les actions d’accompagnement des caisses d’assurance maladie.

 

L’absence de concertation de la DSS avec les associations d’usagers sur ce projet de décret, et le refus du gouvernement de suivre l’avis de la CNIL ne font que renforcer notre suspicion que la modulation des remboursements en fonction du suivi du programme est bien envisagée.

 

 

Madame la ministre des affaires sociales et de la santé, pour couper court à la rumeur le CISS vous demande de profiter de la discussion du PLFSS pour ajouter à la fin du quatrième alinéa de l’article L. 162-1-11 du code de la sécurité sociale la même phrase que celle qui figure au code de la santé publique : « Ces programmes ne sont pas opposables au malade et ne peuvent conditionner le taux de remboursement de ses actes et des médicaments afférents à sa maladie. ».

 

 

MINE D'INFOS: 5èmes Rencontres de l’Association BPCO, dans le ca...

MINE D'INFOS: 5èmes Rencontres de l’Association BPCO, dans le ca...: « BPCO, une épidémie moderne. Un défi pour les patients, un défi de santé publique »   Face à une épidémie qui progresse et à un f...