MINE D'INFOS/ Actualités en libre partage. Ce blog vous offre outre des Infos: protection sociale, culture etc. des interviews esclusives [libre de droits sous réserve de sourcer le blog]. La créatrice du blog [ex. Chef de service MGEFI] passionnée d'Afrique & RS est journaliste membre du réseau mutualiste MutElles; SEE; & ADOM. ✍️Pour proposer un sujet à la rédaction merci d'écrire à sa rédactrice en chef Nora ANSELL-SALLES pressentinelle2@gmail.com /
vendredi 13 septembre 2013
MINE D'INFOS: La Mutualité Française renforce sa gouvernance pol...
MINE D'INFOS: La Mutualité Française renforce sa gouvernance pol...: Après les changements intervenus lors de l’Assemblée Générale du 6 juin 2013, le Conseil d’Administration de la Mutualité Française, réuni...
La Mutualité Française renforce sa gouvernance politique
Après les changements intervenus lors de l’Assemblée Générale du 6 juin 2013, le Conseil d’Administration de la Mutualité Française, réuni le 12 septembre 2013, a réorganisé les responsabilités au sein de son bureau sur proposition du Président Etienne Caniard.
Deux élus vont rejoindre l’équipe de la Fédération pour renforcer l’animation politique aux côtés du Président. Ils exerceront les missions suivantes :
Stéphane Junique, Président d’Harmonie Services Mutualistes, devient Vice-président délégué aux questions de santé et au projet stratégique du mouvement mutualiste.
Dominique Joseph, Vice-présidente de la MGEFI, Trésorière générale adjointe, exercera une partie des missions auparavant dévolues au Trésorier général Patrick Brothier qui vient par ailleurs d’être élu à la Présidence d’Adréa, ce qui devient son mandat principal.
Dominique Joseph est également nommée Présidente déléguée du Système Fédéral de Garantie.
Maurice Ronat est nommé Président délégué du Conseil des Mutuelles Santé et
Jean-Philippe Huchet, administrateur, devient délégué aux questions internationales.
Jean-Philippe Huchet, administrateur, devient délégué aux questions internationales.
Blog Mine d’Infos - Enquête lectorat
Moins de 5 minutes de votre temps: http://fr.surveymonkey.com/s/BWWSPNJ
À propos de la Mutualité Française
Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.
Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.
Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.
La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.
www.mutualite.fr
La MGEFI en faits et chiffres
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte
l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents
et 360 000 personnes protégées.
■ 260 collaborateurs au service
des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le
groupe Istya *
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17
juillet 2013 AFNOR
MINE D'INFOS: Une centaine de médecins francophones déjà formés ...
MINE D'INFOS: Une centaine de médecins francophones déjà formés ...: Cardiologie pédiatrique : Mécénat Chirurgie Cardiaque a formé une centaine de médecins francophones Depuis 2006, Mécénat Chirur...
Une centaine de médecins francophones déjà formés ...
Cardiologie
pédiatrique : Mécénat Chirurgie Cardiaque a formé
une centaine de médecins francophones
une centaine de médecins francophones
Depuis 2006, Mécénat Chirurgie Cardiaque a formé, en
cardiologie pédiatrique, une centaine de médecins francophones originaires des
pays d’où viennent les enfants opérés par l’Association.
Chaque année, une dizaine de médecins bénéficient - pendant un mois - de cours en cardiopédiatrie dispensés par l’Association pour leur permettre de poser un diagnostic plus précis sur les enfants malades, de gérer le suivi des patients opérés et de diffuser leurs connaissances auprès de leurs confrères. La formation est menée conjointement par le Professeur Francine Leca - co-fondatrice et présidente de Mécénat Chirurgie Cardiaque - et par le Professeur Jean Kachaner, directeur de la formation et spécialiste en cardiopédiatrie.
Chaque année, une dizaine de médecins bénéficient - pendant un mois - de cours en cardiopédiatrie dispensés par l’Association pour leur permettre de poser un diagnostic plus précis sur les enfants malades, de gérer le suivi des patients opérés et de diffuser leurs connaissances auprès de leurs confrères. La formation est menée conjointement par le Professeur Francine Leca - co-fondatrice et présidente de Mécénat Chirurgie Cardiaque - et par le Professeur Jean Kachaner, directeur de la formation et spécialiste en cardiopédiatrie.
Une formation intensive d’un
mois
Chaque année, des médecins étrangers
sélectionnés suivent, pendant un mois, des cours théoriques tels que l‘étude
des différentes cardiopathies ainsi que des cours pratiques (étude de dossiers
d’enfants opérés, cours d’échographie…) dispensés par des cardiopédiatres de
renom.
« En venant en France, ces médecins reçoivent un enseignement qui n’est donné nulle part ailleurs. Grâce aux nouvelles connaissances acquises au cours de la formation, ces pédiatres et cardiologues sont capables de réaliser un diagnostic précis, de sélectionner les bons candidats pour les interventions en France et d’assurer leur suivi à leur retour. Au cours de ce séminaire, nous avons le temps de nous adresser à chacun des médecins francophones ce qui est à mon sens d’une grande efficacité pédagogique » explique le Pr Jean Kachaner, directeur de la formation de l’Association.
« En venant en France, ces médecins reçoivent un enseignement qui n’est donné nulle part ailleurs. Grâce aux nouvelles connaissances acquises au cours de la formation, ces pédiatres et cardiologues sont capables de réaliser un diagnostic précis, de sélectionner les bons candidats pour les interventions en France et d’assurer leur suivi à leur retour. Au cours de ce séminaire, nous avons le temps de nous adresser à chacun des médecins francophones ce qui est à mon sens d’une grande efficacité pédagogique » explique le Pr Jean Kachaner, directeur de la formation de l’Association.
Une expérience unique pour les
médecins étrangers
Depuis
2006, des médecins généralistes et spécialistes principalement issus d’Afrique
Subsaharienne, d’Afrique du Nord, d’Asie, du Moyen-Orient ainsi que des îles
comme les Comores, Haïti et la République Dominicaine ont pu venir en France
parfaire leurs connaissances en cardiologie pédiatrique.
Le Docteur
Patrick Charles, pédiatre à Haïti, est le 100ème médecin francophone à être formé
par Mécénat Chirurgie Cardiaque. « J’ai toujours été intéressé
par la cardiologie pédiatrique mais il me manquait beaucoup de connaissances
pour la pratiquer. Mécénat Chirurgie Cardiaque me donne l’opportunité de me
former sur ce sujet et j’en suis vraiment heureux et reconnaissant. Cette
formation répond à mes besoins car elle prend en considération mes moyens qui s’avèrent
limités sur place ; je pourrai ainsi à l’avenir poser un diagnostic assez précis
sur certaines pathologies cardiaques et assurer convenablement le suivi post-opératoire
des enfants » témoigne-t-il
Un point de vue que partage le
Pr Francine Leca : « nous nous rendons compte que depuis 8 ans que la
formation existe, les choses ont évolué dans tous les pays desquels viennent
nos candidats. Le diagnostic est mieux posé, les dossiers sont bien étudiés
et les enfants opérés sont correctement suivis à leur retour. Ce projet de
former des médecins étrangers est extrêmement positif ».
Nouveau : retrouvez l’ensemble des témoignages du Pr Leca, du Pr Kachaner, de Patrice Roynette et des derniers médecins formés
par Mécénat Chirurgie Cardiaque sur une web Tv sur le site
http://www.webtvmecenat.com/
par Mécénat Chirurgie Cardiaque sur une web Tv sur le site
http://www.webtvmecenat.com/
A propos de Mécénat Chirurgie Cardiaque
Dans le monde, près de 1 enfant sur 100 naît avec une malformation du cœur. Mécénat Chirurgie Cardiaque permet à des enfants atteints de malformations cardiaques et venant de pays défavorisés de se faire opérer en France lorsque cela est impossible chez eux faute de moyens techniques ou financiers (12 000 euros pour soigner un enfant). Hébergés par des familles d'accueil bénévoles et opérés dans onze hôpitaux en France (Angers, Bordeaux, Lyon, Marseille, Nantes, Paris, Strasbourg, Toulouse et Tours), plus de 2 000 enfants ont été pris en charge depuis la création de l'Association en 1996. Ce projet de formation des médecins étrangers a pu voir le jour grâce au soutien de St. Jude Medical France. Les médecins, quant à eux, sont hébergés gracieusement par les Apart'hotels Citadines durant le mois de formation.
Dons et informations : www.mecenat-cardiaque.org - 01 49 24 02 02
MINE D'INFOS: Rapport de la Cour des comptes sur les mutuelles é...
MINE D'INFOS: Rapport de la Cour des comptes sur les mutuelles é...: Communique de presse du 13 septembre 2013 Sécurité sociale / Cour des comptes / Mutuelle / Santé / Etudiant L’amalgame des mutuell...
Rapport de la Cour des comptes sur les mutuelles étudiantes
Communique de presse du 13
septembre 2013
Sécurité sociale / Cour des comptes / Mutuelle / Santé / Etudiant
L’amalgame des mutuelles ne doit pas être la règle
Cédric Chevalier, Président du réseau emeVia, a déclaré : « Quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage. La mutualité étudiante n’est pas victime d’une épidémie, les mutuelles régionales assument avec professionnalisme leur délégation de service public du régime étudiant de sécurité sociale ».
Paris, le 13 septembre 2013 – A quelques jours de la sortie du rapport de la Cour des Comptes sur la gestion du régime de sécurité sociale étudiante (publication prévue le 17 septembre), Cédric Chevalier, Président du réseau emeVia qui représente les mutuelles étudiantes régionales, a écrit à la Cour des Comptes :
« Nous croyons à la Sécurité sociale des étudiants et à sa gestion par des mutuelles étudiantes, une avancée sociale majeure, voulue par le législateur, car celle-ci a du sens. Nous refusons sa remise en cause sur le seul fondement de la défaillance d’un de ses acteurs. Comme elles le font depuis 60 ans, les mutuelles étudiantes régionales, en qualité d’acteur responsable, continueront à s’adapter aux évolutions du monde étudiant et de l’assurance maladie, tout en veillant à l’efficience qualitative et économique de leur gestion. (…) Sur la qualité de service, nous ne pouvons accepter que sur ce point fondamental, l’amalgame soit fait entre la LMDE et le réseau emeVia ».
Le réseau emeVia rappelle son attachement au caractère obligatoire du régime délégué de sécurité sociale étudiante et de l’existence d’acteurs spécifiques pour sa gestion. Ces acteurs sont, en effet, les derniers à pouvoir être en capacité à intervenir auprès de l’ensemble d’une classe d’âge qui connaît une dégradation de son état de santé et de l’accès aux soins comme l’enquête CSA/emevia publiée le 10 septembre dernier : 17,4% des étudiants déclarent avoir renoncé à des soins les six derniers mois pour des raisons financières (+2,4 points par rapport à 2011).
Sécurité sociale / Cour des comptes / Mutuelle / Santé / Etudiant
L’amalgame des mutuelles ne doit pas être la règle
Cédric Chevalier, Président du réseau emeVia, a déclaré : « Quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage. La mutualité étudiante n’est pas victime d’une épidémie, les mutuelles régionales assument avec professionnalisme leur délégation de service public du régime étudiant de sécurité sociale ».
Paris, le 13 septembre 2013 – A quelques jours de la sortie du rapport de la Cour des Comptes sur la gestion du régime de sécurité sociale étudiante (publication prévue le 17 septembre), Cédric Chevalier, Président du réseau emeVia qui représente les mutuelles étudiantes régionales, a écrit à la Cour des Comptes :
« Nous croyons à la Sécurité sociale des étudiants et à sa gestion par des mutuelles étudiantes, une avancée sociale majeure, voulue par le législateur, car celle-ci a du sens. Nous refusons sa remise en cause sur le seul fondement de la défaillance d’un de ses acteurs. Comme elles le font depuis 60 ans, les mutuelles étudiantes régionales, en qualité d’acteur responsable, continueront à s’adapter aux évolutions du monde étudiant et de l’assurance maladie, tout en veillant à l’efficience qualitative et économique de leur gestion. (…) Sur la qualité de service, nous ne pouvons accepter que sur ce point fondamental, l’amalgame soit fait entre la LMDE et le réseau emeVia ».
Le réseau emeVia rappelle son attachement au caractère obligatoire du régime délégué de sécurité sociale étudiante et de l’existence d’acteurs spécifiques pour sa gestion. Ces acteurs sont, en effet, les derniers à pouvoir être en capacité à intervenir auprès de l’ensemble d’une classe d’âge qui connaît une dégradation de son état de santé et de l’accès aux soins comme l’enquête CSA/emevia publiée le 10 septembre dernier : 17,4% des étudiants déclarent avoir renoncé à des soins les six derniers mois pour des raisons financières (+2,4 points par rapport à 2011).
Qualité de service et productivité des mutuelles du réseau emeVia :
Aujourd’hui, en moyenne, les mutuelles du réseau emeVia répondent à 9 appels sur 10 quand la CNAM répond à 7 appels sur 10 et la LMDE 1 sur 14. Le réseau emeVia a fait de la qualité de service une de ses priorités.
Concernant le coût de gestion : en 2012, un affilié coûtait en moyenne 65.8 € dans les 50 CPAM les plus performantes (il y a 102 CPAM en France) alors que les mutuelles étudiantes ne touchent que 52 € pour gérer la santé d’un étudiant. Dire que le régime étudiant coûte plus cher que le régime général est faux. De plus, la Cour compare ce qui ne peut pas l’être. Les mutuelles étudiantes sont dotées de missions particulières à l’exemple de la prévention santé et de l’accompagnement des étudiants vers l’autonomie.
De plus, les mutuelles étudiantes dépensent près de 4.3 millions d’euros par an pour la prévention des étudiants, alors que la remise de gestion ne les oblige qu’à consacrer 3.2 millions d’euros. Les mutuelles étudiantes investissent largement dans la santé des étudiants qu’elles gèrent.
A propos d’emeVia
EmeVia, la sécurité sociale des étudiants, est depuis le 8
mars 2012 la nouvelle dénomination de l'Union Nationale des Mutuelles
Etudiantes Régionales (USEM). EmeVia (www.emevia.com)
représente les mutuelles étudiantes de proximité membre du Réseau national
emeVia :
Les mutuelles étudiantes ont trois missions principales:
- La gestion du régime de Sécurité sociale
- L'offre d'une garantie complémentaire santé
- La mise en place d'actions en promotion de la santé
Elles gèrent ainsi le régime de Sécurité sociale de près de 850 000 étudiants et offrent une complémentaire santé à près de 250 000 d’entre eux. Chaque année, plus de 1 200 actions de promotion de la santé étudiants et 420 000 d’entre eux échangent personnellement avec un animateur santé.
Les mutuelles étudiantes ont trois missions principales:
- La gestion du régime de Sécurité sociale
- L'offre d'une garantie complémentaire santé
- La mise en place d'actions en promotion de la santé
Elles gèrent ainsi le régime de Sécurité sociale de près de 850 000 étudiants et offrent une complémentaire santé à près de 250 000 d’entre eux. Chaque année, plus de 1 200 actions de promotion de la santé étudiants et 420 000 d’entre eux échangent personnellement avec un animateur santé.
jeudi 12 septembre 2013
MINE D'INFOS: Des taxes sans stratégie…
MINE D'INFOS: Des taxes sans stratégie…: C’est l’automne : il pleut des taxes · Une nouvelle franchise qui ne dit pas son nom ? 5 euros chez le médecin t...
Des taxes sans stratégie…
C’est l’automne : il pleut des taxes
· Une nouvelle
franchise qui ne dit pas son nom ? 5 euros chez le médecin traitant. L’obligation
de déclarer son médecin traitant a été motivée par la santé publique : la
mesure consistait à être pénalisée dans le remboursement du spécialiste si on ne
passait pas d’abord chez le médecin traitant. Cela allait dans un sens
vertueux, mais voilà maintenant que ceux qui ont déclaré leur médecin traitant
seraient pénalisés : on leur retiendrait 5 euros d’emblée.
· Des taxes
comportementales… qui pèseront sur les budgets de ceux qui sont les moins
favorisés et qui paient déjà un lourd tribut aux inégalités sociales de santé.
Quel progrès !
Au motif de sauver la sécurité sociale
A voir. Car, c’est une nouvelle qui instruira de nombreux
esprits : elle n’est pas en danger ! Dans sa branche maladie, elle pourrait se
porter aisément mieux d’ailleurs. En effet, des enquêtes déclaratives et des études
d’experts montrent qu’en France, comme dans de nombreux pays développés, nous
gaspillons beaucoup d’argent. Ainsi, selon ces travaux, il n’y aurait pas moins
de 30 % d’actes inutiles. Rien que sur la branche maladie cela fait près de 40
milliards d’euros, sans parler du coût de la iatrogénie. A ce prix-là, nous
pouvons largement éviter l’avalanche de taxes qui vient d’être annoncée.
Evidemment, cela serait moins commode que de tondre l’assuré social, car il
faudrait déranger les comportements et les positions acquises de ceux qui
depuis tant d’années ont pris l’habitude de n’approcher les enjeux d’assurance
maladie que sous l’angle comptable : taxer ou rationner sans jamais réorganiser.
Taxer pour quoi faire ?
A part rentrer de l’argent frais, nul n’en sait rien malgré
l’engagement du Premier ministre à ce que soit définie une stratégie nationale
de santé, digne d’un pays qui y consacre tout de même 12 % de son produit intérieur
brut. Le parlement n’en a pas été saisi. Autrement dit, on continue comme au
bon vieux temps. On fait une loi de financement sans savoir pour quelle stratégie
ni dans quel objectif.
· Est-il utile de créer
une nouvelle franchise de 5 euros, remboursée par les complémentaires (qui ne
manqueront pas d’augmenter leurs tarifs) alors que la complémentaire est loin d’être
généralisée comme l’a souhaité le président de la République ?
· Si des taxes
comportementales peuvent se justifier, pour quelle stratégie de promotion de la
santé ?
A ces deux questions, il n’y a pas de réponse.
Et si nous mettions d’abord la stratégie, et derrière les objectifs, et
ensuite les outils, parmi lesquels figurent les taxes. Dans le bon ordre… Sources : communiqué de presse LeCiss
ADMD -
AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies
Rares - ANDAR
APF -
Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR -
FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer
France
Parkinson - FSF - Générations Mouvement - La CSF - Le LIEN - Ligue Contre le
Cancer - Médecins du Monde
SOS Hépatites
- Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA -
Vaincre la Mucoviscidose - VMEH
MINE D'INFOS: C'est à lire : nouvelle "étude" et "vrai faux" su...
MINE D'INFOS: C'est à lire : nouvelle "étude" et "vrai faux" su...: 24 millions de résultats sur Google /24 (mai 2013) sont associés à la recherche sur les mots clés « Acné sévère » Les exper...
C'est à lire : nouvelle "étude" et "vrai faux" sur l'acné
24 millions de résultats
sur Google /24(mai 2013)
sont associés à la
recherche sur les mots clés
« Acné sévère »
Les experts membres
du « Conseil Scientifique de l’acné sévère »,
Pr Wolkenstein, Pr Misery, Dr Maghia, Dr Amici
abordent ce sujet et commentent les principaux résultats
d’un grand sondage CSA Santé réalisé
sur plus de 10 000 Français.
Les données statistiques et résultats présentés ont été
obtenus par analyse SAS,
software version 9.3 (SAS Institute
Inc., Cary, USA).
Ces données sont consultables sur demande auprès de la Direction
de Santé Publique Pierre Fabre.
En
effet, l’acné est une maladie chronique, certes bénigne sur le plan clinique
dans la majorité des cas, mais dont les conséquences sont réelles :
L’acné a un impact
psycho-social important
(qualité de vie, bien-être, vie sociale, vie
amoureuse, résultats scolaires…).
Il est d’autant
plus important de considérer l’acné avec sérieux qu’elle concerne beaucoup d’adolescents,
population particulièrement fragile psychologiquement. L’apparence est
primordiale pour un jeune, elle conditionne aussi sa vie sociale. L’ado dont le
visage est couvert de boutons pourra vite se retrouver isolé et suspecté d’avoir
une hygiène douteuse.
Le retentissement
psychologique de l’acné est d’ailleurs comparable à celui décrit par les jeunes
atteints de maladies chroniques plus graves telles que diabète, cancer ou
épilepsie**1.
A un âge où s’acquiert
la confiance en soi, l’acné peut donc vraiment gêner au développement psycho-social
de l’adulte en devenir.
Il a aussi été
montré que le taux de symptômes dépressifs est statistiquement plus élevé chez
les patients acnéiques garçons et filles que chez les non-acnéiques (20 à 51 %
versus 14 à 20 %)*** et ce, de manière significative.
L’acné
sévère non traitée est mal vécue et provoque des cicatrices irréversibles.
L’acné est une pathologie affichante et inesthétique
avec des lésions qui prédominent sur le visage.
A court terme, les
lésions inflammatoires (rouges) ont un retentissement sur la vie quotidienne :
l’acnéique se replie sur lui-même, il a honte, il perçoit l’acné comme une tare…
Il met en place des stratégies d’évitement. Il se cache, ou tente de camoufler
les lésions par des mèches de cheveux (filles et garçons) ou par un maquillage
parfois inadapté (filles). La manipulation intempestive des lésions, qui
peuvent ensuite s’infecter, empirer, est une pratique courante.
A long terme, les
lésions d’acné étant parfois profondes (nodules, kystes) elles déforment le derme
(la partie la plus profonde de la peau) et génèrent des cicatrices définitives
disgracieuses.
Ces cicatrices
donnent à l’âge adulte un aspect « grêlé » au visage, difficile à atténuer même
par les techniques de dermatologie esthétique actuelles ou la micro-chirurgie
qui, même si elle a fait ses preuves, peut donner un résultat incomplet.
Alors qu’un
traitement mis en place dès les premiers symptômes peut éviter cet effet à long
terme.
Mais si l’acné est une maladie difficile à accepter,
il est encore plus difficile d’en parler. D’où l’importance pour les parents et
l’entourage des acnéiques de bien repérer si la maladie est vécue comme une
souffrance et d’accompagner le patient dans sa démarche de prise en charge.
C’est un des
résultats de l’enquête CSA Santé menée en 2 012 sur une population de 10
084 sujets (voir page 6 pour plus de détail sur les résultats de l’étude)
« Même si la fréquence de consultation auprès du dermatologue augmente
avec la sévérité de l’acné, ces chiffres suggèrent qu’il faut renforcer l’information
du grand public sur les prises en charge de la maladie. Il est en effet
préoccupant que des acnés sévères susceptibles de laisser des cicatrices et d’engendrer
des perturbations de l’image sociale et de la confiance en soi, ne soient pas
traitées »Dr
Jean Michel AMICI
Pourquoi certains patients ne
consultent pas ?
Outre les aspects
pratiques (coût, délais de RDV) qui sont des raisons de non consultation, il y
a aussi d’autres freins à la prise en charge de l’acné. La maladie est en
effet souvent sous-estimée par l’entourage du patient. L’impact psychologique
de l’acné n’est pas évalué à sa juste mesure.
Des parents de
patients acnéiques peuvent parfois passer à côté de la réelle préoccupation qu’est
l’acné pour leur enfant. Par méconnaissance, par crainte ou par négligence, des
semaines ou des mois sont perdus.
Ne pas traiter l’acné sévère est une perte de chance pour les patients… »
Pr Pierre Wolkenstein
La prise en charge de l’acné sévère dépend beaucoup
de l’entourage du patient
(famille et
proches), qui peut, en soutenant le patient dans sa démarche, l’encourager à
consulter un dermatologue, étape indispensable.
L’acné sévère n’est pourtant pas une fatalité !
Des traitements efficaces existent.
Ce
qu’ignorent aussi les 38 % de sujets acnéiques qui ne se traitent pas, est qu’il
existe des solutions efficaces et durables pour traiter l’acné, et que
consulter un spécialiste comme le dermatologue est un premier pas vers une
bonne prise en charge et un mieux-être.
A plus forte raison s’il s’agit d’acné sévère.
Les Laboratoires Pierre Fabre Dermatologie,
Experts de l’acné sévère sont à l’origine de la création d’un groupe d’experts
dermatologues, le Conseil Scientifique de l’Acné Sévère.
Sa composition originale,
2 Professeurs en Dermatologie d’une part (Pr Misery et Pr Wolkenstein) et 2
Dermatologues de ville d’autre part (Dr Amici et Dr Maghia) lui confère une
véritable légitimité.
Il s’agit pour ces
spécialistes reconnus pour leur expertise dans le traitement de l’acné, de
constituer un groupe de travail et de réflexion ayant pour objectif d’optimiser
la prise en charge des patients acnéiques sévères.
La philosophie du
« Conseil Scientifique de l’Acné Sévère » est incarnée par un projet d’envergure
initié en 2012 : un sondage sur l’acné élaboré selon une méthodologie sérieuse
et réalisé sur plus de 10 000 sujets représentatifs de la population française.
L’objectif de cette étude nationale était de mieux connaître les patients
acnéiques (données épidémiologiques, profil de l’acnéique en 2012, prise en
charge…), et mieux comprendre les facteurs du mode de vie favorisant l’acné et
ainsi mieux les traiter.
Les principaux
résultats de ce sondage sont présentés dans ce dossier et commentés par les
experts eux-même
« Il manquait en France une vision actualisée de la population concernée par
l’acné. Ce grand sondage va compter pour les 10 années à venir et fera référence
pour tous ceux qui s’intéressent à cette pathologie… » Pierre Wolkenstein
« Arrêtons de croire que l’acné sévère est réservée aux jeunes ! les
résultats de l’enquête confirment qu’une population plus âgée est également
touchée… » Rémi
Maghia
« L’étude révèle un lien avec la fatigue du matin et décrit un lien entre
acné et fatigue, aspect non étudié jusqu’ici… » Laurent Misery
« Il faut inciter la population à une prise en charge précoce et adaptée à
la gravité de l’acné. » Jean
Michel Amici
Avec 24 millions de
résultats associés à la recherche Google* sur les mots clés « acné sévère », on
comprend mieux que cette maladie qui touche de nombreux Français est une
véritable préoccupation de Santé publique et non pas un « mal obligé » de la
période adolescente, qui finira bien par se résoudre tout seul.
A propos du sondage CSA Santé :
Le
sondage CSA Santé a été réalisé sur un échantillon représentatif de Français,
selon la méthode des quotas habituellement utilisée (sexe, âge, région, CSP). L’échantillon
analysé a été spécifiquement constitué, ce qui évite un redressement dans les
résultats. Les données statistiques et résultats présentés ont été obtenus par
analyse SAS, software version 9.3 (SAS Institute Inc., Cary, USA). Ces données
sont consultables sur demande auprès de la Direction de Santé Publique Pierre
Fabre.
Retour sur quelques points de l’étude
Coup de projecteur sur
les idées reçues
Alimentation sucrée (chocolats, confiseries) et
acné font-ils bon ménage ?
La population qui
consomme chocolats et confiseries tous les jours présentent un risque d’avoir
de l’acné 2,7 fois supérieur à la
population comparable qui n’en consomme pas.
Qu’en est-il des sodas, des aliments gras et des
produits laitiers ?
L’enquête
CSA Santé n’a pas montré de corrélation entre la présence d’acné et ces 2
facteurs :
Les sodas sucrés ;
peut-être sont ils moins sucrés que l’association chocolat/confiseries, et
influencent ils moins l’apparition d’acné…
Les produits
laitiers ; ce dernier point est étonnant puisque la bibliographie considère qu’il
s’agit d’un facteur de risque aggravant lorsque le lait est introduit dans une population
indigène n’ayant jamais consommé de lait au préalable (Réf. : Ismail et al, BMC
Dermatology 2 012- 12-13).
Les Français
consomment plutôt du lait fermenté (yaourt, fromage…) que du lait frais. Ils ne
subiraient donc pas l’influence négative d’une alimentation lactée sur leur
acné.
Moins d’acné, plus de rapports sexuels ?
Les résultats du
sondage montrent que l’apparition de l’acné est antérieure aux rapports
sexuels, excluant toute relation de cause à effet.
En revanche, les
sujets acnéiques ont moins de rapports sexuels que la population comparable
sans acné.
Ceci illustre une
fois encore l’impact de l’acné sur l’image de soi et sur la qualité de vie des
adolescents et la nécessité de les prendre correctement en charge - (cette
constatation confirme une publication du JID - Journal of Investigative Dermatology
2 010)
« Le désir d’avoir une sexualité est un bon motif pour la
traiter, ce d’autant qu’on dispose de thérapeutiques efficaces dans les formes modérées
comme sévères… » Pr
Pierre Wolkenstein
Le stress : un facteur aggravant de l’acné ?
Avoir de l’acné
est source de stress, mais le stress est-il source d’acné ?
Dans l’enquête
réalisée, on note un risque d’avoir de l’acné 2,5 fois supérieur chez les
sujets soumis au stress quotidiennement, versus une population comparable de
sujets non stressés.
Il s’agit donc
bien d’un facteur aggravant, confirmant le rôle du stress dans les poussées d’acné.
Le manque de sommeil peut-il favoriser l’acné ?
La fatigue
(fréquente chez les ados du fait de leur métabolisme particulier) tout comme le
sommeil perturbé, augmente également le risque d’acné
Le risque est
multiplié par 1.4 chez les sujets fatigués au réveil par rapport à une population
comparable de sujets n’ayant pas de perturbation du sommeil.
« L’étude a décrit un lien entre acné et fatigue du matin, aspect non étudié
jusqu’ici. Cette fatigue peut être interprétée comme la conséquence d’un stress
physique, car le manque de sommeil est un problème récurrent chez l’adolescent.
Stress physique et psychique sont associés. Stress et fatigue peuvent être un
signe de dépression, dont les liens avec l’acné sont connus et à l’origine d’un
véritable cercle vicieux… » Pr
Laurent Misery
Ndlr :
Résultats
de l’ensemble de l’étude disponible sur simple demande par mail.